Modou Lô et Gris Bordeaux n'ont peut-être pas été à la hauteur de ce que les amateurs espéraient deux, si l'on tient compte de certaines réactions de spectateurs après l'annonce du verdict.
Pourtant, les deux lutteurs se sont pointés très tôt au stade Demba Diop. Preuve, si nécessaire, de ce que les deux camps ne voulaient laisser absolument rien au hasard pour ce qui concerne la préparation mystique d'avant-combat.
Faisant honneur à sa réputation dans ce domaine, Modou Lô a exposé comme on pouvait s'y attendre plusieurs facettes de son arsenal mystique et tenté vainement de déstabiliser son adversaire du jour, en usant d'amulettes, de cornes et d'os d'animaux notamment.
De son côté, Gris-Bordeaux est arrivé au stade avec une tête en paille entourée par un tissu blanc. Ce qui a fait réagir des inconditionnels de Modou Lô qui se sont alors mis à jeter des pierres et des bouteilles d’eau sur cette "case" très spéciale.
Mais les accompagnateurs du lutteur de Fass veillaient au grain quand il a fallu surveiller et protéger l'attirail de leur champion. Finalement, le temps des chorégraphies est venu et a permis d'éviter plus d'incidents, tout en tenant en haleine les nombreux spectateurs déjà passés à autre chose.
Premier à entrer en scène, le lutteur des Parcelles-assainies de Dakar a fait étalage de ses talents de danseur. Sublimé par les rythmes de son percussionniste favori, Modou Lô a déroulé au grand bonheur de ses supporters.
Du côté de Fass, quartier populaire réputé pour la qualité de son école de lutte, la réplique ne s'est pas fait attendre. Imitant Mbaye Guèye et Moustapha Guèye (premier et deuxième Tigre de Fass), Gris-Bordeaux a remis au goût du jour la légendaire chorégraphie de Fass.
La mise en terrain des deux lutteurs s’est faite naturellement. De sorte que les deux préparateurs physiques de Fass et de Rock Energie - Secka et Pape Mbaye - ont dû sortir les deux adversaires de l’ambiance électrique pour qu'ils se focalisent sur les aspects techniques.
Au coup de sifflet de l’arbitre, les deux lutteurs ont du mal à engager les hostilités malgré les différents avertissements de l'arbitre pour sanctionner de longues minutes passées à s'observer et à se jauger à coups de lancement des bras.
Il est certes arrivé à l'un ou l'autre de tenter une action, mais la moindre ouverture se trouvait tout de suite annulée par des corps-à-corps qui ne faisaient pas évoluer le combat outre mesure. Sur ce, l'arbitre a dû siffler la fin du premier round.
A la reprise, Gris Bordeaux a eu le mauvais jugement de frapper son adversaire à la nuque, suite à un assaut raté de celui-ci. Mal lui en a pris qu'il a reçu de l'arbitre un autre avertissement qui lui sera fatal pour la suite.
Un avertissement de trop pour tout dire, puisqu'à la fin du temps réglementaire, l'arbitre ne n'est pas fait prier, après concertation avec ses collègues, pour désigner Modou Lô vainqueur du combat. Une partie du public rouspétait, quand l'autre n'en finissait pas de jubiler.
Entre insultes et interrogations, de nombreux spectateurs ont alors commencé à vider le stade. Dans le camp assois, la déception était visible sur tous les visages. Mais cela ne fait rien puisqu'en bon sage, le premier Tigre de Fass, Mbaye Guèye, n'a cessé d'encourager son poulain et de remonter le moral de ses accompagnateurs.
"Je suis surpris par la décision de l’arbitre. Avant le début du combat, Modou Lô avait pris tout son temps sans être sanctionné. (Alors que) Gris n'a donné un coup, il a écopé d’une sanction", a réagi l'ancien lutteur.
Sans plus de détails, Mbaye Guèye quitte alors le stade accompagné de la délégation de son écurie. Ce qui n'empêche pas Modou Lô de jubiler et de savourer sa victoire.
Mais ensuite, devant les caméras et micros de la chaîne privée 2Stv, diffuseur exclusif du combat, il a fini de relativiser la portée de sa victoire. "Quand je préparais ce combat, je voulais une victoire éclair. Je demande l'indulgence de mes supporters pour cela mais je me réjouis de cette victoire, même si c'est sur décision arbitrale", a réagi Modou Lô.
Après un combat nul, la saison dernière, Modou Lô retrouve enfin le succès. Ce qui vaut bien un dimanche de lutte.
Pourtant, les deux lutteurs se sont pointés très tôt au stade Demba Diop. Preuve, si nécessaire, de ce que les deux camps ne voulaient laisser absolument rien au hasard pour ce qui concerne la préparation mystique d'avant-combat.
Faisant honneur à sa réputation dans ce domaine, Modou Lô a exposé comme on pouvait s'y attendre plusieurs facettes de son arsenal mystique et tenté vainement de déstabiliser son adversaire du jour, en usant d'amulettes, de cornes et d'os d'animaux notamment.
De son côté, Gris-Bordeaux est arrivé au stade avec une tête en paille entourée par un tissu blanc. Ce qui a fait réagir des inconditionnels de Modou Lô qui se sont alors mis à jeter des pierres et des bouteilles d’eau sur cette "case" très spéciale.
Mais les accompagnateurs du lutteur de Fass veillaient au grain quand il a fallu surveiller et protéger l'attirail de leur champion. Finalement, le temps des chorégraphies est venu et a permis d'éviter plus d'incidents, tout en tenant en haleine les nombreux spectateurs déjà passés à autre chose.
Premier à entrer en scène, le lutteur des Parcelles-assainies de Dakar a fait étalage de ses talents de danseur. Sublimé par les rythmes de son percussionniste favori, Modou Lô a déroulé au grand bonheur de ses supporters.
Du côté de Fass, quartier populaire réputé pour la qualité de son école de lutte, la réplique ne s'est pas fait attendre. Imitant Mbaye Guèye et Moustapha Guèye (premier et deuxième Tigre de Fass), Gris-Bordeaux a remis au goût du jour la légendaire chorégraphie de Fass.
La mise en terrain des deux lutteurs s’est faite naturellement. De sorte que les deux préparateurs physiques de Fass et de Rock Energie - Secka et Pape Mbaye - ont dû sortir les deux adversaires de l’ambiance électrique pour qu'ils se focalisent sur les aspects techniques.
Au coup de sifflet de l’arbitre, les deux lutteurs ont du mal à engager les hostilités malgré les différents avertissements de l'arbitre pour sanctionner de longues minutes passées à s'observer et à se jauger à coups de lancement des bras.
Il est certes arrivé à l'un ou l'autre de tenter une action, mais la moindre ouverture se trouvait tout de suite annulée par des corps-à-corps qui ne faisaient pas évoluer le combat outre mesure. Sur ce, l'arbitre a dû siffler la fin du premier round.
A la reprise, Gris Bordeaux a eu le mauvais jugement de frapper son adversaire à la nuque, suite à un assaut raté de celui-ci. Mal lui en a pris qu'il a reçu de l'arbitre un autre avertissement qui lui sera fatal pour la suite.
Un avertissement de trop pour tout dire, puisqu'à la fin du temps réglementaire, l'arbitre ne n'est pas fait prier, après concertation avec ses collègues, pour désigner Modou Lô vainqueur du combat. Une partie du public rouspétait, quand l'autre n'en finissait pas de jubiler.
Entre insultes et interrogations, de nombreux spectateurs ont alors commencé à vider le stade. Dans le camp assois, la déception était visible sur tous les visages. Mais cela ne fait rien puisqu'en bon sage, le premier Tigre de Fass, Mbaye Guèye, n'a cessé d'encourager son poulain et de remonter le moral de ses accompagnateurs.
"Je suis surpris par la décision de l’arbitre. Avant le début du combat, Modou Lô avait pris tout son temps sans être sanctionné. (Alors que) Gris n'a donné un coup, il a écopé d’une sanction", a réagi l'ancien lutteur.
Sans plus de détails, Mbaye Guèye quitte alors le stade accompagné de la délégation de son écurie. Ce qui n'empêche pas Modou Lô de jubiler et de savourer sa victoire.
Mais ensuite, devant les caméras et micros de la chaîne privée 2Stv, diffuseur exclusif du combat, il a fini de relativiser la portée de sa victoire. "Quand je préparais ce combat, je voulais une victoire éclair. Je demande l'indulgence de mes supporters pour cela mais je me réjouis de cette victoire, même si c'est sur décision arbitrale", a réagi Modou Lô.
Après un combat nul, la saison dernière, Modou Lô retrouve enfin le succès. Ce qui vaut bien un dimanche de lutte.