Les horizons sont sombres pour le Sénégal cette année 2020 et ils le resteront pour les années à venir. C’est la conviction du reste très alarmiste du consultant bancaire, Mohamed Dia qui pointe du doigt le Pse et ses chantiers onéreux et pas assez rentables. Invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm, il déclare : « le bilan de Macky Sall de 2019 est désastreux. Je ne suis pas le seul, beaucoup d'économistes avaient dit au président Macky Sall que le Plan Sénégal émergent n'était pas bon et cela ne le sera jamais. La première phase et la deuxième phase du Pse montrent que c'était un plan électoraliste. C'était juste un plan pour pouvoir se faire réélire ».
Pour étayer son propos, il précise : « si on regarde les investissements qui se faisaient au premier mandat, c'était des investissements électoralistes avec les grands chantiers (le Ter, Ila Touba, le centre Abdou Diouf, l'arène nationale). Je l'avais dit, je vais le répéter: le Ter est un mauvais investissement. C'est pour cela que quand il (Macky Sall) est allé le présenter à Banque mondiale, elle a refusé de le financer et lui a proposé le Brt. Regardez où on en est avec le Ter ».
La délégation à l’entreprenariat rapide (Der) est à mettre dans le même lot, signale Mohamed Dia. « La Der aussi a été un programme électoraliste. Comment on peut décaisser des milliards et les donner à des gens qui n'ont même pas un business plan? En 5 mois la Der a traité 15 mille dossiers et a décaissé 10 milliards. C'est évident quand on donne de l'argent à quelqu'un qui n'a pas de business plan, il va échouer. Après on les menace pour recouvrer l'argent. Ce n'est pas sérieux », fulmine-t-il.
S’agissant de la croissance dont se vante le Chef de l’Etat, Mohamed Dia renseigne qu’elle est « extravertie, raison pour laquelle les Sénégalais ne la sentent pas ». Mieux, signale Dia : « maintenant dans le monde actuel, on ne parle plus de croissance mais d'indice de développement humain (Idh) ». Et sur ce plan, le Sénégal a décru.
Pour étayer son propos, il précise : « si on regarde les investissements qui se faisaient au premier mandat, c'était des investissements électoralistes avec les grands chantiers (le Ter, Ila Touba, le centre Abdou Diouf, l'arène nationale). Je l'avais dit, je vais le répéter: le Ter est un mauvais investissement. C'est pour cela que quand il (Macky Sall) est allé le présenter à Banque mondiale, elle a refusé de le financer et lui a proposé le Brt. Regardez où on en est avec le Ter ».
La délégation à l’entreprenariat rapide (Der) est à mettre dans le même lot, signale Mohamed Dia. « La Der aussi a été un programme électoraliste. Comment on peut décaisser des milliards et les donner à des gens qui n'ont même pas un business plan? En 5 mois la Der a traité 15 mille dossiers et a décaissé 10 milliards. C'est évident quand on donne de l'argent à quelqu'un qui n'a pas de business plan, il va échouer. Après on les menace pour recouvrer l'argent. Ce n'est pas sérieux », fulmine-t-il.
S’agissant de la croissance dont se vante le Chef de l’Etat, Mohamed Dia renseigne qu’elle est « extravertie, raison pour laquelle les Sénégalais ne la sentent pas ». Mieux, signale Dia : « maintenant dans le monde actuel, on ne parle plus de croissance mais d'indice de développement humain (Idh) ». Et sur ce plan, le Sénégal a décru.