Revenu sur la "morosité ambiante et les moins values fiscales qui plombent l'économie à cause d'une politique à rectifier", Idrissa Seck ne put s'empêcher d'évoquer l'actualité politique récente. Sur un ton ironique mêlant le wolof au français, il dira "Sa gumegne khassaw na sa doomou ndaya lakoy wakh" pour dire que ses propos jugés "trop critiques" sur la situation du pays sont partis d'une bonne intention.
Pour lui, le rapport de la 5e revue de l'instrument de soutien à la politique économique publié par le FMI établit clairement que "ce n'est pas une question d'argent sale qui ne circulerait pas mais "des moins values fiscales qui plombent la politique économique du gouvernement", du reste "égratigné par le FMI pour les gré à à gré dans la gestion des inondations"
Et comme pour envoyer un message à Oumar Guèye et consorts "Libres sont ceux qui pensent qu'il faut se taire pour préserver leurs portefeuilles" avant de dire que "la liberté de parole sera toujours garantie à tous les militants de Rewmi y compris lui-même". Tout semble prédire des déclarations encore plus "critiques" sur la politique gouvernementale au moment où Idrissa Seck dit poursuivre sa tournée nationale "d'information" à l'intérieur du pays.