Les résultats des élections législatives peuvent être analysés sous l’angle de l’adhésion à la politique sociale du président de la République, Son Excellence, Macky Sall. Dans le Sénégal des profondeurs, les signes annonciateurs de l’adhésion à cette politique sociale bruissaient lors des lancements des travaux des forages ou de leur réception. Lorsqu’on parcourt le monde rural, on entend des bénéficiaires entonner des flots de témoignages de reconnaissance des progrès accomplis sous le régime du président de la République, son Excellence, Macky Sall. Cette gratitude s’est traduite par leur vote massif lors des élections du 30 juillet 2017 pour la mouvance présidentielle. Les ruraux ont jeté leur dévolu sur les réalisations aussi bien dans le domaine de l’hydraulique rurale en particulier que dans le social d’une manière générale.
Les infrastructures routières, les bourses de sécurité familiale ou encore les cartes d’égalité des chances ont fait renaître tous les espoirs dans la campagne. C’est une vraie vie qui commence avec ces nombreuses infrastructures notamment les raccordements aux réseaux hydraulique et d’électricité. Des milliers de villages sont sortis des ténèbres et de la zone d’incertitudes hydriques. Les ruraux ont sanctionné positivement ces infrastructures qui sortent de terre sur toute l’étendue du territoire, y compris dans des zones reculées et qui étaient jusqu’ici oubliées. C’est la première fois, depuis les indépendances, qu’un régime ait accordé autant d’attention au monde rural.
De façon spécifique, dans le domaine de l’hydraulique rurale, des villages qui ont accès à une eau potable ne se compte plus. Depuis l’accession de Son Excellence, Macky Sall, à la magistrature suprême, environ plus de 300 forages sont construits. L’eau potable est à la portée de main de milliers de Sénégalais, quel que soit leur lieu de résidence dans la zone rurale et leur pouvoir d’achat. Certaines localités ont cette denrée de façon continue une première fois depuis les indépendances.
A titre illustratif, dans la zone de Notto Diosmone, Palmarin, Lamsar, dans le Delta des îles du Saloum plus de 120.000 personnes ont l’eau potable de manière permanente. Dans les îles de la Basse Casamance, le gouvernement va sécuriser la disponibilité de l’eau potable pour au moins 47.000 Sénégalais vivant dans ces îles et dans des villages des départements de Bignona, d’Oussouye et de Ziguinchor. Le financement est déjà mobilisé. L’enveloppe s’élève à plusieurs milliards de francs CFA avec le concours de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea). Le nouveau forage de Mboro inauguré le 15 juillet 2017 va toucher 30.000 personnes. Bien avant Mboro, dans le département de Foundiougne, plus de 82 villages viennent d’être desservis grâce à la contribution de Koica.
Sur toute l’étendue du territoire, des ouvrages sont réceptionnés dégageant un nouvel horizon pour ces Sénégalais laissés pour compte. Le président de la République a fait écho de cette injustice durant son adresse à la Nation du 31 décembre 2016. « Des zones entières de notre pays, comme oubliées depuis des années du processus de développement, restent dépourvues du minimum de services publics. A l’occasion de mes visites à l’intérieur du pays, je vois encore des villages entiers isolés du reste du pays, sans accès à l’eau et à l’électricité. Je vois le quotidien pénible des femmes de tous âges, endurant toutes les sortes de corvées insupportables ».
Cette préoccupation est bien prise en compte. Les village de Mako, de Médina Diakha, le village religieux de Djinkoré peulh et des localités qui l’environnent ont étanché leur soif depuis le mois de mai 2017. Depuis juillet 2017, la denrée précieuse n’est pas rare à Touba Darou Salam, et Sourouyel dans la commune de Néttéboulou, le village de Médina Pakane près de Médina Gounass. Bien avant ces localités, d’autres trous perdus sont mis en orbite grâce aux ouvrages hydrauliques. La liste des villages qui ont accès à l’eau potable est loin d’être exhaustive.
Depuis 2012, le patrimoine de l’hydraulique rurale s’est densifié avec de nouveaux forages, de nouveaux systèmes d’adduction d’eau. Ces réalisations ont contribué à porter le taux d’accès à un niveau jamais égalé au Sénégal. Si l’on se réfère à un document officiel du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement présenté lors de la conférence de presse du 21 février 2017, du ministre Mansour Faye, le taux de couverture dans le monde rural était de 86, 6 % en 2015 contre 81, 1 % en 2011, soit une progression satisfaisante de l’accès à un point d’eau potable de 2, 5 points. « Au chapitre de l’Hydraulique rurale, entre 2012 et 2016, nous avons réceptionné, à travers les différents projets, incluant les deux premières phases du Pudc, au moins 400 systèmes d’adduction d’eau », avait souligné le ministre, Monsieur Mansour Faye.
A l’heure actuelle, ces chiffres sont largement dépassés car depuis lors le rythme de construction des forages, la mise en service des forages, des systèmes d’approvisionnement s’est accéléré. Le cap de la consolidation des acquis a été maintenu. Ces ouvrages ont eu des impacts directs sur le vécu des ruraux. L’eau, c’est la vie. Mais depuis 2012, elle est la source de la transformation des conditions de vie des Sénégalais vivant dans des zones rurales.
L’eau potable pour tous dans le monde rural
Au juste, la réparation de cette injustice est à la croisée des chemins. Des forages déjà construits ont enclenché le processus de transformation sociale dans les contrées les plus reculées. L’eau potable partout dans le monde et pour tous prend corps. L’onde de joie déborde de partout. L’espérance d’une vie meilleure était partagée. A Bassoul, Djirnda, à Niodior, Betanti, Missirah, Bossikang, Bassar, Dionewar, Moundé entre autres îles du Delta du Saloum plus de 80.000 personnes ne boivent plus l’eau saumâtre et salée. Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement à travers l’Ofor a réussi le pari d’amener l’eau potable dans les îles du Saloum.
Les 251 forages de la sécurisation des besoins actuels et futurs
Les jalons de la consolidation des acquis sont déjà posés par le président de la République, Son Excellence, Macky Sall qui a lancé à Ngouffat, dans la commune de Léona, région de Louga, le projet de construction de 251 forages financé par la République populaire de Chine. Avec les forages mis en service et avec ces 251 autres en construction, le Sénégal se projette déjà dans la couverture des besoins du futur. Puisqu’avec l’actuel patrimoine de l’hydraulique rurale, le taux d’accès frôle déjà la barre des 90 %. Le Sénégal part donc avec un avantage comparatif d’atteindre la couverture universelle et de réaliser les Objectifs du développement durable (Odd) pour la composante hydraulique rurale avant l’échéance si cette tendance se poursuit. L’actuelle cartographie des villages qui ont accès à l’eau potable peut valablement servir de carte postale. En réalité, le Sénégal peut être fier d’exhiber ses indicateurs dans ce domaine à la face du monde. Il est un bon élève en Afrique, l’un des meilleurs en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal est bien dans une nouvelle ère de l’hydraulique rurale.