Monica Lewinsky avoue être "tombée amoureuse" de Bill Clinton

Monica Lewinsky avoue être "tombée amoureuse" de Bill Clinton C'était le plus gros scandale de la fin des années 90 : l'affaire Lewinsky a défrayé la chronique, il y a maintenant plus de quinze ans. Invitée à une conférence organisée par le magazine Forbes, Monica Lewinsky est revenue sur sa relation avec Bill Clinton, ainsi que sur le traitement médiatique de l'affaire – elle estime avoir été "la première personne dont la réputation a été détruite par Internet". "Je suis tombée amoureuse de mon patron. Seulement voilà : mon patron, c'était le président des États-Unis." Monica Lewinsky ne le cache plus : l'ancienne stagiaire de la Maison Blanche était bel et bien amoureuse de Bill Clinton. Invitée à une conférence organisée par le magazine Forbes et dédiée au harcèlement et à l'humiliation sur Internet, elle a tenu à partager son expérience – depuis mai dernier, Monica Lewinsky a entamé son grand retour sur la scène médiatique. "J'ai été le patient zéro, estime-t-elle. La première personne dont la réputation a été complètement détruite par Internet, et de façon internationale. Facebook n'existait pas à l'époque, Twitter et Instagram non plus, mais il y avait les sites de rumeurs, d'information et de divertissement avec leur section spéciale pour les commentaires, et aussi les e-mails que l'on pouvait transférer. Évidemment, tout cela s'est fait via des modem extrêmement lents. Et pourtant, l'histoire s'est répandue dans le monde entier. Un phénomène viral qui est à mes yeux le premier événement lié aux réseaux sociaux." Un tel déferlement n'a pas été sans laissé de traces. L'affaire Bill Clinton a détruit la vie de Monica Lewinsky, même si le pire a été évité. "Je regardais fixement l'ordinateur, explique l'ancienne stagiaire, et je passais mes journées à crier 'Oh mon dieu' et 'Je ne peux pas croire qu'ils parlent de ça, c'est complètement hors-contexte'. Ces deux phrases étaient les seules qui venaient briser les mots qui tournaient alors en boucle dans ma tête : 'Je veux mourir'."