Mor Ngom magnifie le rôle de Pire sur l’islam au Sénégal

Le directeur de cabinet du président de la République, Mor Ngom, a souligné samedi que la cité religieuse de Pire occupe ''une place importante dans la vie religieuse du Sénégal'', pour avoir abrité une grande mosquée en 1603, ainsi la création de la première université islamique du pays en 1690.


’Les fondateurs de la cité religieuse de Pire ont beaucoup œuvré pour le rayonnement de l’Islam au Sénégal’’, adit Mor Ngom qui s’exprimait lors de la cérémonie officielle de la 110-ème édition du gamou de Pire‘’Cela s’est perpétué grâce au vénéré Serigne Tafstr Abdou Cissé, discipline et compagnon de Seydi El Hadji Malick Sy, et père de Serigne Moustapha Cissé’’, a-t-il souligné.Mor Ngom a indiqué que l’actuel khalif de Pire, Serigne Moustapha Cissé, qui fut un éminent diplomate du Sénégal auprès des pays arabes, ''joue un rôle fondamental auprès des familles religieuses du pays, afin l’unité soit la règle’’.Il a transmis au khalif de Pire les salutations, le soutien et le ziarra du président Macky Sall et a lui a demandé de formuler des prières pour le gouvernement et pour le Sénégal.Selon Mor Ngom, ‘’le Sénégal a un grand intérêt à préserver et apporter plus de considération aux chefs religieux, pour leur apport au vécu quotidien des Sénégalais’’.Pour sa part, Serigne Moustapha Cissé s’est réjoui de la présence d’une forte délégation du gouvernement, conduite par le directeur de cabinet du président de la République. Il a ensuite remercié le chef de l’Etat pour cette marque de considération à l’égard de la famille Cissé de Pire.Il a demandé à la classe politique de taire les querelles et de préserver la paix et de l’unité du peuple sénégalais, et d'éviter de verser dans les invectives’’.Serigne Moustapha Cissé a souligné que ‘’le Sénégal doit disposer d’un Conseil supérieur islamique regroupant toutes les familles religieuses du pays, afin que les chefs religieux soient les véritables garants de l’équilibre du pays’’.Il a également dit que ‘’ni la loi sur l’homosexualité, ni sur l’autorité parental, ne doivent être abrogées au Sénégal, qui a une ancienne tradition religieuse’’.


Bamba Toure

Samedi 1 Décembre 2012 21:49

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