L’enquête sur la mort de Idrissa Goudiaby, le taximan tué à Ziguinchor le 17 juin dernier, lors de la manifestation de Yewwi Askan Wi, est bouclée. Le procureur de Ziguinchor a transmis son réquisitoire au juge chargé de faire la lumière sur cette affaire. Il lui a demandé de chercher les causes de la mort de la victime. Mais une bizarrerie a été relevée dans le document remis au magistrat instructeur par le chef du parquet.
D’après Les Echos, ce dernier ne vise personne et ne pointe aucune infraction. Ce qui est contraire à l’usage qui veut que le procureur, dans son réquisitoire introductif, cible une ou des infractions avant de requérir l’inculpation d’un ou d’individus. Une telle précaution est une façon de placer le juge sur une piste pour mener à bien son instruction.
Le procureur de Ziguinchor n’a rien fait de tout cela. Pourtant, souligne Les Echos, il y a de la matière. Le journal rappelle que le dernier rapport de l’autopsie pratiquée sur la dépouille du défunt révèle que Idrissa Goudiaby a été tué par balle.
Cette conclusion fait peser de lourds soupçons sur les gendarmes, qui auraient usé de leurs armes pour maintenir l'ordre le jour de la manifestation du 17 juin à Ziguinchor. D'autant que d'après des témoins, une douille a été ramassée près du corps sans vie du taximan.
Mais durant toute la procédure, les gendarmes n’ont pas été entendus. Seule la partie civile défilait entre le bureau des enquêteurs et le parquet.
D’après Les Echos, ce dernier ne vise personne et ne pointe aucune infraction. Ce qui est contraire à l’usage qui veut que le procureur, dans son réquisitoire introductif, cible une ou des infractions avant de requérir l’inculpation d’un ou d’individus. Une telle précaution est une façon de placer le juge sur une piste pour mener à bien son instruction.
Le procureur de Ziguinchor n’a rien fait de tout cela. Pourtant, souligne Les Echos, il y a de la matière. Le journal rappelle que le dernier rapport de l’autopsie pratiquée sur la dépouille du défunt révèle que Idrissa Goudiaby a été tué par balle.
Cette conclusion fait peser de lourds soupçons sur les gendarmes, qui auraient usé de leurs armes pour maintenir l'ordre le jour de la manifestation du 17 juin à Ziguinchor. D'autant que d'après des témoins, une douille a été ramassée près du corps sans vie du taximan.
Mais durant toute la procédure, les gendarmes n’ont pas été entendus. Seule la partie civile défilait entre le bureau des enquêteurs et le parquet.