Les premiers éléments de l’enquête sur la mort de Cheikh Maleyni Sané mettent en cause les gardes pénitentiaires de la Maison d’arrêt de Rebeuss. Seulement, du coté de l’administration pénitentiaire ont dégage en touche. A l’en croire, le détenu Maleyni Sané qui, selon le certificat de genre de mort délivré par le médecin légiste Gisele Woto Gaye de l’hôpital Aristide Le Dantec, est mort par strangulation, est arrivé à la prison centrale de Rebeuss avec des blessures. En termes clairs, l’administration pénitentiaire accuse la police d’avoir torturé le défunt. Un argument affaibli par un témoignage recueilli par les enquêteurs de la sureté urbaine. En effet, selon ledit témoignage, le détenu serait arrivé indemne à Rebeuss. Inutile de dire que cette affaire est loin de son épilogue.
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