S’il y a quelqu’un qui n’aime pas, mais alors pas du tout, Karim Wade, c’est bien Moussa Sy.
Le député-maire des Parcelles Assainies, qui se distingue comme l’un des rares responsables libéraux à dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, a fini de révéler, au grand jour, son antipathie envers le fils de l’ex-Président de la République. « On ne se fréquente pas, on ne se salue pas », indique Sy, à travers une émission à la Rts.
Selon ce dernier, tout ce qui intéresse Karim Wade, c’est sa propre personne, en attestent les conflits crées par ce dernier, au sein même du Pds.
« Depuis qu’il a été aux affaires, il a causé d’énormes torts à son père, il ne lui a pas rendu service. Il s’en est pris à tout le monde au sein du parti », gronde Moussa Sy, qui pousse le bouchon jusqu’à qualifier le patron de la Génération du Concret d’«homme dangereux», en matière de politique. « Il a écarté tous les gens qui pouvaient lui faire de l’ombre : Idrissa Seck, Bara Tall, Macky Sall. C’est l’homme politique le plus dangereux de ce pays, c’est pourquoi, il ne parle pas beaucoup ».
Le maire des parcelles Assainies ne s’en limite pas là, ajoutant : « Le seul mérite de Karim Wade, c’est d’être le fils d’Abdoulaye Wade qui n’arrête pas de le présenter comme le meilleur de tous, or, tout ce que Karim sait faire, c’est la surfacturation, les gré à gré, les 15 pour cent de commission », renseigne Moussa Sy, qui ne semble pas comprendre cette toute puissance de Karim Wade, avec la bénédiction de son pater, alors qu’il n’a rien fait pour le Pds pendant les années de braises.
« Lorsque nous étions dans l’opposition, on ne l’a jamais vu dans nos combats. Lors des réunions qu’on tenait chez lui avec son père, il préférait, en ce moment, aller faire de l’équitation avec ses amis. Il ne se sent pas Sénégalais, il a été éduqué par sa mère », déplore-t-il, non sans révéler que son « ami » continue d’avoir une mainmise sur le Pds, malgré la cuisante défaite à la présidentielle.
« Aujourd’hui encore, plus que jamais, Karim fait office de patron du Pds car, son père le place au dessus de tout le monde, en favorisant ses hommes dans la confection des listes pour les prochaines législatives », accuse l’un des frondeurs, membre de la coalition Bokk Guiss Guiss, avec Pape Diop et consorts. Et le député libéral de donner un ultime conseil au Pape du Sopi, qu’il accuse de vouloir confier la gestion du Pds à son fils :
« Abdoulaye Wade n’aime pas la contradiction, il prend cela comme un défi. Il a fait son temps. Politiquement, il n’existe plus, il n’a qu’à aller se reposer et laisser le parti aux jeunes ».
Le député-maire des Parcelles Assainies, qui se distingue comme l’un des rares responsables libéraux à dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, a fini de révéler, au grand jour, son antipathie envers le fils de l’ex-Président de la République. « On ne se fréquente pas, on ne se salue pas », indique Sy, à travers une émission à la Rts.
Selon ce dernier, tout ce qui intéresse Karim Wade, c’est sa propre personne, en attestent les conflits crées par ce dernier, au sein même du Pds.
« Depuis qu’il a été aux affaires, il a causé d’énormes torts à son père, il ne lui a pas rendu service. Il s’en est pris à tout le monde au sein du parti », gronde Moussa Sy, qui pousse le bouchon jusqu’à qualifier le patron de la Génération du Concret d’«homme dangereux», en matière de politique. « Il a écarté tous les gens qui pouvaient lui faire de l’ombre : Idrissa Seck, Bara Tall, Macky Sall. C’est l’homme politique le plus dangereux de ce pays, c’est pourquoi, il ne parle pas beaucoup ».
Le maire des parcelles Assainies ne s’en limite pas là, ajoutant : « Le seul mérite de Karim Wade, c’est d’être le fils d’Abdoulaye Wade qui n’arrête pas de le présenter comme le meilleur de tous, or, tout ce que Karim sait faire, c’est la surfacturation, les gré à gré, les 15 pour cent de commission », renseigne Moussa Sy, qui ne semble pas comprendre cette toute puissance de Karim Wade, avec la bénédiction de son pater, alors qu’il n’a rien fait pour le Pds pendant les années de braises.
« Lorsque nous étions dans l’opposition, on ne l’a jamais vu dans nos combats. Lors des réunions qu’on tenait chez lui avec son père, il préférait, en ce moment, aller faire de l’équitation avec ses amis. Il ne se sent pas Sénégalais, il a été éduqué par sa mère », déplore-t-il, non sans révéler que son « ami » continue d’avoir une mainmise sur le Pds, malgré la cuisante défaite à la présidentielle.
« Aujourd’hui encore, plus que jamais, Karim fait office de patron du Pds car, son père le place au dessus de tout le monde, en favorisant ses hommes dans la confection des listes pour les prochaines législatives », accuse l’un des frondeurs, membre de la coalition Bokk Guiss Guiss, avec Pape Diop et consorts. Et le député libéral de donner un ultime conseil au Pape du Sopi, qu’il accuse de vouloir confier la gestion du Pds à son fils :
« Abdoulaye Wade n’aime pas la contradiction, il prend cela comme un défi. Il a fait son temps. Politiquement, il n’existe plus, il n’a qu’à aller se reposer et laisser le parti aux jeunes ».