L'élection de M. Diong qui s'est déroulée "sans objection" de la part de tous les membres, était conforme aux dispositions de la Procédure d'élection du Directeur général qui prône, dans la mesure du possible, un consensus entre les Parties, renseigne un communiqué reçu. Lequel précise que "la CdP a félicité le Conseil d'administration de l'Institution de l'ARC et le Comité de direction de la Société d'assurance de l'ARC (les Conseil et Comité) pour avoir mis en place un processus compétitif et transparent pour la sélection du Directeur général du Groupe ARC".
Ibrahima Cheikh Diongue installé au plus tard le 1er septembre 2020
Le DG élu du Groupe ARC, M. Ibrahima Cheikh Diong, fondateur et PDG du cabinet de conseil Africa Consulting and Trading (Groupe ACT Afrique) basé à Dakar, a plus de 30 ans d'expérience professionnelle en matière de leadership et de management en Afrique, aux États-Unis, en Europe et en Asie. Ses domaines d'expertise incluent le développement du secteur privé, la mobilisation de ressources, la planification stratégique, la gestion du changement, le développement de l'infrastructure, l'ingénierie financière, la communication stratégique, la gestion de la politique environnementale, le génie civil, le développement des politiques publiques, développement de partenariat public privé, etc.
Il a occupé le poste de banquier conseil et conseiller principal pour l'Afrique à la BNP Paribas à Londres pendant plus de 3 ans. Auparavant, il avait occupé plusieurs postes de haut niveau au sein du gouvernement du Sénégal, y compris en tant que ministre, conseiller spécial et ambassadeur plénipotentiaire auprès du président de la République, président du Conseil d'administration de la compagnie aérienne Sénégal Airlines, Directeur général de la Coopération internationale et Secrétaire permanent à l'Energie du Sénégal.
Ses autres postes de responsabilité antérieurs incluent celui de coordinateur régional pour l'Afrique de Public-Private Infrastructure Advisory Facility (PPIAF) et de directeur des centres de solutions pour les PME (SSC) à la Banque mondiale et à la Société financière internationale, respectivement, et de directeur adjoint/ Afrique chez Booz-Allen & Hamilton aux États-Unis. Il a également été consultant principal auprès de plusieurs gouvernements africains et américains, agences onusiennes, fondations internationales, sociétés privées et groupes de réflexion africains et internationaux, ainsi que Directeur des ressources en eau et de l'environnement du Réseau africain pour le Développement Intégré.
Titulaire d'une maîtrise en affaires internationales (MIA), M. Diongue est spécialité finance internationale et gestion des politiques environnementales, de la Faculté des affaires internationales et publiques (SIPA) de la Columbia University à New York. Il est également détenteur d'une licence en génie civil, spécialisé en gestion des ressources en eau de l'Université internationale de Hohai à Nanjing, en République populaire de Chine, parmi d'autres titres de compétence professionnels et reconnus par l'industrie.
Pour ce qui est de l'ARC, la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC), elle est composée de l'Institution de l'ARC et de la Société d'assurance de l'ARC (ARC Ltd). La première a été créée en 2012 en tant qu'institution spécialisée de l'Union africaine pour aider les États membres à améliorer leurs capacités afin de mieux planifier, préparer et répondre aux catastrophes météorologiques. La seconde est une mutuelle d'assurance offrant des services de transfert de risques aux États membres à travers la mutualisation des risques et l'accès aux marchés de la réassurance.
L'ARC aide les États membres de l'Union africaine à réduire les risques de pertes et de dommages causés par les événements météorologiques extrêmes affectant les populations africaines en apportant, à travers une assurance souveraine des risques de catastrophe, des réponses ciblées aux catastrophes naturelles de manière plus opportune, économique, objective et transparente.
Elle utilise désormais son expertise pour aider à lutter contre d'autres menaces majeures auxquelles le continent est confronté, dont les foyers et les flambées épidémiques. Depuis 2014, 32 contrats d'assurance ont été signés, représentant 74 millions USD de primes versées pour une couverture d'assurance totale de 544 millions USD en vue de la protection de 54 millions de personnes vulnérables dans les pays participants.