DeRozan et Toronto ont joué collectif
Souvent portés par DeMar DeRozan depuis le début de saison, les Toronto Raptors avaient marqué le pas ces derniers jours en concédant deux revers en deux jours, à Sacramento et chez les Los Angeles Clippers.
Le déplacement à Houston a bien été négocié par les hommes de Dwane Casey, qui ont résisté collectivement au gros match de James Harden (29 pts, 15 pds, 6 rbds). Le meneur des Rockets a notamment perdu 12 ballons, ce qui a favorisé le jeu collectif des Raptors. La franchise canadienne a creusé l'écart dans le deuxième quart (30-19) pour mener de 15 points à la pause (54-39, 24e).
Auteur de 24 points (pour 9 passes), DeRozan a terminé meilleur marqueur des siens mais c'est bien le collectif de son équipe qui a pris le dessus, avec 6 joueurs à 14 points ou plus. DeMarre Carroll (20 pts), Jonas Valanciunas (15 pts, 16 rbds), Kyle Lowry (17 pts, 9 pds), Cory Joseph (17 pts) et Terrence Rosse (14 pts) ont tous pesé pour offrir à leur formation une neuvième victoire cette saison (6 défaites), synonyme de 3e place de la Conférence Est, avec un bilan identique à celui de Boston et Chicago. Houston (9v-6d) est cinquième à l'Ouest.
Fournier et Vucevic n'ont pas suffi à Orlando
À l'exception d'Evan Fournier (25 pts à 9/20,4 rbds, 2 pds, 3 int) et Nikola Vucevic (21 pts à 10/15, 13 rbds), l'Orlando Magic a vu la plupart de ses joueurs vivre une soirée très compliquée face aux jeunes Phoenix Suns (défaite 87-92). Serge Ibaka (5 pts à 2/9), Jeff Green (3 pts à 0/7) ou encore Elfryd Payton (9 pts à 3/11) n'ont pas été à la hauteur et la franchise floridienne a terminé avec un petit 36,3% de réussite au tir. «On a juste eu un bon nombre de gars qui n'étaient pas dedans ce soir», a tenté d'expliquer Frank Vogel. De quoi offrir une belle opportunité aux Suns, qui se sont appuyés sur une bonne répartition de la marque (6 joueurs à 10 points ou plus) pour faire la différence.
Le début de saison du Magic (6v-9d) reste tout de même en deçà des attentes tandis que Phoenix, dont le projet reste de former ses jeunes joueurs, se relance avec une cinquième victoire (pour 11 défaites). Les deux équipes affronteront vendredi soir des adversaires pas beaucoup mieux lotis depuis le début de saison. Les Suns recevront les Minnesota Timberwolves tandis qu'Orlando accueillera Washington.
Les Sixers y étaient presque
Il n'a pas manqué grand-chose aux Philadelphia Sixers pour remporter une troisième victoire consécutive cette saison, après avoir triomphé coup sur coup de Phoenix et Miami. Sur leur parquet, les coéquipiers de Timothé Luwawu-Cabarrot, resté sur le banc, ont disputé deux prolongations face aux Memphis Grizzlies et ont fini par craquer (104-99, a.2p.). Face à Marc Gasol (27 pts, 4 rbds, 4 pds) et Mike Conley (25 pts, 9 rbds, 9 pds), l'absence de Joel Embiid dans la deuxième prolongation s'est fait sentir. Si le pivot camerounais n'a pas été très efficace dans le jeu (12 pts, 11 rbds, 7 bp), sa simple présence avait de quoi densifier la raquette des Sixers.
Avec un temps de jeu toujours limité, afin d'éviter une rechute après deux années de blessures, Embiid a regardé ses partenaires lâcher prise alors qu'ils auraient pu l'emporter au bout du temps réglementaire sur une tentative manquée de l'intérieur. Auparavant, Robert Covington avait manqué un lancer crucial à 11 secondes du terme, qui aurait donné un point d'avance aux siens (86-86, 48e). Ersan Ilyasova (22 pts, 12 rbds) a terminé meilleur marqueur de son équipe, bien aidé par Covington (19 pts, 10 rbds) et Jerryd Bayless (18 pts, 6 rbds, 6 pds). Les Sixers retiendront une nouvelle fois qu'ils ne sont pas si loin de pouvoir accrocher d'excellents résultats cette saison. À la faveur d'une bonne série, ils pourraient bien décoller de la dernière place de la Conférence Est (4v-11d). À l'Ouest, Memphis est 4e (10v-5d).