Enes Kanter, menacé de mort et renié par sa famille pour le soutien public qu'il accorde au prédicateur Fethullah Gülen, accusé par le pouvoir turc d'avoir initié le coup d'Etat manqué du 15 juillet 2016, est visé depuis vendredi par un mandat d'arrêt pour «appartenance à une organisation terroriste». Selon le quotidien progouvernemental Sabah, le joueur aurait utilisé la messagerie cryptée ByLock, l'outil de communication des putschistes, et aurait partagé des contenus faisant l'éloge du mouvement dirigé par Gülen.
Interdit d'entrer en Turquie samedi dernier, Kanter avait publié une vidéo sur Twitter, dans laquelle il critiquait violemment le président Recep Tayyip Erdogan, un «dictateur» qu'il décrit comme «le Hitler de notre siècle». Il avait dû rebrousser chemin vers Londres, avant de rentrer aux États-Unis. «Je ne fais qu'exprimer ma pensée : aux yeux du gouvernement Erdogan, cela fait de moi un homme dangereux», a-t-il écr
Interdit d'entrer en Turquie samedi dernier, Kanter avait publié une vidéo sur Twitter, dans laquelle il critiquait violemment le président Recep Tayyip Erdogan, un «dictateur» qu'il décrit comme «le Hitler de notre siècle». Il avait dû rebrousser chemin vers Londres, avant de rentrer aux États-Unis. «Je ne fais qu'exprimer ma pensée : aux yeux du gouvernement Erdogan, cela fait de moi un homme dangereux», a-t-il écr