Les Los Angeles Lakers ont battu le Miami Heat (102-96) mardi lors du match 4 de la finale. Les Californiens mènent désormais trois victoires à une. Encore un succès et ils seront champions NBA.
Les Los Angeles Lakers n'ont toujours pas perdu deux matches de suite dans ces play-offs. Défaits lors du match 3 de la finale par le Miami Heat, les Lakers ont répondu mardi soir en s'imposant (102-96) pour prendre un avantage de trois victoires à une dans cette finale NBA, à un succès du 17e sacre de l'histoire de la franchise. Les Lakers ont confirmé la statistique qui veut, cette saison, qu'ils s'imposent toujours lorsqu'ils mènent après trois quart-temps (56 fois sur 56).
Le film du match
C'est surtout grâce à leur défense extrêmement active qu'ils ont réussi à sceller le sort du match dans la dernière période (entamée sur le score de 75-70), récupérant trois ballons en poussant des possessions de Miami au-delà des 24 secondes et compliquant de nombreux tirs. Plutôt discret dans cette période, Anthony Davis a surgi dans l'ultime minute pour planter un tir à trois points assassin (100-91, 48e) puis infliger un contre à Jimmy Butler, sous le cercle, lorsque le Heat a tenté un dernier baroud d'honneur. Même si l'intérieur des Lakers a terminé avec 22 points, neuf rebonds, quatre passes décisives et quatre contres, c'est LeBron James qui a une nouvelle fois donné le ton pour son équipe de manière positive avec 28 points (dont 20 en deuxième période), 12 rebonds, huit passes décisives, mais aussi négative avec six pertes de balle (dont cinq en première période).
Première balle de match vendredi pour les Lakers
Les fans californiens peuvent également remercier leurs joueurs de rôle qui ont apporté chacun leur tour dans ce match où Miami n'a jamais lâché prise (neuf points d'écart au maximum). Mention spéciale pour Kentavious Caldwell-Pope qui a réalisé, et de loin, son meilleur match de la finale (et des play-offs?) avec 15 points et cinq passes décisives, tranchant à trois points quand il le fallait (notamment pour redonner de l'air à son équipe à 93-88, 46e) mais aussi dans la raquette. Rajon Rondo, malgré une réussite minime (1/7 au tir et deux points), a joué un rôle non négligeable avec deux rebonds offensifs et un ballon volé importants, ainsi que cinq offrandes pour ses coéquipiers.
La feuille de match
Pour Miami, le retour de Bam Adebayo (Goran Dragic est toujours out) n'aura pas suffi à inverser la tendance en faveur du Heat. Le pivot s'est montré assez efficace (15 points à 6/8 au tir et sept rebonds) mais il a toujours manqué un petit quelque chose aux Floridiens qui ont le plus souvent couru après le score et n'ont jamais pu prendre le match à leur compte. Lorsque Jimmy Butler, moins exceptionnel que dimanche mais pas loin du triple double (22 points, 10 rebonds, neuf passes décisives), a remis les deux équipes à égalité (83-83, 42e), Los Angeles avait la réponse via, notamment, James qui a fait parler sa puissance sous le panier pour marquer et obtenir des fautes (réussissant un bon 10/12 aux lancers).
Le Heat n'a, désormais, plus le droit à l'erreur. Et devra réussir une performance historique pour soulever le trophée Larry-O'Brien puisque dans toute l'histoire, une seule équipe a été sacrée, après avoir été menée 3-1 en finale. Il s'agissait des Cleveland Cavaliers de LeBron James, en 2016. Les deux équipes vont désormais avoir deux journées de ''repos'', le match 5, et la première ''balle de match'' des Lakers étant programmé dans la nuit de vendredi à samedi.