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NON ! HALTE A LA TROMPERIE ET A LA MANIPULATION ! (Par Me Djibril War)


NON ! HALTE A LA TROMPERIE ET A LA MANIPULATION ! (Par Me Djibril War)

Le 20 Mars, le peuple du Sénégal, seul souverain sera consulté pour exercer directement par la voie du référendum son droit civique constitutionnel et accomplir son devoir citoyen. Les sénégalais devront se prononcer par un vote pour le OUI ou pour le NON sur le projet de réforme portant sur quinze points qui vont bien influer dans leur destin  qui se conjugue avec celui de la Nation à tous les niveaux :  

La modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique ; la participation des candidats indépendants à tous les types d’élection ; la promotion de la gouvernance locale et du développement territorial par la création du Haut Conseil des collectivités territoriales ; la reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens : droits à un environnement sain, droit sur leur patrimoine foncier et leurs ressources  naturelles ; le renforcement de la citoyenneté par la consécration de devoirs du citoyen ; la restauration du quinquennat pour le mandat présidentiel, qui va ramener désormais de manière définitive la durée du mandat de sept à cinq; le renforcement des droits de l’opposition et de son Chef ; 
la représentation des Sénégalais de l’Extérieur à l’Assemblée Nationale par des députés à eux dédiés ; l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale en matière de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques ; la soumission au Conseil constitutionnel des lois organiques pour le contrôle de constitutionnalité avant leur promulgation ; l’augmentation du nombre des membres du Conseil constitutionnel de 5 à 7 ; la désignation par le Président de l’Assemblée nationale de 2 des 7 membres du Conseil Constitutionnel ; l’élargissement des compétences du Conseil constitutionnel pour donner des avis et connaître des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’Appel ; la constitutionnalisation des principes de la décentralisation et de la déconcentration ; l’intangibilité des dispositions relatives, au mode d’élection, la durée et le nombre de mandats consécutifs du Président de la République. 
 

  

A la lecture et à l’analyse de ces points, le constat est qu’ils sont tous aussi importants les uns que les autres. Mais à entendre le discours des leaders du Non, on croirait que le référendum ne concerne exclusivement que sur les  points 4, 6, 15 relatifs à la reconnaissance des droits nouveaux aux citoyens, qu’ils ont dénaturé, tronqué, falsifié  à dessein pour tromper les honnêtes citoyens, abuser de leur bonne foi pour arriver à leur fin : satisfaire leur unique ambition obsessionnelle d’exercer le pouvoir, peu importe les moyens. Faute d’arguments, ces derniers ont concocté  dans la cuisine de leur imagination très fertile, de l’amoral sans limite, des menus infects et fétides pour leurs compatriotes très croyants, du genre : «  La légalisation de l’homosexualité avec les droits nouveaux, l’atteinte à l’Islam par la future ( ?)  Loi sur la laïcité,  restaurer la  non limitation du mandat présidentiel à deux. » 

 « Par devoir de vérité, nous ferons notre ce conseil d’un penseur : «  Si tu peux entendre la vérité travestie par des gueux pour exciter des sots, d’entendre de leur bouche folle mentir sur toi, sans à ton tour mentir d’un seul mot, tu seras un homme mon fils. » (R Kipling). Il est bon de rappeler que sur ces  15 points, les 13 sont   tirés des 18 conclusions, des Assises Nationales et de la Commission Nationale pour la Réforme des Institutions présidées par le Doyen Amadou Makhtar MBOW avec une équipe de patriotes de diverses compétences ayant une expérience et une expertise avérées. 

La plupart des responsables politiques ou leaders, comble de paradoxe, qui proclament aujourd’hui NON, ont été parties signataires des conclusions des Assises Nationales, s’ils n’étaient membres de la coalition Benno Bokk Yakaar qui avait conçu un programme bâti sur le Yonnou Yokouté et les Conclusions des Assises. 

Nous allons surtout nous appesantir sur les points 4, 6 et 15 qui constituent le socle, le fer de lance de leurs arguties.  

Avec le point 4 du projet de réforme relatif à la reconnaissance de nouveaux droits citoyens , le Président de la République voudrait rendre effectifs pour de bon, en étendant leur contenu, leur champ d’application, leur caractère obligatoire pour le Sénégal de ces nouveaux droits, plus connus sous le nom de « droits de nouvelle génération » ( droit au travail, à la santé, à l’éducation, à la nourriture, à l’eau, à des installations sanitaires, au logement, à la sécurité sociale, à un environnement sain et à la culture qui, jusqu’ ici étaient consacrés en partie de manière sommaire par la présente Constitution ( Art 8) et par le Protocole Facultatif relatif au Pacte International, relatif aux droits économiques, sociaux  et culturels adoptée par la résolution 8/2 du 18 juin 2008 auquel le Sénégal est partie signataire. Avec la découverte d’importants gisements de ressources naturelles du sol, du sous-sol  en pétrole, gaz (nouveau gisement confirmé par la Bourse de New York), minerais de très bonne qualité, cette disposition constitutionnelle vient bien à son heure au regard des enjeux. Leur mise en valeur devra bien avoir un impact positif certain dans la vie de tous les citoyens, des villes comme des campagnes, en réduisant les écarts, la pauvreté par une répartition équitable des biens publics dans leur usage, et dans leur jouissance conformément au programme du Yonnou Yokkouté, du Plan Sénégal Emergent à travers la transformation structurelle de l’économie par une satisfaction totale des besoins domestiques et industriels en énergie. C’est pour prévenir contre une exploitation contraire à l’intérêt national et à une répartition inéquitable de ces ressources, des terres, comme ce fut le cas dans de nombreux Etats africains très riches en ressources (or, diamant, pétrole) mais qui ne sont pas encore sortis hélas de la pauvreté, du sous-développement à cause des conflits, que cette réforme a été proposée au peuple sénégalais par le Président de la République pour son adoption par le OUI lors du référendum du 20 mars 2016. Et que dire d’autre ? Sinon rendre grâce à DIEU le Tout Puissant d’avoir accepté les prières de nos saints, religieux de tout bord et exaucé le vœu de la majorité des sénégalais en nous faisant don de cette manne divine venue au bon moment, en confiant la gestion de notre pays à un homme pieux, droit intègre de surcroît ingénieur géologue qui connaît bien le sol, le sous-sol, le pétrole, le gaz, les minerais. Hasard ou suprême prodige ? Dans tous les cas, cette réforme vient consacrer la « Justiciabilité » des droits économiques, sociaux et culturels.  Elle donnera aussi une force contraignante aux dispositions de ce présent article sur les droits économiques, sociaux et politiques, en permettant notamment à tout citoyen dont les droits ci énumérés ont été violés, d’obtenir justice au niveau des juridictions  nationales et aux besoins de porter plainte devant les juridictions internationales. 

Où se trouve l’homosexualité dans ce point de réforme ?  Nulle part. 

Elle n’existe que dans la tête de ceux qui tirent des profits considérables de cette propagande aliénante très intéressée,  perverse et malsaine qui est même en train de banaliser l’homosexualité dans l’esprit des jeunes. Comble de paradoxe, dans ce lot on distingue certains mouvements, groupes, partisans du non comme la Raddho, Amnesty, Yen A Marre, des consultants, des conseillers juridiques qui ont pour mission de défendre les droits des minorités, ceux des homosexuels compris, s’ils ne tirent l’essentiel de leurs ressources et de leurs activités de formation, séminaires par des subventions de leurs activités. 

Concernant le point 5 de la réforme  pour la restauration du quinquennat pour le mandat présidentiel qui va ramener désormais de manière définitive la durée du mandat de 7 à 5 ans, les partisans du Non ne sont guère préoccupés par les enjeux qui se ramènent pour eux à leur désir unique : son application immédiate au Président Macky SALL ou rien ! 

Les motifs  imparables, à la base de la juste  décision du Conseil Constitutionnel n’ont, jusqu’ici été contestés par les voix autorisées en la matière  « la disposition transitoire prévue à l'article 27 dans la rédaction que lui donne l'article 6 du projet et au terme de laquelle, " cette disposition s'applique au mandat en cours" doit être supprimée ». 

« Car elle n'est conforme ni à l'esprit de la Constitution, ni à la pratique constitutionnelle, la loi nouvelle sur la durée du mandat du Président de la République ne pouvant s'appliquer au mandat en cours. » 

  

Poussés par  le même élan de folie collective, certains leaders du Non, sans désemparer, à l’unisson et sans frisson ont soutenu que le Président de la République n’était pas lié par l’avis du Conseil Constitutionnel dont « il  pouvait bien se passer et au besoin même, démissionner pour respecter sa parole. » 

Cette invite à monsieur le Président de la République qui jure avec le principe sacro-saint  républicain du respect de la justice, de ses décisions est-elle digne de la part de responsables qui aspirent à gouverner un jour notre pays? 

Doit-on rappeler à ces responsables que le Président de la République est le gardien de la Constitution et le garant du fonctionnement régulier des Institutions ? 

  

Le Président de la République est toujours constant dans son esprit républicain et l'a confirmé lorsque le Conseil Constitutionnel  avait jugé que le Président Abdoulaye WADE pouvait bien se présenter à un troisième mandat.  

Il était le seul candidat à se soumettre à la décision du Conseil Constitutionnel et à aller battre campagne dans tout le Sénégal. 

A ceux qui disent  que le Président Macky Sall a commis un reniement, le "WakhWahète" » nous répondons avec aise que le souhait, la promesse, l'engagement du Président ne sont pas au-dessus de la décision du Conseil Constitutionnel et de la Constitution 

 Le Président Macky Sall, en vertu de l'article 37 de la Constitution a prêté serment devant le Conseil Constitutionnel. 

"Devant Dieu et devant les hommes et devant la Nation Sénégalaise entière, je jure de remplir fidèlement  la charge de Président  de la République du Sénégal, d'observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, etc." 

Comment le Président pouvait-il ne pas respecter la décision du Conseil Constitutionnel, garant de la Constitution dont il est le Gardien sans violer sa charge et trahir son serment? 

Lorsque le Président avait décidé de supprimer le SENAT, pourtant prévu dans son programme électoral YOONU YOKKOTE  pour des raisons d'économie budgétaire, pourquoi ,n’avait-on  pas alors parlé de Wakh Wahète? Pourtant la suppression du Sénat avait eu de graves conséquences sur ses militants et alliés. 

 Les partisans du NON soutiennent que le Président Macky Sall a fait un acte de reniement, du "WakhWahète" en agitant des slogans du genre : «  GOR THIA WAKHDIA »,  ( Un noble par opposition à l’esclave doit toujours respecter sa parole). D’autres, très distingués dans l’art d’insulter nos pères, mères, marabouts, qui ne nous font plus marrer  aujourd’hui, noyés dans les flots mortels de l’océan de la médiocrité par leurs  congénères, étoiles montantes de dimension internationale, convertis aujourd’hui pour survivre en garçons de course, mercenaires des politiciens,  souillent et profanent par ignorance notre patrimoine historique et culturel en chantant faux NIANI BAGNIA.  

Nous ne pouvons cacher notre peine  d’entendre dans ce Sénégal du  21 ème siècle, des personnes, de surcroît des responsables, qui ambitionnent de gouverner un jour le Sénégal, agiter les démons de l’ostracisme, en  parlant de Nobles par opposition aux autres classes, castes, esclaves. Pour notre part, nous acceptons avec ferveur d’être tous des esclaves de Dieu, le Seul Seigneur et de nos prochains.  Notre slogan c’est : DJAMOU YALE,  SOURGUEU ASKANEWI, NANGOU DOGOL AK NDIGUELOU CHARTOU AK  YONN (Esclaves de Dieu Le Tout Puissant, et soumis à l’Autorité judiciaire et à la Loi). Le  souhait, la promesse, l'engagement du Président ne sont pas au-dessus de la décision du Conseil Constitutionnel et de la Constitution elle-même. 

. La question que l’on devrait plutôt se poser est la suivante : Comment ces leaders  pourront se rendre  un jour au Conseil Constitutionnel dont ils ne respecteront pas ses avis pour présenter leur candidature, reconnaître sa décision et prêter serment s’ils étaient élus Présidents de la République ? 

Pour leurs intérêts personnels, ces partisans du NON ont pris la responsabilité historique de rejeter en bloc tous les points du référendum, au seul motif  inavoué que 2019 est très loin pour eux, pour réaliser leur ambition d’être Présidents de la République. A suivre leur option, si le NON l’emportait, sans parler des autres points de réforme très importants, le mandat du Président serait maintenu à sept ans.  Ce qui dénote de la part de ces derniers une incohérence notoire entre les conséquences de leur rejet et le reproche fait au Président Macky SALL qui voudrait consacrer pour de bon le septennat.   

Concernant le point 15 relatif à l’intangibilité de certaines dispositions, les leaders du camp du Non ont fait de la  « laïcité »  qui ne figure dans aucun des quinze points de cette réforme, leur opium du peuple, en voulant créer le doute dans l’esprit des sénégalais, très attachés à leur foi et à leur religion.  Faute d’arguments, ils versent dans la désinformation, l’intoxication, la calomnie, le mensonge, le dénigrement. Plus grave et suprême péché, au regard de la religion, ils dénient au Président de la République sa foi de musulman et sa croyance en l’islam, sous prétexte de la laïcité consacrée par la Constitution depuis la nuit des temps. Ils le traitent même de partisan de la franc-maçonnerie et de l’avocat de l’homosexualité sous le prétexte saugrenu, burlesque, malhonnête, savamment entretenu par ceux qui s’arrogent le monopole exclusif de «  seuls croyants en Dieu ». 

Pourtant les actes posés  par le Président et ses réalisations au profit  des foyers religieux, qu’ils soient musulmans ou chrétiens au nom de la préservation millénaire du dialogue islamo chrétien, une exception sénégalaise, chantée partout dans le monde sont sans précédent dans l’histoire du Sénégal : 

Face aux ennemis de l’Islam,  aux mouvements terroristes Djihadistes,  Bokko Haram, Etat Islamique, qui ne reconnaissent pas et méprisent l’Islam confrérique, nos Saints Hommes (PSE) qui les incarnent : El hadji Omar, Cheikh Ahmadou Bamba, El hadji Malick SY, Baye NIASS, Seydina Issa LAYE qui sont arrivés au Mali, pays frère, violant , tuant, brûlant des Mosquées, des ouvrages du Coran, détruisant les Mausolées de ces Saints Hommes vénérés, exhumant leurs sépultures au nom d’une idéologie confuse, le Président Macky SALL, en digne fils de l’islam, s’est dressé en première ligne pour défendre l’islam comme religion de paix, de pardon et de tolérance. Si le Président Macky SALL n’avait pas  réagi à temps, notre pays allait subir le même sort. Ceux qui dénoncent la laïcité  comme contraire à l’islam, sont-ils plus musulmans que nos saints hommes, nos vénérés khalifes généraux de nos confréries qui ont enseigné et pratiqué la religion musulmane, comme religion de paix et la tolérance  de son prochain, acceptant la laïcité toujours consacrée par l’actuelle  Constitution ?  Ainsi il a pris la suite du Président Abdou DIOUF avec « l’opération du désert » au Koweït occupé par l’Irak, en mobilisant  nos vaillants Jambars pour défendre les Lieux Saints. Récemment, il était l’invité d’honneur du roi d’Arabie Saoudite où il avait envoyé nos troupes dans le cadre de l’opération « Coup de Tonnerre ». 

S’agissant de l’homosexualité, certains partisans du NON tentent malhonnêtement  de faire croire aux sénégalais qu’elle fait partie des points du Référendum. 

 Faudrait-il juste leur rappeler que Monsieur le Président Macky SALL,  en de nombreuses occasions ici au Sénégal, et ailleurs, aux Etats Unis s’est prononcé clairement sur la question. C’est ainsi que devant la nation,  face au Président Barack OBAMA et à l’opinion internationale, il a toujours déclaré,  d’un ton ferme pour que nul n’en ignore que le Sénégal n’adoptera jamais une Loi légalisant l’homosexualité. En définitive, la réforme proposée ne porte atteinte à aucune valeur religieuse et n’ouvre aucune porte à l’homosexualité. Au contraire, elle ne vise qu’à approfondir notre démocratie et à faire du citoyen sénégalais l’enjeu propre de notre développement dans un Etat solidaire assis sur les principes intemporels d’un Etat de droit. 

Vu les nombreuses réalisations du Président de la République dans tous les domaines économiques, sociaux en quatre ans qui ont valu au Sénégal d’avoir un taux de croissance qui est passé de 2% en 2011 à 6,5%  (Baisse du loyer, de l’impôt, des denrées de première nécessité  ; les chantiers du PSE ; les réalisations du PUDC ; PRACAS ; l’autosuffisance en riz et de la consommation de l’oignon, du riz local baptisé désormais «  Riz Macky » ; l’amélioration de la condition sociale des paysans, bourses sociales, CMU, la carte d’égalité des chances, construction de lycées, Universités, Centres de Santé, éradication des inondations, forte diminution des délestages d’électricité très fréquents jusqu’en l’an 2012, le financement de projets : FONSIS, FONGIP, ANPEJ, certains leaders du camp du Non pouvaient ils l’atteindre sur un terrain autre que celui de la perfidie et la félonie, par dépit et en désespoir de cause ? 

  
Maître Djibril WAR   



Samedi 19 Mars 2016 - 06:39





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