En mettant sur pied l’Alliance des femmes africaines chef de parti (Afacp), les secrétaires générales de ces formations politiques donnent un plus d’altitude à leur ambition.
L’Alliance des femmes africaines chef de parti (Afacp) vient d’être portée sur les fonts baptismaux. Elle est l’œuvre de quelques aventurières qui entendent instaurer «un nouvel ordre politique où la femme cesse d’être un simple faire-valoir pour des hommes politiques rompus à la manipulation». Elles ont pour nom Zahra Iyanne Thiam Diop de l’Union pour le développement du Sénégal/innovation, Ndella Madior Diouf de la Renaissance nationale pour l’unité africaine, Mariam Wone Ly du Parti de la renaissance africaine pour le compte de la délégation du Sénégal. Et de Fadima Bineta Touré du Parti écologique du mali et de Bineta Touré Yansé du Parti guinéen pour le progrès et le développement. Une belle palette de responsables politiques aux ambitions démesurées mais légitimes.
En conférence de presse hier à Dakar, elles ont décliné leurs objectifs. Il s’agit, entre autres, de replacer la femme africaine au cœur du dispositif décisionnel, de mettre en place un dispositif de dialogue, d’œuvrer pour le renforcement des capacités de leurs sœurs, de favoriser l’instauration de la culture démocratique. Zahrane Iyane Thiam et compagnie sont parties d’un simple postulat pour motiver la mise en place de cette structure. A savoir que «les femmes, bien que représentant l’écrasante majorité de la population, sont juste confinées à des rôles secondaires et accèdent rarement aux sphères de la décision». Pour elles, cette situation doit changer. A leur avis, les femmes doivent s’engager plus qu’elles ne le sont aujourd’hui dans l’arène politique. Aussi, encouragent-elles leurs consœurs à s’impliquer davantage en dépit des divergences.
Le fait que les animateurs de l’Afacp viennent d’horizons divers, que certaines soient dans des mouvances du pouvoir ou encore dans l’opposition, est une source de motivation supplémentaire et une richesse à leurs yeux. «C’est parce que nous sommes différentes que nous sommes ensemble», dira Mariam Wone Ly qui fait sa première apparition publique depuis la fameuse débâcle de son mentor, le candidat Wade. «C’est parce que nous sommes dispersées que nos droits ne sont pas respectés. Lors des dernières élections législatives, on ne m’a attribué que 8000 voix. Ensemble, unies nous relèverons le défi», propose Ndella Diouf.
L’afacp a rendu un hommage appuyé «aux organisations non gouvernementales qui ont offert une tribune aux femmes et leur ont ainsi permis de s’exprimer». Zahra Iyanne Thiam et compagnie ont clôt leur conférence de presse par un appel retentissant à la mobilisation générale. «Nous lançons un appel à toutes les forces de l’Afrique, dans le cadre d’une solidarité agissante et d’un patriotisme conséquent et inébranlable en vue de la réalisation de cette action d’ensemble, qui permette aux africaines de s’affirmer davantage de façon cohérente», demande-t-elle.
L’Alliance des femmes africaines chef de parti (Afacp) vient d’être portée sur les fonts baptismaux. Elle est l’œuvre de quelques aventurières qui entendent instaurer «un nouvel ordre politique où la femme cesse d’être un simple faire-valoir pour des hommes politiques rompus à la manipulation». Elles ont pour nom Zahra Iyanne Thiam Diop de l’Union pour le développement du Sénégal/innovation, Ndella Madior Diouf de la Renaissance nationale pour l’unité africaine, Mariam Wone Ly du Parti de la renaissance africaine pour le compte de la délégation du Sénégal. Et de Fadima Bineta Touré du Parti écologique du mali et de Bineta Touré Yansé du Parti guinéen pour le progrès et le développement. Une belle palette de responsables politiques aux ambitions démesurées mais légitimes.
En conférence de presse hier à Dakar, elles ont décliné leurs objectifs. Il s’agit, entre autres, de replacer la femme africaine au cœur du dispositif décisionnel, de mettre en place un dispositif de dialogue, d’œuvrer pour le renforcement des capacités de leurs sœurs, de favoriser l’instauration de la culture démocratique. Zahrane Iyane Thiam et compagnie sont parties d’un simple postulat pour motiver la mise en place de cette structure. A savoir que «les femmes, bien que représentant l’écrasante majorité de la population, sont juste confinées à des rôles secondaires et accèdent rarement aux sphères de la décision». Pour elles, cette situation doit changer. A leur avis, les femmes doivent s’engager plus qu’elles ne le sont aujourd’hui dans l’arène politique. Aussi, encouragent-elles leurs consœurs à s’impliquer davantage en dépit des divergences.
Le fait que les animateurs de l’Afacp viennent d’horizons divers, que certaines soient dans des mouvances du pouvoir ou encore dans l’opposition, est une source de motivation supplémentaire et une richesse à leurs yeux. «C’est parce que nous sommes différentes que nous sommes ensemble», dira Mariam Wone Ly qui fait sa première apparition publique depuis la fameuse débâcle de son mentor, le candidat Wade. «C’est parce que nous sommes dispersées que nos droits ne sont pas respectés. Lors des dernières élections législatives, on ne m’a attribué que 8000 voix. Ensemble, unies nous relèverons le défi», propose Ndella Diouf.
L’afacp a rendu un hommage appuyé «aux organisations non gouvernementales qui ont offert une tribune aux femmes et leur ont ainsi permis de s’exprimer». Zahra Iyanne Thiam et compagnie ont clôt leur conférence de presse par un appel retentissant à la mobilisation générale. «Nous lançons un appel à toutes les forces de l’Afrique, dans le cadre d’une solidarité agissante et d’un patriotisme conséquent et inébranlable en vue de la réalisation de cette action d’ensemble, qui permette aux africaines de s’affirmer davantage de façon cohérente», demande-t-elle.