Pour décongestionner le Port autonome de Dakar, le gouvernement avait décidé d’ériger une infrastructure à Ndayane dans le département de Mbour. C’est Dubaï port world Dakar qui a en charge sa réalisation. La société a signé, en 2007, un engagement contractuel afin de concevoir, financer, construire, opérer et maintenir le Port du Futur qui sera érigé à Ndayane. La première phase sera fonctionnelle en 2021. Les études d’impact environnemental, social et marin sont suffisamment avancées. Le démarrage des travaux est prévu au courant du quatrième semestre de 2018. D’ici fin 2021, il devra être fonctionnel. L'Association Ndoucoumane pour la défense de l'écologie des sites de Yenne, Toubab Dialaw et Popenguine s'oppose au projet de construction.
L'association, qui alerte sur les probables conséquences d'un projet « dangereux », craint même des « désastres » similaires à ceux causés par la brèche à Saint-Louis. Entre autres, l'élévation du niveau de la mer, le déplacement de populations. Plusieurs infrastructures sont déjà menacées, avertissent ses membres. Avec l'installation de ce port, plusieurs sites de reproduction d'espèces de mammifères rarissimes risquent de disparaître, soutiennent nos sources. Elles ajoutent que l'impact sera également humain et social "Ce sont des milliers de Sénégalais qui devront déménager. Il y a également l'impact de l'océan qui va donner certainement dans les prochaines années, ce qu'on a déjà vu à Saint-Louis. Cet endroit est un endroit paradisiaque et nous pensons que le port de Bargny-Sendou suffit largement. A sept ou huit kilomètres, il ne faudrait pas faire un autre port. Il y a des impacts terribles. Le pèlerinage (marial) de Popenguine est menacé, ont-ils avancé, en outre. Le tout, pour dire que les populations de Ndayane ont dit NON à ce projet. En incursion à Ndayane, Dakaractu a voulu en savoir un peu plus. A Ndayane, il existe trois associations, dans lesquelles se retrouvent la quasi-totalité des populations. Le Comité d’initiative pour la défense de l’intérêt de Ndayane, l’association des jeunes de Ndayane et l’association « wa djuma dji », ont la légitimité pour parler au nom des populations de Ndayane. Eux disent OUI au projet, non sans militer pour des mesures d’accompagnement.
L'association, qui alerte sur les probables conséquences d'un projet « dangereux », craint même des « désastres » similaires à ceux causés par la brèche à Saint-Louis. Entre autres, l'élévation du niveau de la mer, le déplacement de populations. Plusieurs infrastructures sont déjà menacées, avertissent ses membres. Avec l'installation de ce port, plusieurs sites de reproduction d'espèces de mammifères rarissimes risquent de disparaître, soutiennent nos sources. Elles ajoutent que l'impact sera également humain et social "Ce sont des milliers de Sénégalais qui devront déménager. Il y a également l'impact de l'océan qui va donner certainement dans les prochaines années, ce qu'on a déjà vu à Saint-Louis. Cet endroit est un endroit paradisiaque et nous pensons que le port de Bargny-Sendou suffit largement. A sept ou huit kilomètres, il ne faudrait pas faire un autre port. Il y a des impacts terribles. Le pèlerinage (marial) de Popenguine est menacé, ont-ils avancé, en outre. Le tout, pour dire que les populations de Ndayane ont dit NON à ce projet. En incursion à Ndayane, Dakaractu a voulu en savoir un peu plus. A Ndayane, il existe trois associations, dans lesquelles se retrouvent la quasi-totalité des populations. Le Comité d’initiative pour la défense de l’intérêt de Ndayane, l’association des jeunes de Ndayane et l’association « wa djuma dji », ont la légitimité pour parler au nom des populations de Ndayane. Eux disent OUI au projet, non sans militer pour des mesures d’accompagnement.