Ndella Diouf affiche clairement ses ambitions en se posant comme l’unique femme tête de liste parmi les 24 coalitions et partis en lice pour les législatives du 1-er juillet prochain.
Conduisant la liste de la coalition ‘’Taxawu Askanwi’’, Ndella Diouf n’entend surtout pas jouer les seconds rôles dans la future représentation populaire. A ce propos, la dame au regard perçant vise haut, très haut : le perchoir de la prochaine législature.
‘’Mon objectif ne peut être que la présidence de l’Assemblée nationale. On parle de parité, non ? Qui est la seule femme tête de liste ?’’, lance-t-elle avant d’ajouter : ‘’c’est une évidence que je sois présidente de l’Assemblée le 1-er juillet’’.
‘’Je dirais jamais, à défaut d’être présidente de l’Assemblée nationale, je serais vice-présidente. Je ferai tout pour réussir mon pari de diriger la future institution parlementaire’’, martèle Ndella Diouf dans un accent à la fois sérieux et serein.
Agée de 45 ans, elle se définit comme une ‘’vraie dakaroise’’ qui ne renie pas pour autant ses origines sérères qui la replongent dans le Sine. ‘’Je suis née à Dakar plus précisément à l’hôpital principal, j’ai grandi à Dakar, j’y ai fait mes études (…) mon père est né à Fimela, ma mère à Tataguine. Il m’arrive d’aller dans ces villages pour mieux coller à mes origines’’, a-t-elle expliqué.
Mariée et mère de deux enfants, Ndella Diouf par ailleurs directrice de la station radio ‘’Saphir FM’’ croit dur comme fer que la parité instaurée dans les fonctions électives, va jouer en faveur de la liste qu’elle dirige.
‘’Sur les 24 bulletins de vote, il y a une seule femme, c’est Ndella Diouf (…) N’est-ce pas il y a un homme au palais ? Donc, il y’aura une femme à l’Assemblée (nationale)’’, confie-t-elle à l’APS.
Annoncée plusieurs fois comme candidate dans différentes élections, Ndella, comme la surnomment ses proches, n’a jamais pu aller au bout de sa logique politique parce que ‘’des situations particulières’’ ont souvent contrecarré ses projets.
‘’Déjà en 2000, j’avais annoncé ma candidature pour la présidentielle, mais la SONATEL avait bloqué mes chèques, je n’ai pas pu payer la caution (…) en 2007 je voulais me présenter mais Abdoulaye (Ndlr, Wade), avait couplé puis découplé les élections (…). Lors de la présidentielle de 2012, j’étais partante, mais entre temps j’ai perdu ma mère et je ne voulais pas traumatiser mon père’’, énumère-t-elle dans un ton où on sent le résolution de prendre cette fois-ci une revanche sur le sort.
Appelée aussi Ndella Madior Diouf, en référence à son père qui est universitaire et secrétaire général du RND, la tête de liste de la coalition ‘’Taxawu Askanwi’’ rappelle à qui veut l’entendre qu’elle n’est pas seulement fille d’un universitaire, mais une ‘’intello’’ au cursus respectable.
‘’Après mon préscolaire dans des établissements de la croix rouge, je suis allée au lycée John Fitzgerald Kennedy où j’ai obtenu mon bac avec mention –assez bien-, j’ai intégré la faculté de médecine de l’université de Dakar et je suis médecin de formation’’, signale-t-elle avant d’ajouter : ‘’il ne me reste que ma thèse, mais tôt ou tard je vais la soutenir parce qu’il y’a pas de délai pour cela’’.
Au sujet de ses rapports avec son père, Ndella se veut formelle : la politique et la famille c’est deux choses différentes. ‘’Mon papa et moi on ne parle même pas de politique à table parce qu’il pense que j’étais une espionne de l’ancien président Abdoulaye Wade’’, sourit-elle avant de lever un coin du voile sur son engagement politique.
‘’Mon père me disait +pourquoi tu veux aller à l’Assemblée nationale, alors que tu peux payer dix députés+, je lui ai répondu que +mon engagement politique prime sur la logique financière parce que mon ambition est de participer à la restructuration de mon pays+’’, lâche-t-elle fermement.
Conduisant la liste de la coalition ‘’Taxawu Askanwi’’, Ndella Diouf n’entend surtout pas jouer les seconds rôles dans la future représentation populaire. A ce propos, la dame au regard perçant vise haut, très haut : le perchoir de la prochaine législature.
‘’Mon objectif ne peut être que la présidence de l’Assemblée nationale. On parle de parité, non ? Qui est la seule femme tête de liste ?’’, lance-t-elle avant d’ajouter : ‘’c’est une évidence que je sois présidente de l’Assemblée le 1-er juillet’’.
‘’Je dirais jamais, à défaut d’être présidente de l’Assemblée nationale, je serais vice-présidente. Je ferai tout pour réussir mon pari de diriger la future institution parlementaire’’, martèle Ndella Diouf dans un accent à la fois sérieux et serein.
Agée de 45 ans, elle se définit comme une ‘’vraie dakaroise’’ qui ne renie pas pour autant ses origines sérères qui la replongent dans le Sine. ‘’Je suis née à Dakar plus précisément à l’hôpital principal, j’ai grandi à Dakar, j’y ai fait mes études (…) mon père est né à Fimela, ma mère à Tataguine. Il m’arrive d’aller dans ces villages pour mieux coller à mes origines’’, a-t-elle expliqué.
Mariée et mère de deux enfants, Ndella Diouf par ailleurs directrice de la station radio ‘’Saphir FM’’ croit dur comme fer que la parité instaurée dans les fonctions électives, va jouer en faveur de la liste qu’elle dirige.
‘’Sur les 24 bulletins de vote, il y a une seule femme, c’est Ndella Diouf (…) N’est-ce pas il y a un homme au palais ? Donc, il y’aura une femme à l’Assemblée (nationale)’’, confie-t-elle à l’APS.
Annoncée plusieurs fois comme candidate dans différentes élections, Ndella, comme la surnomment ses proches, n’a jamais pu aller au bout de sa logique politique parce que ‘’des situations particulières’’ ont souvent contrecarré ses projets.
‘’Déjà en 2000, j’avais annoncé ma candidature pour la présidentielle, mais la SONATEL avait bloqué mes chèques, je n’ai pas pu payer la caution (…) en 2007 je voulais me présenter mais Abdoulaye (Ndlr, Wade), avait couplé puis découplé les élections (…). Lors de la présidentielle de 2012, j’étais partante, mais entre temps j’ai perdu ma mère et je ne voulais pas traumatiser mon père’’, énumère-t-elle dans un ton où on sent le résolution de prendre cette fois-ci une revanche sur le sort.
Appelée aussi Ndella Madior Diouf, en référence à son père qui est universitaire et secrétaire général du RND, la tête de liste de la coalition ‘’Taxawu Askanwi’’ rappelle à qui veut l’entendre qu’elle n’est pas seulement fille d’un universitaire, mais une ‘’intello’’ au cursus respectable.
‘’Après mon préscolaire dans des établissements de la croix rouge, je suis allée au lycée John Fitzgerald Kennedy où j’ai obtenu mon bac avec mention –assez bien-, j’ai intégré la faculté de médecine de l’université de Dakar et je suis médecin de formation’’, signale-t-elle avant d’ajouter : ‘’il ne me reste que ma thèse, mais tôt ou tard je vais la soutenir parce qu’il y’a pas de délai pour cela’’.
Au sujet de ses rapports avec son père, Ndella se veut formelle : la politique et la famille c’est deux choses différentes. ‘’Mon papa et moi on ne parle même pas de politique à table parce qu’il pense que j’étais une espionne de l’ancien président Abdoulaye Wade’’, sourit-elle avant de lever un coin du voile sur son engagement politique.
‘’Mon père me disait +pourquoi tu veux aller à l’Assemblée nationale, alors que tu peux payer dix députés+, je lui ai répondu que +mon engagement politique prime sur la logique financière parce que mon ambition est de participer à la restructuration de mon pays+’’, lâche-t-elle fermement.