Il y a un an, la célèbre artiste comédienne, Ndèye Khady quittait les planches. L’actrice principale de la pièce «Ibra Italien» et membre de la troupe «Daraay Kocc» serait gravement malade. L’information a été donnée, le 8 mars, par la Directrice de la Rts, Mme Gnagna Sidibé à l’occasion de la journée internationale de la Femme. Ainsi, elle avait lancé un appel à tous ceux qui pourraient se rapprocher de Daraay Kocc et l’aider. « J’ai appris qu’elle était très souffrante et qu’il fallait l’appuyer» a-t-elle dit dans une émission avant de poursuivre : « Cela m’a touchée. Je me disais que j’allais trouver l’occasion de lancer un appel pour un appui à cette brillante actrice de théâtre». Un autre artiste comédien signalera : « J’ai entendu dire qu’elle a perdu la voix, qu’elle avait été hospitalisée à Le Dantec, avant de s’installer chez sa sœur. Jointe au téléphone, la sœur de Ndèye Khady dira au bout du fil : « Elle est malade, mais nous ne voulons pas que sa maladie soit médiatisée. Si de bonnes volontés veulent la soutenir, elles peuvent venir chez nous. Elles seront les bienvenus». Le président de l’ARCOTS acquiesce : «Sa sœur a raison car ce n’est pas une bonne communication, les gens ne doivent pas voir ça ». A l’en croire quand, il a commencé à prendre les rênes de ARCOTS suite au décès de Thierno Ndiaye Doss qui était le président, la première pensée a été pour les malades dont le premier est Ibrahima Gning de Daraay Kocc - qui a joué dans « Les 4 vieillards dans le vent». « Le ministre de la Culture et du Tourisme Youssou Ndour faisait une visite au centre culturel Blaise Senghor. On m’y a soufflé qu’Ibrahima Gning est malade et fatigué et que je devais lui en parler. Il a été très sensible et Diarra le directeur des arts est allé voir Gning. Non seulement il l’a trouvé malade mais il ne voit plus et est à moitié paralysé. Cet homme avec tout ce qu’il a investi dans ce pays ne mérite pas ça », a-t-il souligné. Toutefois, Lamine Ndiaye dit avoir dit à M.Diarra de transmettre le dossier de Ndèye Khady auprès du ministre. Néanmoins, le président avance que si l’ARCOTS était consciente de sa mission, il n y aurait pas de problème. «Au début, on ne faisait que parler, au lieu de lancer les ateliers de formation, innover et aider financièrement les artistes démunis et malades». Le comédien indexe les querelles crypto-personnelles et, généralement le faible niveau d’instruction des membres de l’association et autres opportunisme.
A.FAYE
Le Pays au Quotidien