L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, âgé de 94 ans, a entamé samedi son troisième jour à l'hôpital où il récupère d'une nouvelle infection pulmonaire, les autorités se montrant plutôt optimistes malgré l'absence de nouvelles fraîches.
"Je n'ai encore rien. (...) Rien de nouveau pour l'instant", a indiqué à l'AFP samedi matin Mac Maharaj le porte-parole de la présidence sud-africaine, seul habilité à communiquer sur l'état de santé du plus illustre patient du pays.
"Je ne sais pas quand les médecins vont m'appeler, mais il vont m'appeler, ils ont promis qu'il m'appelleraient", a-t-il ajouté, s'en tenant à l'unique communiqué qu'il avait publié vendredi en début d'après-midi.
Mac Maharaj avait assuré que Nelson Mandela "a bon moral (...) et fait des progrès constants", sans autres détails.
Interrogé par l'AFP, il s'était félicité de ces "bonnes nouvelles", soulignant qu'il convient toutefois de rester "prudent" en raison du grand âge de Mandela, qui fut son compagnon de détention.
Il avait indiqué jeudi que le héros national réagissait bien à son traitement, quelques heures après son hospitalisation dans la nuit de mercredi à jeudi.
Tant Mandla Mandela, le petit fils de l'icône de la lutte anti-apartheid, que Winnie Madikizela-Mandela, son ex-femme, ont déclaré vendredi qu'il allait bien, évoquant des "examens médicaux". Le président sud-africain Jacob Zuma avait auparavant assuré qu'il n'y avait pas de raison particulière de s'alarmer.
Le président Zuma n'a pas bouleversé son programme. Il a par exemple annoncé qu'il se rendrait au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) consacré à la situation en Centrafrique, mardi à N'Djamena (Tchad). Treize soldats sud-africains avaient trouvé la mort le 24 mars lors de la prise de Bangui par les rebelles du Séléka, suscitant une vive polémique en Afrique du Sud.
L'emplacement de l'hôpital tenu secret
Mac Maharaj n'a rien voulu dire sur le nom de l'établissement où a été admis Nelson Mandela mercredi soir. Sans doute à Johannesburg - où il réside, complètement retiré, quand il n'est pas à Qunu (sud), le village de son enfance- ou à Pretoria, à 60 km, où il avait passé ses derniers séjours à l'hôpital.
"Certains pensent que nous devrions dévoiler l'emplacement de l'hôpital: nous ne l'avons pas fait, très consciemment, parce que nous voulons nous assurer que les médecins se concentrent sur leur travail, etnous voulons protéger son intimité", a relevé le porte-parole de la présidence sud-africaine.
Quelques journalistes se sont installés devant la résidence de Nelson Mandela à Johannesburg - où la situation était par ailleurs très calme -, ainsi qu'aux abord de plusieurs hôpitaux des deux villes où il pourrait se trouver.
La torpeur du long weekend pascal n'a pas pour autant été particulièrement troublée, l'Afrique du Sud vivant au ralenti. Les fidèles ont prié pour "Madiba" --le nom de clan de Mandela, devenu un surnom affectueux-- pendant les célébration du Vendredi Saint dans les églises du pays, alors que les voeux de rétablissement affluaient.
Le club de football anglais de Sunderland va par ailleurs dédier sa rencontre de samedi soir contre Manchester United au grand homme, dans le cadre d'un nouveau partenariat avec la Fondation Nelson Mandela, appelant les spectateurs à donner 2 livres (2,40 euros) chacun à cette oeuvre chargée de faire vivre l'héritage du héros de la lutte anti-apartheid.
Nelson Mandela avait déjà été hospitalisé en janvier 2011 puis en décembre 2012 pour des infections de même nature, probablement liées aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il avait passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l'apartheid.
Libéré en 1990, il a reçu en 1993 le prix Nobel de la paix pour avoir su mener à bien les négociations en vue d'installer une démocratie multiraciale en Afrique du Sud, conjointement avec le dernier président du régime de l'apartheid, Frederik de Klerk.
Mandela a été de 1994 à 1999 le premier président noir de son pays.
Sa santé devenant de plus en plus fragile, il vit complètement retiré depuis plusieurs années, et n'est plus apparu en public depuis la finale de la Coupe du monde de football, en juillet 2010 à Johannesburg.
"Je n'ai encore rien. (...) Rien de nouveau pour l'instant", a indiqué à l'AFP samedi matin Mac Maharaj le porte-parole de la présidence sud-africaine, seul habilité à communiquer sur l'état de santé du plus illustre patient du pays.
"Je ne sais pas quand les médecins vont m'appeler, mais il vont m'appeler, ils ont promis qu'il m'appelleraient", a-t-il ajouté, s'en tenant à l'unique communiqué qu'il avait publié vendredi en début d'après-midi.
Mac Maharaj avait assuré que Nelson Mandela "a bon moral (...) et fait des progrès constants", sans autres détails.
Interrogé par l'AFP, il s'était félicité de ces "bonnes nouvelles", soulignant qu'il convient toutefois de rester "prudent" en raison du grand âge de Mandela, qui fut son compagnon de détention.
Il avait indiqué jeudi que le héros national réagissait bien à son traitement, quelques heures après son hospitalisation dans la nuit de mercredi à jeudi.
Tant Mandla Mandela, le petit fils de l'icône de la lutte anti-apartheid, que Winnie Madikizela-Mandela, son ex-femme, ont déclaré vendredi qu'il allait bien, évoquant des "examens médicaux". Le président sud-africain Jacob Zuma avait auparavant assuré qu'il n'y avait pas de raison particulière de s'alarmer.
Le président Zuma n'a pas bouleversé son programme. Il a par exemple annoncé qu'il se rendrait au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) consacré à la situation en Centrafrique, mardi à N'Djamena (Tchad). Treize soldats sud-africains avaient trouvé la mort le 24 mars lors de la prise de Bangui par les rebelles du Séléka, suscitant une vive polémique en Afrique du Sud.
L'emplacement de l'hôpital tenu secret
Mac Maharaj n'a rien voulu dire sur le nom de l'établissement où a été admis Nelson Mandela mercredi soir. Sans doute à Johannesburg - où il réside, complètement retiré, quand il n'est pas à Qunu (sud), le village de son enfance- ou à Pretoria, à 60 km, où il avait passé ses derniers séjours à l'hôpital.
"Certains pensent que nous devrions dévoiler l'emplacement de l'hôpital: nous ne l'avons pas fait, très consciemment, parce que nous voulons nous assurer que les médecins se concentrent sur leur travail, etnous voulons protéger son intimité", a relevé le porte-parole de la présidence sud-africaine.
Quelques journalistes se sont installés devant la résidence de Nelson Mandela à Johannesburg - où la situation était par ailleurs très calme -, ainsi qu'aux abord de plusieurs hôpitaux des deux villes où il pourrait se trouver.
La torpeur du long weekend pascal n'a pas pour autant été particulièrement troublée, l'Afrique du Sud vivant au ralenti. Les fidèles ont prié pour "Madiba" --le nom de clan de Mandela, devenu un surnom affectueux-- pendant les célébration du Vendredi Saint dans les églises du pays, alors que les voeux de rétablissement affluaient.
Le club de football anglais de Sunderland va par ailleurs dédier sa rencontre de samedi soir contre Manchester United au grand homme, dans le cadre d'un nouveau partenariat avec la Fondation Nelson Mandela, appelant les spectateurs à donner 2 livres (2,40 euros) chacun à cette oeuvre chargée de faire vivre l'héritage du héros de la lutte anti-apartheid.
Nelson Mandela avait déjà été hospitalisé en janvier 2011 puis en décembre 2012 pour des infections de même nature, probablement liées aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il avait passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l'apartheid.
Libéré en 1990, il a reçu en 1993 le prix Nobel de la paix pour avoir su mener à bien les négociations en vue d'installer une démocratie multiraciale en Afrique du Sud, conjointement avec le dernier président du régime de l'apartheid, Frederik de Klerk.
Mandela a été de 1994 à 1999 le premier président noir de son pays.
Sa santé devenant de plus en plus fragile, il vit complètement retiré depuis plusieurs années, et n'est plus apparu en public depuis la finale de la Coupe du monde de football, en juillet 2010 à Johannesburg.