Neymar a évoqué son état psychologique après l’élimination en Coupe du Monde : rien ne va plus. Il ne digère pas, Neymar. Quelques heures après l’élimination du Brésil en Coupe du Monde, l’attaquant du PSG a évoqué son mal-être dans un long témoignage sur les réseaux sociaux. «Je suis psychologiquement détruit, c’est certainement la défaite qui m’a le plus blessé, qui m’a fait rester paralysé pendant 10 minutes. Et juste après, je suis tombé en larmes, sans m’arrêter. Ça va faire mal pendant longtemps, malheureusement. Mais nous nous sommes battus jusqu’à la fin, et je suis fier de mes coéquipiers car ils n’ont pas manqué d’engagement et de dévouement. Ce groupe l’a mérité, nous l’avons mérité, le Brésil l’a mérité. Mais ce n’était pas la volonté de Dieu…», a-t-il dit dans un premier temps. Dans une deuxième publication , il précise son mal-être : «La défaite fait encore très mal, nous étions si proches. Malheureusement ou heureusement, je n’ai toujours pas appris à perdre». « La coupe était belle et aurait dû être celle du Brésil » «Les défaites me rendent plus fort mais elles me font trop mal et je n’arrive toujours pas à m’y faire. De toute façon, il faut avancer. La vie nous fait avancer, même si ça fait mal et que la blessure met du temps à guérir, il faut avancer. Une fois de plus, je veux remercier le peuple brésilien pour son soutien et son affection, entendre de votre part que nous nous sommes battus, que nous avons lutté jusqu’à la fin, cela soulage un peu notre douleur.» «Merci au Qatar pour tout. La coupe était belle et aurait dû être celle du Brésil pour couronner le tout. Mais par la volonté de Dieu, elle ne l’a pas été. On passe à autre chose… Maintenant il faut tourner la page, profiter de notre famille et de nos amis, retrouver notre énergie car vivre avec cette défaite sera très difficile, elle me fait encore très mal !»,a terminé le co-meilleur buteur de la Seleçao avec Pelé. Lui qui n’a toutefois pas encore statué concernant son avenir international, après avoir déclaré samedi : «C’est encore à chaud, je n’ai pas les idées claires. Dire que c’est fini, ce serait me précipiter. Mais je ne garantis rien non plus»