Ngèye Loum révele : « Pendant que Dakar était frappé par une pénurie d'eau, Macky Sall massifiait son parti »

SETAL.NET - Alors que Dakar croulait sous le poids d’une pénurie d’eau sans commune mesure, le président de la République Macky Sall était beaucoup plus préoccupé par la massification de son parti que par autre chose. La révélation est de Nguèye Loum, patron du mouvement « Tanor Laniou Andal ».


Pendant au moins deux semaines, Dakar n’a vu une goutte d’eau provenant des robinets. Cela résulte d’une pénurie d’eau jamais connue au Sénégal. Mais ce qui semble pathétique, c’est que celui qui était censé atténuer les souffrances des populations dakaroises qui ne savaient plus à quelle autorité se fier, avait la tête ailleurs.

C’est ce que nous apprend le président du mouvement Tanor laniou andal. Selon Nguèye Loum, le Macky Sall emmitouflé dans un treillis à l’usine de Keur Momar Sarr était préoccupé par la massification de son parti. « Au moment où Dakar était frappée par un manque d’eau sans précédent, le président Sall recevait au palais de la République un ex-conseiller rural de Médina Ndakar et d’autres militants socialistes afin de massifier son parti, l’Apr. C’est le directeur général de la Senelec Pape Dieng qui a organisé tout ca », révèle Ngèye Loum qui précise toutefois que la rencontre a été un échec puisque les militants socialistes de Médina Ndakhar ont décliné l’offre du chef de l’Etat.

Néanmoins, il dénonce la démarche du premier des sénégalais qui à l’en croire, ne croit pas à son slogan « la Patrie avant le parti ». De l’avis du socialiste établi en Italie, c’est plutôt le Parti qui prend le pas sur la Patrie.

En ce qui concerne le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale qui a eu lieu ce vendredi, Ngèye Loum se dit sidéré par le déroulement des choses d’autant que pour lui, c’est désormais le Palais qui contrôle le législatif alors que c’est le contraire qui devait prévaloir. « Le principe de séparation des pouvoirs n’est plus de mise si l’on se réfère à ce qui s’est passé hier à l’Assemblée nationale. C’est tout simplement le palais qui a décidé de celui qui sera élu président de cette institution. Ce qui est catastrophique parce que c’est l’Assemblée nationale qui a une mission de contrôle sur l’exécutif qui se voit ainsi contrôlée par celui-ci », constate amèrement le président de « Tanor laniou andal » qui relève que le Sénégal a encore à faire pour être une démocratie digne de ce nom.

SETAL.NET; setal@setal.net

Samedi 12 Octobre 2013 11:53

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