Pour cette ancienne militante du Parti Socialiste (PS) qui se dit « socialiste qui travaille avec les libéraux », « le PDS devait prendre des leçons des manquements du PS pour ne pas faire les mêmes erreurs, pour ne pas continuer avec la banque Mondiale et le FMI, pour ne pas continuer à travailler avec des structures qui certainement ont plombé notre essor, notre développement. Mais lorsque nous avons pris le pouvoir en 2000, le président Wade a commencé par déjà renforcer son parti, j’en parle parce que je pense que maintenant à vouloir renforcer des partis, à vouloir partir avec tout le monde, négliger l’autre ou diminuer sa force politique, on perd et du temps et de l’expérience. Et cela fait que l’on reprend avec les mêmes personnes les mêmes erreurs du passé ».
« Le Sénégal avait en lui-même besoin de se faire en plusieures étapes avec plusieurs types d’individus et à des moments différents. Si Senghor a réussi à faire un état, que Diouf a consolidé une administration, une République, Wade s’est focalisé sur les infrastructures. Aujourd’hui avec le mouvement « Y’en a marre », on se rend compte qu’on avait besoin que l’on parle au peuple sénégalais et que ce dernier ait sa voix…En ouvrant le pays aux infrastructures et l’Afrique aussi parce que Wade, il faut le comprendre, son programme, c’est surtout l’Afrique et le Sénégal. Il avait déjà chanté un hymne pour l’Afrique avant de le faire pour le Sénégal. Et les voies de communication, des infrastructures sont très très importantes pour le développement » pour Ngoné Ndoye qui précise sa pensée.
« Il fallait à Wade, non seulement construire des infrastructures mais aussi de résorber un gap. Ce gap, c’était que derrière nous, il y avait la tradition, la culture même si la culture telle que chantée par Senghor existait mais nous avions aussi des valeurs fondamentales, culturelles profondément africaines, un enracinement qu’il nous fallait puiser dans notre foi. Et cela, il fallait que ces Daaras, cette école traditionnelle qu’on l’amène au niveau de l’école moderne pour en faire, une école où les Sénégalais auraient le choix qui d’aller vers l’école des daaras, qui d’aller vers l’école moderne. Et cela, c’est avec Wade qu’on a commencé à voir les écoles traditionnelles venir au niveau des écoles classiques normales », indique la responsable libérale qui lâche sa vérité.
« Si Wade était directement allé dans son objectif premier lors de son premier septennat, c’est sûr qu’il serait aller beaucoup plus loin avec le Sénégal…mais le temps qu’il a pris pour renforcer son parti, pour se sécuriser, pour être solide, pour pouvoir peser sur l’échiquier politique national, c’est ce temps là qui a fait que beaucoup ont transhumé et les gens ont dit que c’était de la perversion politique… », à l’émission Grand Jury de la Rfm.
« Le Sénégal avait en lui-même besoin de se faire en plusieures étapes avec plusieurs types d’individus et à des moments différents. Si Senghor a réussi à faire un état, que Diouf a consolidé une administration, une République, Wade s’est focalisé sur les infrastructures. Aujourd’hui avec le mouvement « Y’en a marre », on se rend compte qu’on avait besoin que l’on parle au peuple sénégalais et que ce dernier ait sa voix…En ouvrant le pays aux infrastructures et l’Afrique aussi parce que Wade, il faut le comprendre, son programme, c’est surtout l’Afrique et le Sénégal. Il avait déjà chanté un hymne pour l’Afrique avant de le faire pour le Sénégal. Et les voies de communication, des infrastructures sont très très importantes pour le développement » pour Ngoné Ndoye qui précise sa pensée.
« Il fallait à Wade, non seulement construire des infrastructures mais aussi de résorber un gap. Ce gap, c’était que derrière nous, il y avait la tradition, la culture même si la culture telle que chantée par Senghor existait mais nous avions aussi des valeurs fondamentales, culturelles profondément africaines, un enracinement qu’il nous fallait puiser dans notre foi. Et cela, il fallait que ces Daaras, cette école traditionnelle qu’on l’amène au niveau de l’école moderne pour en faire, une école où les Sénégalais auraient le choix qui d’aller vers l’école des daaras, qui d’aller vers l’école moderne. Et cela, c’est avec Wade qu’on a commencé à voir les écoles traditionnelles venir au niveau des écoles classiques normales », indique la responsable libérale qui lâche sa vérité.
« Si Wade était directement allé dans son objectif premier lors de son premier septennat, c’est sûr qu’il serait aller beaucoup plus loin avec le Sénégal…mais le temps qu’il a pris pour renforcer son parti, pour se sécuriser, pour être solide, pour pouvoir peser sur l’échiquier politique national, c’est ce temps là qui a fait que beaucoup ont transhumé et les gens ont dit que c’était de la perversion politique… », à l’émission Grand Jury de la Rfm.