La police parle d'une « usine à bébés ». Au Nigeria, 17 jeunes filles enceinte, âgée de 14 à 17 ans étaient prisonnières d'un réseau qui se livrait à un véritable trafic de nouveaux-nés. Vendredi, la police nigeriane a annoncé leur libération, ainsi que celle de onze enfants en bas âges retrouvés sur place. Après avoir accouché, les adolescentes étaient forcées à vendre leurs bébés, probablement nés d'un viol. Un jeune homme de 23 ans qui vivait avec elles ainsi que le gardien de la maison sont soupçonnés d'être à l'origine de ces grossesses non désirées. Lors de leur audition, les adolescentes « ont affirmé qu'elles n'étaient nourries qu'une seule fois par jour et n'étaient pas autorisées à quitter la maison», a précisé Joy Elomoko, porte-parole de la police de l'Etat d'Imo, dans le sud-est du Nigeria. « Les responsables du centre faisaient croire aux femmes qu'ils les aidaient, mais les enfants étaient vendus aussitôt après l'accouchement », a-t-elle ajouté au micro de RFI.
Les voisins pensaient qu'il s'agissait d'un orphelinat Dans le quartier, personne ne se doutait du calvaire que vivaient ces adolescentes. L'habitation était surnommée la « Maison Ahamefula de bébés sans mères » et les voisins pensaient qu'il s'agissait d'un orphelinat ou d'un refuge pour femmes enceintes. Après la découverte de ce trafic le 8 mai dernier, la police nigeriane a arrêté les deux hommes impliqués. Une femme, également soupçonnée d'avoir organisé la vente des nouveaux-nés et la séquestration des jeunes mères, serait toujours recherchée.
Ce n'est pas la première fois qu'un réseau de ce type est démantelé au Nigeria. D'après un rapport de la Commission sur la lutte contre le trafic d'êtres humains publié le mois dernier, 32 jeunes filles enceintes ont été libérées en mai 2011 dans l'Etat d'Abia (sud-est). Elles avaient indiqué qu'on leur avait proposé de vendre leur bébé pour une somme allant de 25 000 à 30 000 naira (entre 120 et 150 euros).
Les voisins pensaient qu'il s'agissait d'un orphelinat Dans le quartier, personne ne se doutait du calvaire que vivaient ces adolescentes. L'habitation était surnommée la « Maison Ahamefula de bébés sans mères » et les voisins pensaient qu'il s'agissait d'un orphelinat ou d'un refuge pour femmes enceintes. Après la découverte de ce trafic le 8 mai dernier, la police nigeriane a arrêté les deux hommes impliqués. Une femme, également soupçonnée d'avoir organisé la vente des nouveaux-nés et la séquestration des jeunes mères, serait toujours recherchée.
Ce n'est pas la première fois qu'un réseau de ce type est démantelé au Nigeria. D'après un rapport de la Commission sur la lutte contre le trafic d'êtres humains publié le mois dernier, 32 jeunes filles enceintes ont été libérées en mai 2011 dans l'Etat d'Abia (sud-est). Elles avaient indiqué qu'on leur avait proposé de vendre leur bébé pour une somme allant de 25 000 à 30 000 naira (entre 120 et 150 euros).