Le chef du groupe islamiste armé de Boko Haram, Abubakar Shekau, a rejeté jeudi la proposition d'amnistie du président nigérian, Goodluck Jonathan.
Dans un enregistrement audio, le chef de Boko Haram affirme que son groupe n'a rien commis de mal qui vaille une amnistie.
"Le gouvernement nigérian, de manière surprenante, parle d'amnistie, alors que Boko Haram n'a pas fait de mal", a-t-il estimé, ajoutant que "c'est nous, au contraire, qui devrions vous pardonner". Il a énuméré, dans ce contexte, les "atrocités" commises par le pouvoir contre les musulmans.
Le président nigérian a constitué le 4 avril un groupe d'experts chargé d'examiner la possibilité d'amnistier des membres de Boko Haram, qui mène une insurrection dans le Nord du Nigéria depuis 2009.
Le groupe, composé de membres du Conseil national de sécurité, qui inclut le président, le vice-président ainsi que d'autres responsables de la sécurité, doit rendre son rapport dans une dizaine de jours.
Boko Haram affirme se battre pour la création d'un "Etat islamique" dans le Nord du pays, majoritairement musulman.
Dans un enregistrement audio, le chef de Boko Haram affirme que son groupe n'a rien commis de mal qui vaille une amnistie.
"Le gouvernement nigérian, de manière surprenante, parle d'amnistie, alors que Boko Haram n'a pas fait de mal", a-t-il estimé, ajoutant que "c'est nous, au contraire, qui devrions vous pardonner". Il a énuméré, dans ce contexte, les "atrocités" commises par le pouvoir contre les musulmans.
Le président nigérian a constitué le 4 avril un groupe d'experts chargé d'examiner la possibilité d'amnistier des membres de Boko Haram, qui mène une insurrection dans le Nord du Nigéria depuis 2009.
Le groupe, composé de membres du Conseil national de sécurité, qui inclut le président, le vice-président ainsi que d'autres responsables de la sécurité, doit rendre son rapport dans une dizaine de jours.
Boko Haram affirme se battre pour la création d'un "Etat islamique" dans le Nord du pays, majoritairement musulman.