« Boko Haram a accepté de déposer les armes ». C’est ce qu’a déclaré au service haoussa de RFI Kabiru Tanimu Turaki, le ministre des Affaires spéciales, membre du panel mis sur pied par le président nigérian Goodluck Jonathan, pour explorer l’idée d’une amnistie avec le groupe fondamentaliste. « Nous sommes en train de travailler au cadre du cessez-le-feu. Nous avons parlé aux bonnes personnes », a-t-il ajouté, en référence entre autres, à un certain Mohamed Marouane.
Ce dernier, inconnu jusque-là, s’est exprimé sur le service haoussa de RFI, en affirmant être mandaté par Abubakar Shekau, le leader de la secte, pour dialoguer. Il a déclaré que Boko Haram demandait « pardon à la société pour les personnes tuées », et il a rejeté toute responsabilité dans l'attaque de l'école, survenue le 6 juillet dernier, qui a fait 42 morts.
Scepticisme
De là à se diriger réellement vers un cessez-le-feu, comme l’affirment les autorités, les observateurs restent pour l’heure sceptiques. Dans ses vidéos, Abubakar Shekau n’a jamais demandé pardon. Au contraire, il a toujours insisté sur le fait que les meurtres perpétrés par la secte étaient justifiés. Les proches du dossier sont d’autant plus dubitatifs que ce n’est pas la première fois que des négociations sont annoncées.
L’armée, qui mène une offensive musclée dans les trois États du Nord-Est, a en tout cas déclaré ce jeudi ne pas être au courant d’un quelconque cessez-le-feu.
RFI
Ce dernier, inconnu jusque-là, s’est exprimé sur le service haoussa de RFI, en affirmant être mandaté par Abubakar Shekau, le leader de la secte, pour dialoguer. Il a déclaré que Boko Haram demandait « pardon à la société pour les personnes tuées », et il a rejeté toute responsabilité dans l'attaque de l'école, survenue le 6 juillet dernier, qui a fait 42 morts.
Scepticisme
De là à se diriger réellement vers un cessez-le-feu, comme l’affirment les autorités, les observateurs restent pour l’heure sceptiques. Dans ses vidéos, Abubakar Shekau n’a jamais demandé pardon. Au contraire, il a toujours insisté sur le fait que les meurtres perpétrés par la secte étaient justifiés. Les proches du dossier sont d’autant plus dubitatifs que ce n’est pas la première fois que des négociations sont annoncées.
L’armée, qui mène une offensive musclée dans les trois États du Nord-Est, a en tout cas déclaré ce jeudi ne pas être au courant d’un quelconque cessez-le-feu.
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