Après avoir tenté en vain de s’attaquer à la prison locale, des hommes armés s’en sont pris aux employés d’une société de construction au Nigeria, samedi soir. Au total, sept étrangers ont été enlevés à Jama'are, dans le nord du pays. Les assaillants ont tué un garde, ont annoncé dimanche les autorités. "Il y a en tout sept otages : quatre Libanais, un Italien, un Britannique et un Grec", a déclaré le porte-parole de la police de l'Etat de Bauchi, Hassan Auyo. Ces enlèvements n'ont pas été revendiqués.
Confusion autour de la nationalité des otages
Des incertitudes demeurent concernant la nationalité de certains otages, Londres n'ayant pas confirmé l'enlèvement d'un Britannique et Beyrouth n'évoquant que deux Libanais enlevés. "Nous sommes informés, nous en discutons avec les autorités locales", s'est borné à déclarer le Foreign Office. "Deux Libanais travaillant pour la société de construction Setraco ont été enlevés", a indiqué de son côté un responsable du gouvernement à Beyrouth sous couvert de l'anonymat. "Nous confirmons que l'un des hommes kidnappés est un Italien.
Notre unité de crise est en contact constant avec les autorités nigérianes", a déclaré, pour sa part, un responsable du service de presse du ministère italien des Affaires étrangères. Il s'est refusé à donner l'identité de l'otage italien. Le ministère grec des Affaires étrangères a, quant à lui, confirmé dimanche qu'un citoyen grec se trouvait parmi les employés enlevés. Une Libanaise et sa fillette seraient parmi les otages, a indiqué un responsable du gouvernement local, Adamu Aliyu, ce qui n'a pas été confirmé par la police.
Des enlèvements courants
Une attaque semblable a eu lieu samedi contre un poste de police dans la ville de Kafin Madaki, à environ 40 km de Bauchi, capitale de l'Etat du même nom. Il y a "eu une fusillade entre la police et les criminels" qui sont partis sans faire de victimes, a dit le chef de la police de l'Etat de Bauchi, Mohammed Ladan.
Selon un militant des droits de l'homme et spécialiste des conflits religieux dans le nord du Nigeria, Shehu Sani, il est possible que les islamistes actifs dans cette région aient eu recours à des enlèvements pour "attirer davantage l'attention au niveau international".
Les enlèvements sont courants au Nigeria mais surtout dans le Delta du Niger, région du Sud riche en pétrole, et les otages sont la plupart du temps relâchés contre rançon. Un groupe islamiste, Ansaru, avait revendiqué l'enlèvement en décembre 2012 du Français Francis Collomp dans l'Etat de Katsina, frontalier du Niger.
Confusion autour de la nationalité des otages
Des incertitudes demeurent concernant la nationalité de certains otages, Londres n'ayant pas confirmé l'enlèvement d'un Britannique et Beyrouth n'évoquant que deux Libanais enlevés. "Nous sommes informés, nous en discutons avec les autorités locales", s'est borné à déclarer le Foreign Office. "Deux Libanais travaillant pour la société de construction Setraco ont été enlevés", a indiqué de son côté un responsable du gouvernement à Beyrouth sous couvert de l'anonymat. "Nous confirmons que l'un des hommes kidnappés est un Italien.
Notre unité de crise est en contact constant avec les autorités nigérianes", a déclaré, pour sa part, un responsable du service de presse du ministère italien des Affaires étrangères. Il s'est refusé à donner l'identité de l'otage italien. Le ministère grec des Affaires étrangères a, quant à lui, confirmé dimanche qu'un citoyen grec se trouvait parmi les employés enlevés. Une Libanaise et sa fillette seraient parmi les otages, a indiqué un responsable du gouvernement local, Adamu Aliyu, ce qui n'a pas été confirmé par la police.
Des enlèvements courants
Une attaque semblable a eu lieu samedi contre un poste de police dans la ville de Kafin Madaki, à environ 40 km de Bauchi, capitale de l'Etat du même nom. Il y a "eu une fusillade entre la police et les criminels" qui sont partis sans faire de victimes, a dit le chef de la police de l'Etat de Bauchi, Mohammed Ladan.
Selon un militant des droits de l'homme et spécialiste des conflits religieux dans le nord du Nigeria, Shehu Sani, il est possible que les islamistes actifs dans cette région aient eu recours à des enlèvements pour "attirer davantage l'attention au niveau international".
Les enlèvements sont courants au Nigeria mais surtout dans le Delta du Niger, région du Sud riche en pétrole, et les otages sont la plupart du temps relâchés contre rançon. Un groupe islamiste, Ansaru, avait revendiqué l'enlèvement en décembre 2012 du Français Francis Collomp dans l'Etat de Katsina, frontalier du Niger.