Non-respect du délai de livraison des véhicules des maires et Présidents de Conseils départementaux : Cheikh Amar annonce l'arrivée, dans 10 jours, du bateau convoyant les 500 engins

Décidément, l'homme d'affaires Cheikh Amar entretient une relation de longue date avec le non-respect du deadline qu'il se fixe, en termes de livraison de ses marchés. En effet, après le retard noté dans la livraison des deux immeubles de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) et pour lequel Abdou Karim Sall, Dg de l'Artp, lui avait servi en juin 2015 une mise en demeure, le patron de TSE récidive. Cette fois-ci, non pas dans la construction de bâtiments, mais plutôt dans la livraison des véhicules que l'Etat avait commandés aux Maires et aux Présidents de Conseils départementaux du Sénégal.


Selon les sources de Actusen.com, le patron du Groupe Holding Amar tarde toujours à livrer la commande de véhicules dont un premier lot de 215 a été remis aux autorités par le concessionnaire de CCBM, Serigne Mboup et ce, depuis 2015. Mais depuis lors, rien ne bouge et rien ne change dans l’autre lot de 500 véhicules attribué à Cheikh Amar, et qui devait suivre. D'ailleurs, le deadline à lui fixé par l'Etat pour procéder à la livraison dudit lot a même expiré, il y a quelques semaines. 

Cheikh Amar met le retard sur le dos des recours intempestifs du concessionnaire de CCBM, Serigne Mboup 

Joint par téléphone, le chargé de Communication de Cheikh Amar, en l'occurrence Pape Diogaye, de tenter de calmer les plus sceptiques : "ils (Ndlr : les cinq cents véhicules) ont embarqué, depuis une vingtaine de jours. Il faut au minimum deux à quatre semaines, pour que ces véhicules quittent la Chine et arrivent à Dakar". Donc, promet-il au bout du fil, "dans dix jours, ils seront là". 

Poursuivant, Pape Diogaye, pour justifier le retard dans la livraison des engins, invoque ce qu'il qualifie de recours intempestifs introduits par le concessionnaire Serigne Mboup de CCBM, dans le cadre de l'attribution de ce marché à Cheikh Amar. Dans tous les cas, selon le chargé de Communication du patron de TSE, on devrait plutôt féliciter Cheikh Amar, qui a dû financer sur fonds propres pour acquérir ces véhicules. 


Quid de certains qui croient dur comme fer que les voitures de marque Tata qu'il avait vendues à l'Etat sous le défunt régime de Me Abdoulaye Wade, ne sont pas de bonne qualité et sont créditées de n'avoir ni pièces détachées, ni papiers ? Faux, rétorque Pape Diogaye, qui estime qu'elles ont été de très bonne qualité. 

Et lorsque Cheikh Amar est accusé de ne pas acheter ses véhicules chez le fabricant, au motif que les fabricants ne vendent qu’aux concessionnaires, son chargé de Communication préfère rire sous cape. Mieux, indique-t-il, le patron de TSE est dans une dynamique d'installer une usine au Sénégal. Une manière de clouer le b... à ses contempteurs. 
Daouda GBAYA (Actusen.com)


Lundi 13 Juin 2016 08:29

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