violences à l’Ucad
Je voulais d’abord déplorer et condamner ces violences, en même temps, souligner quelques aspects de votre question. La concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur s’est tenue avec toute la société. A l’époque, les étudiants manifestaient en disant que les droits d’inscriptions allaient être portés à 150.000 frs, ce que nous avions réfuté. Ainsi, la concertation a mis en place une commission ad hoc. En effet, le président de la République, Macky Sall avait beaucoup insisté pour que les droits d’inscription soient à portée des familles des étudiants. Dans cette commission - où siégeaient des étudiants, parents d’élèves, enseignants et administration - on a proposé des coûts d’inscription raisonnables. Puisque, c’était 25.000 frs la première année, 30.000 frs la deuxième année, 35.000 frs la troisième année, 50.000 frs le master 1, 60.000 frs le master 2 et 75.000 frs pour le doctorat. Et, dans ces droits d’inscription de la première année à la dernière année de master, il n’y a que 10.000 frs qui sont pour les droits administratifs et le reste est destiné aux droits pédagogiques qui vont à l’étudiant. Dans la gestion de fonds pour les droits pédagogiques, les étudiants sont partie prenante du comité de gestion.
Solutions envisagées
Pour les violences notées, ce sont des groupuscules d’étudiants qui sont venus avec des moyens illicites pour empêcher leurs camarades de retirer leurs dossiers d’inscription. L’université est un espace de liberté protégé par la loi sur les franchises universitaires. Vous pouvez convaincre quelqu’un mais, vous ne pouvez pas user de la violence pour l’empêcher d’exercer un de ses droits ou un de ses devoirs. C’est pourquoi, l’Etat sera ferme et les recteurs devront jouer leur rôle et leur mission d’assurer la pacification de l’espace universitaire. Nous invitons également les recteurs à mettre en place les comités de dialogue social, tel que prévu par le conseil interministériel présidé par le Premier ministre sur la sécurisation des espaces universitaires, pour ouvrir des discussions, afin que les étudiants puissent être bien informés de leurs droits et de leurs devoirs. Parce que l’objectif des concertations est de promouvoir le label «Etudier au Sénégal».
Police universitaire
Outre la concertation avec les étudiants, nous demandons de reprendre la loi sur les franchises universitaires pour l’adapter à notre époque et aussi aux réalités de nos universités. Et enfin, la mise en place de la police universitaire. Nous allons mettre en place très rapidement une commission qui est transversale. Parce que la police universitaire concerne déjà plusieurs ministères, entités et autorités appelés à réfléchir et asseoir des textes adaptés pour aller vers la mise en place de cette police universitaire.
Restaurant et chambre
En ce qui concerne les tickets de restaurant et les chambres, les rumeurs faisant état d’augmentation du ticket ou du coût de la chambre sont infondées. Il n’y a pas d’augmentation ni du ticket ni du coût de la chambre. D’ailleurs, il n’y a même pas de plan qui envisage cela. Et, je veux le souligner fortement aux étudiants.
Inscriptions en ligne
A cela s’ajoutent les inscriptions en ligne qui vont faciliter l’accès au service que rendent les universités aux élèves bacheliers. Cette méthode permettra aux étudiants de faire des économies en ce qui concerne le coût du transport et à l’administration en ce qui concerne la photocopie des papiers entre autres, dépenses. Par ailleurs, je précise que s’agissant de l’orientation de certains étudiants à l’Université de Gaston Berger de Saint-Louis, l’Etat a respecté les règles.
Cheikh Moussa SARR
Je voulais d’abord déplorer et condamner ces violences, en même temps, souligner quelques aspects de votre question. La concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur s’est tenue avec toute la société. A l’époque, les étudiants manifestaient en disant que les droits d’inscriptions allaient être portés à 150.000 frs, ce que nous avions réfuté. Ainsi, la concertation a mis en place une commission ad hoc. En effet, le président de la République, Macky Sall avait beaucoup insisté pour que les droits d’inscription soient à portée des familles des étudiants. Dans cette commission - où siégeaient des étudiants, parents d’élèves, enseignants et administration - on a proposé des coûts d’inscription raisonnables. Puisque, c’était 25.000 frs la première année, 30.000 frs la deuxième année, 35.000 frs la troisième année, 50.000 frs le master 1, 60.000 frs le master 2 et 75.000 frs pour le doctorat. Et, dans ces droits d’inscription de la première année à la dernière année de master, il n’y a que 10.000 frs qui sont pour les droits administratifs et le reste est destiné aux droits pédagogiques qui vont à l’étudiant. Dans la gestion de fonds pour les droits pédagogiques, les étudiants sont partie prenante du comité de gestion.
Solutions envisagées
Pour les violences notées, ce sont des groupuscules d’étudiants qui sont venus avec des moyens illicites pour empêcher leurs camarades de retirer leurs dossiers d’inscription. L’université est un espace de liberté protégé par la loi sur les franchises universitaires. Vous pouvez convaincre quelqu’un mais, vous ne pouvez pas user de la violence pour l’empêcher d’exercer un de ses droits ou un de ses devoirs. C’est pourquoi, l’Etat sera ferme et les recteurs devront jouer leur rôle et leur mission d’assurer la pacification de l’espace universitaire. Nous invitons également les recteurs à mettre en place les comités de dialogue social, tel que prévu par le conseil interministériel présidé par le Premier ministre sur la sécurisation des espaces universitaires, pour ouvrir des discussions, afin que les étudiants puissent être bien informés de leurs droits et de leurs devoirs. Parce que l’objectif des concertations est de promouvoir le label «Etudier au Sénégal».
Police universitaire
Outre la concertation avec les étudiants, nous demandons de reprendre la loi sur les franchises universitaires pour l’adapter à notre époque et aussi aux réalités de nos universités. Et enfin, la mise en place de la police universitaire. Nous allons mettre en place très rapidement une commission qui est transversale. Parce que la police universitaire concerne déjà plusieurs ministères, entités et autorités appelés à réfléchir et asseoir des textes adaptés pour aller vers la mise en place de cette police universitaire.
Restaurant et chambre
En ce qui concerne les tickets de restaurant et les chambres, les rumeurs faisant état d’augmentation du ticket ou du coût de la chambre sont infondées. Il n’y a pas d’augmentation ni du ticket ni du coût de la chambre. D’ailleurs, il n’y a même pas de plan qui envisage cela. Et, je veux le souligner fortement aux étudiants.
Inscriptions en ligne
A cela s’ajoutent les inscriptions en ligne qui vont faciliter l’accès au service que rendent les universités aux élèves bacheliers. Cette méthode permettra aux étudiants de faire des économies en ce qui concerne le coût du transport et à l’administration en ce qui concerne la photocopie des papiers entre autres, dépenses. Par ailleurs, je précise que s’agissant de l’orientation de certains étudiants à l’Université de Gaston Berger de Saint-Louis, l’Etat a respecté les règles.
Cheikh Moussa SARR
Situation du pays : Le gouvernement Sonko fait le point, ce jeudi
