Nouvelle fusillade aux Etats-Unis

Un homme a ouvert le feu tout près d'un campus à College Station, aux États-Unis, tuant deux personnes dont un policier. Arrêté, le forcené est décédé des suites de ses blessures.



Nouvelle fusillade sanglante aux États-Unis. Un homme armé a ouvert le feu lundi près de l'Université Texas A&M, à College Station au Texas, tuant deux personnes dont un policier. Trois autres policiers et une femme de 55 ans ont également été blessés. Selon la presse locale, le forcené, Thomas Caffal, âgé de 35 ans, est décédé des suites de ses blessures peu après son arrestation.

Selon la police, un officier se serait rendu dans la maison de Thomas Caffal, proche du campus, pour lui donner un avis d'expulsion. Dès son arrivée, l'homme aurait alors ouvert le feu. Blessé, le policier aurait alors appelé des renforts avant de décéder. Des coups de feu ont ensuite été échangés entre ces renforts et le forcené, avant que celui-ci, blessé, ne soit arrêté. Interrogée par le Huffington Post, la mère de Thomas Caffal, Linda Weaver, a déclaré que son fils a eu des «problème mentaux» ces derniers années. «La minute où j'ai vu (cette fusillade) à la télévision, je savais que c'était lui», a-t-elle ajouté.

Selon Scott McCollum, le chef adjoint de la police locale, les enquêteurs cherchaient toujours, lundi, en fin d'après-midi, à déterminer les motivations du forcené. Il n'a donné aucun détail sur l'arme qu'il a utilisée ou l'avis d'expulsion qui lui était destiné.

L'université a activé dans l'après-midi le «code bordeaux», qui permet de prévenir les 50.000 étudiants d'un danger imminent via des SMS, des mails et un compte Twitter dédié. L'alerte, postée sur le site Web de l'université, mettait en garde contre un tireur posté près du stade de football du campus. L'alerte incitait les résidents et les étudiants à fuir la zone.

Une nouvelle fusillade qui relance le débat sur le port des armes à feu

Cette nouvelle fusillade intervient après celle d'Aurora, dans le Colorado, qui avait fait 12 morts et 58 blessés le 20 juillet dernier. Une autre fusillade avait fait six morts le 6 août dans un temple sikh du Wisconsin.

La tuerie du Colorado a relancé le débat sur le port des armes à feu aux États-Unis, garanti par la Constitution américaine au même titre que la liberté d'expression ou de religion. Michael Blomberg, le maire de New York, défenseur d'un contrôle accru des ventes d'armes, a notamment interpellé les candidats à la présidentielle sur cette question. Mais Mitt Romney comme Barack Obama sont restés silencieux. Le port autorisé d'armes à feu est une question sensible dont les candidats préfèrent rester éloignés. Beaucoup d'analystes estiment par exemple que le candidat démocrate Al Gore a perdu un grand nombre de voix, en 2000, en annonçant sa volonté de restreindre la vente d'armes.

Source: Le Figaro

Abdou Khadre Cissé

Mardi 14 Aout 2012 08:49

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