Au cours de sa première visite hier à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, le ministre des infrastructures Thierno Alassane Sall a prôné des mesures plus ardues pour redonner une bonne image à la vitrine du Sénégal qu’est son aéroport.
Thierno Alassane Sall a effectué hier sa première visite à l’aéroport en sa qualité de ministre des Infrastructures et des transports. La tournée qui l’a conduit successivement à l’Agence nationale de l’aviation civile de la Météorologie (Anacim), à l’Agence pour la sécurité de la navigation en Afrique (Asecna), aux Aéroports du Sénégal (Ads), à la Haute autorité (Haalss) lui a permis de découvrir et d’apprécier à sa juste valeur le travail abattu par ses collaborateurs. Mais en même temps, le ministre a déploré l’anarchie et le désordre qui règnent dans l’environnement de l’aéroport. L’envahissement de l’espace par des vendeurs à la sauvette, des porteurs et autres qui, à la limite agressent les voyageurs, apparaît aux yeux du ministre comme un véritable problème. La situation est d’autant plus critique que les visiteurs étrangers qui rentrent du Sénégal ne manquent pas de le dénoncer. «Les lettres que nous recevons des touristes ne font pas plaisir», fait savoir M. Sall. Et loin d’être une solution à l’envahissement, les barrières installées un peu partout montrent, selon le ministre «notre faiblesse à régler cette situation».
Thierno Alassane Sall a en outre déploré la prolifération des ordures et les constructions anarchiques autour de l’aéroport. Une cohabitation source d’insécurité. «Parce que vous voyez des gens couper les émissaires d’évacuation d’eaux usées, ce qui crée une situation inconfortable pour les voyageurs qui sont envahis par les mauvaises odeurs», regrette M. Sall.
Fort de ce constat, le ministre des Infrastructures et des transports a prôné des mesures plus ardues pour redonner une bonne image à l’aéroport. «L’Anacim doit veiller à ce que la qualité du service au départ et à l’arrivée soit impeccable. Il ne faut plus que quand les gens débarquent à l’aéroport, qu’ils aient l’impression d’être à Sandaga», somme le ministre. «Il est normal que celui qui paie des redevances relativement importantes en dehors du billet, ait des services de qualité en interne», poursuit-il. A ce propos, annonce Thierno Alassane Sall, «une réunion sera bientôt tenue avec les ministres des Forces armées et de l’Intérieur pour dégager les moyens qu’il faut sur la base des propositions faites par les techniciens pour prendre les mesures qu’il faut, pour que l’accès à l’aéroport soit mieux contrôlé».
Par ailleurs, le ministre a exhorté ses collaborateurs à plus de rigueur et de travail et de prise en charge correcte des questions qui se posent. «Nous sommes venus leur rappeler que nous sommes en attente de performances parmi les plus élevées de l’Afrique. Nous avons des ressources humaines qui ont été bien formées, et nous avons des procédures éprouvées». Pour toutes ces raisons, Thierno Alassane Sall estime qu’il n’y a plus de prétexte aujourd’hui que les différents secteurs de l’aviation sénégalaise ne réussissent pas. D’ailleurs pour rendre cette réussite effective, le ministre a affirmé sa volonté de rompre d’avec ce qui se faisait. «Il n’est pas question que le ministre contourne les organes d’orientation pour s’immiscer dans la gestion des structures», a assuré M. Sall pour qui, «si le ministre doit donner des orientations ce sera sur la sûreté et la sécurité en passant par les organes habilités pour veiller à la cohésion et à l’harmonie d’ensemble».
Thierno Alassane Sall a effectué hier sa première visite à l’aéroport en sa qualité de ministre des Infrastructures et des transports. La tournée qui l’a conduit successivement à l’Agence nationale de l’aviation civile de la Météorologie (Anacim), à l’Agence pour la sécurité de la navigation en Afrique (Asecna), aux Aéroports du Sénégal (Ads), à la Haute autorité (Haalss) lui a permis de découvrir et d’apprécier à sa juste valeur le travail abattu par ses collaborateurs. Mais en même temps, le ministre a déploré l’anarchie et le désordre qui règnent dans l’environnement de l’aéroport. L’envahissement de l’espace par des vendeurs à la sauvette, des porteurs et autres qui, à la limite agressent les voyageurs, apparaît aux yeux du ministre comme un véritable problème. La situation est d’autant plus critique que les visiteurs étrangers qui rentrent du Sénégal ne manquent pas de le dénoncer. «Les lettres que nous recevons des touristes ne font pas plaisir», fait savoir M. Sall. Et loin d’être une solution à l’envahissement, les barrières installées un peu partout montrent, selon le ministre «notre faiblesse à régler cette situation».
Thierno Alassane Sall a en outre déploré la prolifération des ordures et les constructions anarchiques autour de l’aéroport. Une cohabitation source d’insécurité. «Parce que vous voyez des gens couper les émissaires d’évacuation d’eaux usées, ce qui crée une situation inconfortable pour les voyageurs qui sont envahis par les mauvaises odeurs», regrette M. Sall.
Fort de ce constat, le ministre des Infrastructures et des transports a prôné des mesures plus ardues pour redonner une bonne image à l’aéroport. «L’Anacim doit veiller à ce que la qualité du service au départ et à l’arrivée soit impeccable. Il ne faut plus que quand les gens débarquent à l’aéroport, qu’ils aient l’impression d’être à Sandaga», somme le ministre. «Il est normal que celui qui paie des redevances relativement importantes en dehors du billet, ait des services de qualité en interne», poursuit-il. A ce propos, annonce Thierno Alassane Sall, «une réunion sera bientôt tenue avec les ministres des Forces armées et de l’Intérieur pour dégager les moyens qu’il faut sur la base des propositions faites par les techniciens pour prendre les mesures qu’il faut, pour que l’accès à l’aéroport soit mieux contrôlé».
Par ailleurs, le ministre a exhorté ses collaborateurs à plus de rigueur et de travail et de prise en charge correcte des questions qui se posent. «Nous sommes venus leur rappeler que nous sommes en attente de performances parmi les plus élevées de l’Afrique. Nous avons des ressources humaines qui ont été bien formées, et nous avons des procédures éprouvées». Pour toutes ces raisons, Thierno Alassane Sall estime qu’il n’y a plus de prétexte aujourd’hui que les différents secteurs de l’aviation sénégalaise ne réussissent pas. D’ailleurs pour rendre cette réussite effective, le ministre a affirmé sa volonté de rompre d’avec ce qui se faisait. «Il n’est pas question que le ministre contourne les organes d’orientation pour s’immiscer dans la gestion des structures», a assuré M. Sall pour qui, «si le ministre doit donner des orientations ce sera sur la sûreté et la sécurité en passant par les organes habilités pour veiller à la cohésion et à l’harmonie d’ensemble».