Le responsable de l’Union des Jeunesses Travaillistes et Libérales (UJTL) retourne au Tribunal correctionnel ce 3 décembre 2013. Date à laquelle son procès a été renvoyé le 19 novembre dernier. Le jeune libéral est dans les liens de la détention depuis six (6) mois pour offense à l’institution que représente Macky Sall, président de la République du Sénégal. Lors d’une marche du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dans le département de Mbacké, Bara Gaye, très en verve, avait taxé le chef de l'Etat de « traître, ingrat ». Pis, de « candidat des homosexuels» à qui il aurait remis des passeports diplomatiques que le successeur de Wade aurait par ailleurs refusés aux chefs religieux, selon l’opposant contre qui la chasse à l’homme avait été lancée dès le 25 mai dernier.
Activement recherché par la Division des Investigations Criminelles (DIC) qui à défaut de le trouver lors d’une descente musclée chez lui au Maristes, avaient remis une convocation à sa femme, Marième Kane que les limiers avaient auditionné. Bara Gaye avait finalement déféré à la convocation le lundi 27 mai. Longuement entendu ce jour là par les limiers de la Brigade des Affaires Générales (BAG), il avait été finalement mis en garde-à-vue puis acheminé dès le lendemain face au procureur de la République qui lui avait signifié devant le Doyen des juges d’instruction son emprisonnement pour “offense au chef de l’Etat”.
Il avait alors rejoint Karim Wade, première victime du procureur spécial, Alioune Ndao dans le cadre de la traque des biens mal acquis à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss avant son déplacement à la prison du Cap Manuel.
Ce, au moment où sa défense renforcée par le dernier premier ministre du président sortant Wade, Me Souleymane Ndéné Ndiaye dénonce : « Cela fait six (6) mois qu'il est en détention et nous n'avons pas l'intention de le laisser en prison en demandant le renvoi. C'est dans l'intérêt de la justice et des droits de l'homme de juger cette affaire une bonne fois pour toute. Le parquet et les autorités ont géré ce dossier de cette manière parce qu'ils disent vouloir donner à notre client une leçon"
Activement recherché par la Division des Investigations Criminelles (DIC) qui à défaut de le trouver lors d’une descente musclée chez lui au Maristes, avaient remis une convocation à sa femme, Marième Kane que les limiers avaient auditionné. Bara Gaye avait finalement déféré à la convocation le lundi 27 mai. Longuement entendu ce jour là par les limiers de la Brigade des Affaires Générales (BAG), il avait été finalement mis en garde-à-vue puis acheminé dès le lendemain face au procureur de la République qui lui avait signifié devant le Doyen des juges d’instruction son emprisonnement pour “offense au chef de l’Etat”.
Il avait alors rejoint Karim Wade, première victime du procureur spécial, Alioune Ndao dans le cadre de la traque des biens mal acquis à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss avant son déplacement à la prison du Cap Manuel.
Ce, au moment où sa défense renforcée par le dernier premier ministre du président sortant Wade, Me Souleymane Ndéné Ndiaye dénonce : « Cela fait six (6) mois qu'il est en détention et nous n'avons pas l'intention de le laisser en prison en demandant le renvoi. C'est dans l'intérêt de la justice et des droits de l'homme de juger cette affaire une bonne fois pour toute. Le parquet et les autorités ont géré ce dossier de cette manière parce qu'ils disent vouloir donner à notre client une leçon"