« J’ai été violée à 9 ans, maltraitée à 10 ans ; et j’ai été violée pendant toutes ces années jusqu’à tomber enceinte à 14 ans. Et après avoir accouché de cet enfant, il est mort. »
L’enfance d’Oprah n’a pas été celle d’une petite fille heureuse et épanouie, mais plutôt d’une petite fille triste et meurtrie.
« J’ai grandi dans un environnement où les enfants n’étaient ni vus ni entendus. On me frappait régulièrement. Jusqu’à l’âge de 6 ans, je vivais chez ma grand-mère. Une fois, elle m’a vue jouer avec de l’eau que j’étais allée récupérer dans un sceau… Elle n’a pas aimé et m’a battue jusqu’au sang. Et comme le sang se voyait au travers de ma robe, elle m’a frappé de nouveau… »
Étant maltraitée, elle devait parfois dormir dehors. Pire encore, des membres de sa famille abusaient d’elle.
J’ai été violée à l’âge de 9 ans par un cousin, puis à nouveau par un autre membre de ma famille, et encore un autre membre de ma famille.
À l’âge de 14 ans, elle tombe enceinte de l’un de ses agresseurs. Elle s’efforce de cacher sa grossesse pendant 7 mois « dans la honte et la douleur. » Oprah admet même avoir envisagé de se suicider à l’idée d’être pointée du doigt pour avoir eu un enfant hors-mariage. Mais quelques jours après la naissance du bébé – avant même qu’elle puisse le ramener de l’hôpital – le bébé meurt.
Suite à cette tragédie, la mère d’Oprah voulu mettre sa fille dans une maison de détention. Mais ce jour-là, il n’y avait plus de place. Elle eut le choix de partir chez son père ; ce qu’elle fit et ce fut une réelle grâce pour elle. Son père lui insuffla un nouveau souffle.
Mon père m’a dit : « C’est ta deuxième chance. C’est l’occasion pour toi de saisir cette opportunité et de faire quelque chose de ta vie. »
Oprah est devenue une femme qui aujourd’hui restaure et impacte les hommes comme les femmes du monde entier. Lors d’une interview en Australie, une journaliste lui suggéra de donner un prénom à ce fils qu’Oprah avait perdu. Elle expliqua que cette douleur s’était transformée en désir de réussite dans le métier qu’elle ferait.
« Je l’ai appelé Canaan. J’ai eu un fils oui, et je l’ai appelé Canaan. Canaan signifie « nouveau territoire, nouvelle vie »
« Je ne me vois pas comme une pauvre fille du ghetto qui s’en est sortie. Je me vois comme quelqu’un qui, très tôt, a compris que j’étais responsable de moi-même et que j’avais obligation de m’en sortir »
Oprah n’a aucun regret. Elle a la conviction que sans son passé aujourd’hui, elle ne serait pas la femme qu’elle est. Elle s’aime et aime ce qu’elle fait. Elle explique que ce n’est pas le début qu’il faut prendre en compte mais la façon dont ça se termine. C’est un secret pour garder la force de se battre, la force d’enfin vivre la vie que TU mérites ! Ne prend pas tes blessures comme obstacles, mais considère-les comme des accélérateurs pour atteindre tes objectifs.