Pourtant, un sondage français, mené par Thierry Postel et paru dans la revue américaine "Sexologies", affirme que certaines femmes peuvent ressentir du plaisir durant le travail. Les sages-femmes estiment que le climax sexuel peut être atteint dans 0,3% des accouchements. Quelque 956 sages-femmes ont été sondées. Au total, 206.000 accouchements ont été vécus par ces professionnelles. Dans 668 cas, les spécialistes ont déclaré que les patientes avaient ressenti des "sensations orgasmiques" au moment de l'accouchement. 868 femmes ont ressenti des signes de plaisir. Neuf mamans ont clairement affirmé avoir ressenti un réel orgasme.
Sheila Kamara Hay a ressenti du plaisir en accouchant de son second fils en 2006. "J'ai commence à ressentir un début d'orgasme", dit-elle au Daily Beast. "j'ai essayé de me reprendre: "Allez, sois sérieuse!" Et puis c'est parti. Mais j'ai vu que c'était possible et j'ai pensé "Pourquoi ne l'ai-je pas su avant?"."
Pour Barry Kimosaruk, un professeur de psychologie à l'université de Rutgers, cela est anatomiquement possible. Il indique à Live Science que cette stimulation vaginale peut même bloquer la douleur. "C'est une stimulation de la filière génitale (vagin, col de l'utérus, clitoris)", explique-t-il. "De nombreuses femmes disent aussi que les contractions utérines pendant un orgasme sont agréables".
Ces déclarations relancent le débat de 2009, lors de la sortie du documentaire "Orgasmic Birth: The Best-Kept Secret" ("Naissance orgasmique: le secret le mieux gardé") de Debra Pascali. "Le mot "orgasmique" peut être utilisé pour décrire de la nourriture ou une série d'événements, mais dans le film, nous l'utilisons pour décrire la sensation physique et émotionnelle forte lors de l'accouchement, qui ressemble à du plaisir", détaille l'auteure du documentaire au Daily Beast. "L'un des objectif de ce film était d'élargir notre vocabulaire sur la naissance avec des mots tels que bonheur, extase, joie, transformation..."
Elle reprend, consciente qu'il s'agit d'un phénomène plutôt isolé: "Nous ne prétendons absolument pas que c'est la norme!" Mais elle veut changer les clichés sociétaux actuels. "Des femmes ont honte d'éprouver du plaisir alors que notre culture veut que l'on souffre. Il faut que l'on change ça", dit-elle à Live Science.
Sheila Kamara Hay a ressenti du plaisir en accouchant de son second fils en 2006. "J'ai commence à ressentir un début d'orgasme", dit-elle au Daily Beast. "j'ai essayé de me reprendre: "Allez, sois sérieuse!" Et puis c'est parti. Mais j'ai vu que c'était possible et j'ai pensé "Pourquoi ne l'ai-je pas su avant?"."
Pour Barry Kimosaruk, un professeur de psychologie à l'université de Rutgers, cela est anatomiquement possible. Il indique à Live Science que cette stimulation vaginale peut même bloquer la douleur. "C'est une stimulation de la filière génitale (vagin, col de l'utérus, clitoris)", explique-t-il. "De nombreuses femmes disent aussi que les contractions utérines pendant un orgasme sont agréables".
Ces déclarations relancent le débat de 2009, lors de la sortie du documentaire "Orgasmic Birth: The Best-Kept Secret" ("Naissance orgasmique: le secret le mieux gardé") de Debra Pascali. "Le mot "orgasmique" peut être utilisé pour décrire de la nourriture ou une série d'événements, mais dans le film, nous l'utilisons pour décrire la sensation physique et émotionnelle forte lors de l'accouchement, qui ressemble à du plaisir", détaille l'auteure du documentaire au Daily Beast. "L'un des objectif de ce film était d'élargir notre vocabulaire sur la naissance avec des mots tels que bonheur, extase, joie, transformation..."
Elle reprend, consciente qu'il s'agit d'un phénomène plutôt isolé: "Nous ne prétendons absolument pas que c'est la norme!" Mais elle veut changer les clichés sociétaux actuels. "Des femmes ont honte d'éprouver du plaisir alors que notre culture veut que l'on souffre. Il faut que l'on change ça", dit-elle à Live Science.