‘’Je pense qu’on n’a pas beaucoup suffisamment insisté sur l’état dans lequel on a trouvé le pays. Aussi bien sur le plan macro-économique que dans tous les secteurs de production et notamment en matière agricole’’, a-t-il déploré en ouvrant à Dakar la journée de réflexion de son parti sur ‘’la situation et les perspectives de l’agriculture sénégalaise.
Selon Ousmane Tanor Dieng, le régime en place depuis avril 2012 a hérité d’une ‘’ politique ruineuse’’ sur le plan agricole.
‘’Il y a eu des projets, des programmes qui sont plus fantaisistes les uns les autres, en passant par le maïs, le manioc, le bissap. Avec toujours une débauche de milliards qui ne sont jamais allés aux populations’’, a-t-il fustigé.
Il a affirmé que les actuels tenants du pouvoir devaient faire un point exhaustif pour que les Sénégalais apprécient la difficulté de redresser la situation et de remettre le pays sur les rails.
‘’On a fait comme si on a trouvé une situation normale. La situation qu’on a trouvée est une situation extrêmement calamiteuse dans toutes les domaines’’, a dénoncé le Secrétaire générale du Parti socialiste.
Pour lui, le PS à un rôle historique. Après avoir dirigé le pays pendant 40 ans et après avoir été dans l’opposition pendant une dizaine d’années, il doit faire bénéficier son expérience à ceux qui gouverne le pays.
‘’ La place de l’agriculture dans notre économie, elle occupe 60% des populations et 55% des populations actives. L’agriculture au sens large contribue pour 30% au Produit intérieur brut(PIB) et 10 % en ce qui concerne l’agriculture stricto sensu’’, a poursuivi Ousmane Tanor Dieng.
Selon lui, ‘’les réflexions thématiques sont plus importantes que les petits phrases, les discussions pour les Sénégalais’’.
La journée de réflexion entre dans le cadre de l’exécution du programme d’activités des Socialistes. Les participants se pencheront sur deux interrogations majeures : ‘’Quelle politique agricole pour développer le Sénégal ? Quelle politique foncière pour le développement de l’agriculture sénégalaise ?’’.
Les travaux sont dirigés par Cheikh Abdoul Khadre Cissokho, premier secrétaire général adjoint du PS, ancien ministre de l’Agriculture et ancien président de l’Assemblée nationale sous le régime du président Abdou Diouf.
La réflexion est animée par un groupe d’experts indépendants ou membres du Bureau politique du PS et aura comme modérateurs, Mamadou Lamine Loum, ancien Premier ministre, et Abdoulaye Dièye, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Les participants aborderont les contributions des Socialistes à la politique agricole sénégalaise, les contenus d’une politique agricole, les options politiques en matière de financement de l’agriculture, la politique pour l’agriculture paysanne, la politique semencière pour la filière arachidière.
Ils se pencheront également sur les acquis et les limites de la loi 64-46 sur le Domaine national, le phénomène de l’accaparement des terres et les risques d’une privatisation du foncier, la portée et les limites d’une compétence transférée en matière foncière et la réforme foncière pour le développement de l’agriculture paysanne.
Aps
Selon Ousmane Tanor Dieng, le régime en place depuis avril 2012 a hérité d’une ‘’ politique ruineuse’’ sur le plan agricole.
‘’Il y a eu des projets, des programmes qui sont plus fantaisistes les uns les autres, en passant par le maïs, le manioc, le bissap. Avec toujours une débauche de milliards qui ne sont jamais allés aux populations’’, a-t-il fustigé.
Il a affirmé que les actuels tenants du pouvoir devaient faire un point exhaustif pour que les Sénégalais apprécient la difficulté de redresser la situation et de remettre le pays sur les rails.
‘’On a fait comme si on a trouvé une situation normale. La situation qu’on a trouvée est une situation extrêmement calamiteuse dans toutes les domaines’’, a dénoncé le Secrétaire générale du Parti socialiste.
Pour lui, le PS à un rôle historique. Après avoir dirigé le pays pendant 40 ans et après avoir été dans l’opposition pendant une dizaine d’années, il doit faire bénéficier son expérience à ceux qui gouverne le pays.
‘’ La place de l’agriculture dans notre économie, elle occupe 60% des populations et 55% des populations actives. L’agriculture au sens large contribue pour 30% au Produit intérieur brut(PIB) et 10 % en ce qui concerne l’agriculture stricto sensu’’, a poursuivi Ousmane Tanor Dieng.
Selon lui, ‘’les réflexions thématiques sont plus importantes que les petits phrases, les discussions pour les Sénégalais’’.
La journée de réflexion entre dans le cadre de l’exécution du programme d’activités des Socialistes. Les participants se pencheront sur deux interrogations majeures : ‘’Quelle politique agricole pour développer le Sénégal ? Quelle politique foncière pour le développement de l’agriculture sénégalaise ?’’.
Les travaux sont dirigés par Cheikh Abdoul Khadre Cissokho, premier secrétaire général adjoint du PS, ancien ministre de l’Agriculture et ancien président de l’Assemblée nationale sous le régime du président Abdou Diouf.
La réflexion est animée par un groupe d’experts indépendants ou membres du Bureau politique du PS et aura comme modérateurs, Mamadou Lamine Loum, ancien Premier ministre, et Abdoulaye Dièye, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Les participants aborderont les contributions des Socialistes à la politique agricole sénégalaise, les contenus d’une politique agricole, les options politiques en matière de financement de l’agriculture, la politique pour l’agriculture paysanne, la politique semencière pour la filière arachidière.
Ils se pencheront également sur les acquis et les limites de la loi 64-46 sur le Domaine national, le phénomène de l’accaparement des terres et les risques d’une privatisation du foncier, la portée et les limites d’une compétence transférée en matière foncière et la réforme foncière pour le développement de l’agriculture paysanne.
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