Ce n’est pas en proclamant son vœu ou son intention qu’on veuille le faire épousé à tout le monde. Sachons raison gardée !
C’est vrai que Ousmane Tanor DIENG est constaté parce que contesté, mais à la vérité, ses monologues que l’on entend ça est là, certes nous informent, peut-être nous renseignent, j’allais dire nous édifient mais ils ne nous apprennent rien de nouveau à travers leur arguments et leurs positions.
C’est vrai qu’au Parti socialiste, l’unanimisme est contre nature et l’ère des leaders incontestés est révolue. A la vérité, le contexte et les textes servis par certains de nos camarades devraient être analysés à l’intérieur des instances du Parti, à la lumière des principes et des enjeux. C’est dire qu’il est nécessaire de se rappeler qu’en tout lieu et en toute circonstance, le seul intérêt est celui-là supérieur ; il doit être national donc collectif. Vu sur l’angle du Parti Socialiste, il fait appel au patriotisme militant. De ce point de vu, il me semble intéressant de rappeler, de convoquer le principe qui découle de la valeur "Solidarité". Nous socialistes, ce qui nous lie vaut mieux ce qui tente de nous diviser.
Nos camarades qui s’insurgent, contre l’actuel Secrétaire général du Parti, ont versé dans la stigmatisation, l’invective à travers une vision chiasmatique sur fond de combat d’arrière-garde sinon crypto personnel, hors l’Homme, tout l’Homme, tous les hommes restent inextricables à la loi de la limite, à la loi de la mort, à la loi de l’imperfection. Hors les idéaux pour lesquels nous nous battons sont sans limites à l’exception de ce que la morale et l’éthique réprouvent.
Les idées dont nous sommes porteurs, résistent à la mort car nous sommes dans une quête perpétuelle d’idéal. Les idées ne meurent point.
N’a-t-on pas vu dans l’histoire des révisionnistes, des réformistes mais souvent des réactionnaires, sans prendre avec une forte dose de réprobation à la pensée, à la l’œuvre, à l’action d’homme autrefois adulés et célébrés. C’est le propre de la dynamique historique.
Ma position :
Dans le cas qui nous préoccupe au PS présentement, c’est avoir une vision réductrice, une démarche puérile et une ambition rétrograde que de vouloir saborder la flotte en assassinant lâchement le Capitaine au milieu de houle même tempérille en l’accusant de tous les péchés imaginables. Contester Ousmane Tanor Dieng qui incarne le respect de la parole donnée : « gagner ensemble, gouverner ensemble », c’est combattre les valeurs intrinsèques du socialisme. Aucun senghorien, aucun défenseur des valeurs socialistes ne peut accepter le départ précipité de Ousmane Tanor Dieng, qui a mis entre parenthèse 14 ans de vie d’envergure internationale pour se consacrer la sauvegarde d’un héritage commun, collectif.
De 2000 à nos jours, les décisions, résolutions et engagements du PS sont la résultante d’une démarche inclusive démocratique. Nul ne peut s’y extraire pour exonérer ou disculper au tribunal de l’histoire.
Allons… donc sachons raison gardée et un peu de respect pour le collectif pour les idéaux.
Je ne terminerai sans noter que tous mes camarades qui s’agitent sont dans l’entourage immédiat d’un homme de grandes valeurs socialistes et un des premiers fidèles respectueux du choix et de la confiance qu’avait porté le Président Abdou Diouf à la personne du Camarade Ousmane Tanor Dieng.
Je m’inquiète aussi du silence incompris, des camarades qui partagent la même Union régionale que Ousmane Tanor Dieng. Je nous invite, nous socialistes, surtout de la région de Thiès à prendre nos responsabilités pour avoir une forte mobilisation autour de notre leader régional qui fait de lui, et tant qu’il le voudra le leader de tous les socialiste sénégalais.
Moustapha DIAW
Militant à THIES