Les prisonniers peuvent ne pas jeuner. Dieu ne leur en tiendra pas rigueur. C’est la conviction du prêcheur Taïb Socé qui est d’avis que les détenus n’ont pas le minimum pour pouvoir observer le jeune du mois de ramadan. « Un prisonnier n’a pas de liberté. Il peut être confronté à des problèmes d’alimentation. Cela dépend de ses moyens et de ses soutiens. Du moment qu’il n’est pas libre pour vivre correctement, il n’a pas forcément accès au minimum, il peut ne pas jeûner. La liberté est nécessaire pour jeûner », confie Oustaz Taïb au journal Le Quotidien.
« Mais si une personne jouit de certaines conditions de détention, si de bons repas lui sont assurés, il peut jeûner. S’il a le temps de dormir, de se reposer, il peut observer le jeûne », précise Taïb.
« Mais si une personne jouit de certaines conditions de détention, si de bons repas lui sont assurés, il peut jeûner. S’il a le temps de dormir, de se reposer, il peut observer le jeûne », précise Taïb.