Nouveau rebondissement dans l’affaire du bateau Le Joola. En effet, le procès des personnalités sénégalaises dont les responsabilités seraient établies dans ce naufrage sera ouvert le 19 mars prochain par le Tribunal d’Evry, en France. L’ancien Premier ministre Mame Madior Boye et l’ancien ministre des Forces armées Youba Sambou, qui ont vu leur mandat d’arrêt levé, ne font pas partie des prévenus. Boubacar Bâ, porte-parole de l’Association nationale des familles des victimes du bateau Le Joola (Anfv), joint hier au téléphone par Le Quotidien, en a fait l’annonce. «Après la plainte des familles des victimes françaises du bateau Le Joola, il y avait eu des mandats d’arrêt qui avaient été émis. C’est suite à cela qu’une information judiciaire a été établie par le juge d’Evry. Cette information judiciaire a abouti à un procès qui va se tenir le 19 mars prochain», affirme M. Bâ. Qui ajoute que l’Etat du Sénégal a mis à la disposition des prévenus des avocats pour assurer leur défense.
En revanche, l’Association nationale des familles des victimes du bateau Le Joola se désole du fait qu’un procès n’ait pas pu se tenir au Sénégal. «En tant que familles des victimes, nous rappelons qu’il serait judicieux, quand même, de tenir un procès au Sénégal, ne serait-ce que pour sauver l’image du pays. Ici, nous avons une justice qui sait dire le droit», suggère Boubacar Bâ qui poursuit dans ce même élan que «c’est une honte pour nous Sénégalais qu’une catastrophe maritime - la plus grande de l’histoire du monde avec plus de 2 000 morts - ne fasse pas l’objet d’une ouverture d’information judiciaire dans un pays où l’accident a eu lieu». Cependant, Boubacar Bâ, qui a salué la démarche des familles françaises dans cette affaire, souligne que les familles des victimes de cette tragédie maritime ne sont pas habitées ni par un «esprit revanchard» encore moins par un sentiment de «vengeance». «Nous voulons que Le Joola serve de leçon pour que pareille situation ne se reproduise», conclut-il.
Pour rappel, la Cour de cassation de Paris avait abandonné les poursuites contre l’ancien Premier ministre sénégalais, Mame Madior Boye, et l’ancien ministre des Forces armées, Youba Sambou, dans le cadre de l’affaire du naufrage du Joola. Par contre, l’ex-ministre de l’Equipement et des Transports, Youssouph Sakho, l’ancien chef d’Etat-major de l’Armée sénégalaise, le général Babacar Gaye, l’ex-chef d’état-major de la Marine natioanle, le colonel Ousseynou Combo, entre autres personnalités sénégalaises poursuivies en France, attendent d’être fixés sur leur sort par la Justice française. Ce qui devrait être fait à partir du 19 mars prochain.
Par Mamadou S. GACKO, msgacko@lequotidien.sn
Source: Le Quotidien
En revanche, l’Association nationale des familles des victimes du bateau Le Joola se désole du fait qu’un procès n’ait pas pu se tenir au Sénégal. «En tant que familles des victimes, nous rappelons qu’il serait judicieux, quand même, de tenir un procès au Sénégal, ne serait-ce que pour sauver l’image du pays. Ici, nous avons une justice qui sait dire le droit», suggère Boubacar Bâ qui poursuit dans ce même élan que «c’est une honte pour nous Sénégalais qu’une catastrophe maritime - la plus grande de l’histoire du monde avec plus de 2 000 morts - ne fasse pas l’objet d’une ouverture d’information judiciaire dans un pays où l’accident a eu lieu». Cependant, Boubacar Bâ, qui a salué la démarche des familles françaises dans cette affaire, souligne que les familles des victimes de cette tragédie maritime ne sont pas habitées ni par un «esprit revanchard» encore moins par un sentiment de «vengeance». «Nous voulons que Le Joola serve de leçon pour que pareille situation ne se reproduise», conclut-il.
Pour rappel, la Cour de cassation de Paris avait abandonné les poursuites contre l’ancien Premier ministre sénégalais, Mame Madior Boye, et l’ancien ministre des Forces armées, Youba Sambou, dans le cadre de l’affaire du naufrage du Joola. Par contre, l’ex-ministre de l’Equipement et des Transports, Youssouph Sakho, l’ancien chef d’Etat-major de l’Armée sénégalaise, le général Babacar Gaye, l’ex-chef d’état-major de la Marine natioanle, le colonel Ousseynou Combo, entre autres personnalités sénégalaises poursuivies en France, attendent d’être fixés sur leur sort par la Justice française. Ce qui devrait être fait à partir du 19 mars prochain.
Par Mamadou S. GACKO, msgacko@lequotidien.sn
Source: Le Quotidien