S’il est indéniable que le rôle du syndicaliste dans une entreprise est de défendre les intérêts matériaux et moraux des travailleurs; force est de reconnaitre que cette noble mission d’être au service des autres requiert des valeurs d’intégrité de courage et d’honnêteté.
Ces dites valeurs toujours en bandoulière rendent le syndicaliste à l’abri de la corruption, de la concussion et du larbinisme qui le guettent au quotidien.
Par ce rappel fort utile des qualités d’un leader syndical nous souhaitons revenir sur le pillage systématique des ressources de l’Agence des Aéroports du Sénégal (ADS) par le régime de Me Wade à la fin de son règne sous le regard impuissant des travailleurs et dans un silence assourdissant des syndicats de la maison.
En signant un contrat d’accompagnement et d’assistance pour la gestion des aéroports du Sénégal avec une société nommée DAPORT, les ADS versaient mensuellement, sans contrepartie, 96 millions de francs à cette dernière. Sous le fallacieux prétexte de construire le nouvel aéroport de Diass, le régime sortant avait cédé à vil prix la moitié des terres de l’aéroport à un privé, qui les revendaient à des prix hors de portée des sénégalais moyens. Pourtant au vu du devoir qui incombe à l’Etat de garantir un toit à tout citoyen, ils auraient pu faire bénéficier d’une partie de ces terres aux travailleurs. Ceci, pour service bien rendu à la nation.
Enfin l’appétit venant en mangeant, le gourmand régime de Me Wade prit le décret n° 2012-175 du 26 janvier 2012 portant dissolution de l’Agence des Aéroports du Sénégal pour mettre la main sur le reste de la réserve foncière de l’aéroport. Tout le monde se souvient de l’appel d’offre international pour la construction d’un centre international d’affaires sur le site de l’actuel aéroport que Me Wade prévoyait de fermer. C’est la mort dans l’âme que certains travailleurs avaient attiré l’attention du candidat aux élections présidentielles, Macky SALL sur ces dérives notoires de l’ancien régime. Il prit l’engagement de mettre un terme à tout ce gâchis s’il obtenait la confiance des Sénégalais.
Par devoir de vérité nous rappelons à l’opinion que Son Excellence Macky SALL a pris dès son arrivée au pouvoir, le décret n°2012-462 du 23 avril 2012, pour abroger le décret de dissolution de l’Agence des Aéroports du Sénégal, permettant ainsi de sauver des centaines d’emplois.
Par cet acte hautement patriotique et civique, Son Excellence a redonné l’espoir (Yaakar) à toute la famille aéronautique qui a vivement applaudi.
Fort de ce constat, je lance un appel à tous les acteurs du secteur pour une union autour de l’essentiel :
Redonner au Sénégal sa position de leader dans le secteur aéronautique par le renforcement des capacités des travailleurs et la formation des meilleurs jeunes aux métiers de l’aéronautique ; Œuvrer pour une amélioration des services fournis dans nos aéroports ; Permettre à tout travailleur d’avoir accès à une maison avant sa retraite ; Instaurer un climat social apaisé indispensable au rayonnement de notre secteur où la sécurité et la sûreté sont les maîtres-mots.
Djibril BA
Président Commission Infrastructures Equipements et Transports de la Coordination des Cadres Républicains (CCR) de l’APR
Ces dites valeurs toujours en bandoulière rendent le syndicaliste à l’abri de la corruption, de la concussion et du larbinisme qui le guettent au quotidien.
Par ce rappel fort utile des qualités d’un leader syndical nous souhaitons revenir sur le pillage systématique des ressources de l’Agence des Aéroports du Sénégal (ADS) par le régime de Me Wade à la fin de son règne sous le regard impuissant des travailleurs et dans un silence assourdissant des syndicats de la maison.
En signant un contrat d’accompagnement et d’assistance pour la gestion des aéroports du Sénégal avec une société nommée DAPORT, les ADS versaient mensuellement, sans contrepartie, 96 millions de francs à cette dernière. Sous le fallacieux prétexte de construire le nouvel aéroport de Diass, le régime sortant avait cédé à vil prix la moitié des terres de l’aéroport à un privé, qui les revendaient à des prix hors de portée des sénégalais moyens. Pourtant au vu du devoir qui incombe à l’Etat de garantir un toit à tout citoyen, ils auraient pu faire bénéficier d’une partie de ces terres aux travailleurs. Ceci, pour service bien rendu à la nation.
Enfin l’appétit venant en mangeant, le gourmand régime de Me Wade prit le décret n° 2012-175 du 26 janvier 2012 portant dissolution de l’Agence des Aéroports du Sénégal pour mettre la main sur le reste de la réserve foncière de l’aéroport. Tout le monde se souvient de l’appel d’offre international pour la construction d’un centre international d’affaires sur le site de l’actuel aéroport que Me Wade prévoyait de fermer. C’est la mort dans l’âme que certains travailleurs avaient attiré l’attention du candidat aux élections présidentielles, Macky SALL sur ces dérives notoires de l’ancien régime. Il prit l’engagement de mettre un terme à tout ce gâchis s’il obtenait la confiance des Sénégalais.
Par devoir de vérité nous rappelons à l’opinion que Son Excellence Macky SALL a pris dès son arrivée au pouvoir, le décret n°2012-462 du 23 avril 2012, pour abroger le décret de dissolution de l’Agence des Aéroports du Sénégal, permettant ainsi de sauver des centaines d’emplois.
Par cet acte hautement patriotique et civique, Son Excellence a redonné l’espoir (Yaakar) à toute la famille aéronautique qui a vivement applaudi.
Fort de ce constat, je lance un appel à tous les acteurs du secteur pour une union autour de l’essentiel :
Redonner au Sénégal sa position de leader dans le secteur aéronautique par le renforcement des capacités des travailleurs et la formation des meilleurs jeunes aux métiers de l’aéronautique ; Œuvrer pour une amélioration des services fournis dans nos aéroports ; Permettre à tout travailleur d’avoir accès à une maison avant sa retraite ; Instaurer un climat social apaisé indispensable au rayonnement de notre secteur où la sécurité et la sûreté sont les maîtres-mots.
Djibril BA
Président Commission Infrastructures Equipements et Transports de la Coordination des Cadres Républicains (CCR) de l’APR