Il y aurait d’abord que, depuis douze ans, trône Aziz Dieng, son président, qui régnerait en maître. Un peu à la Wade. Ses pouvoirs seraient tellement immenses, dans les plus hautes sphères du Ministère de la Culture, qu’on prête au Président de l’Ams, le pouvoir de faire et de défaire, même dans la périphérie la plus immédiate du Ministre. Il vient d’ailleurs d’y être nommé «grand» conseiller technique et cumule ses fonctions avec celles de Pca du Bsda. Une nomination, par ailleurs, illégale qui peut engendrer des conflits d’intérêt car, on ne peut pas être membre de la tutelle et membre d’un de ses démembrements, si l’on sait que c’est un décret qui nomme un Pca, contre un arrêté ministériel, pour les fonctions de conseiller technique.
Mais, il y aurait pire. En déclarant partout qu’il remplit sa fonction dans le plus grand bénévolat, Aziz Dieng oublie seulement quelques privilèges dont il bénéficie et qu’il ne souhaite, sans doute, pas rendre publics. Par exemple, la voiture de fonction du Conseil d’administration qu’il utiliserait personnellement, alors qu’elle devait être mise à la disposition de tous les membres du Conseil, une ligne téléphonique internationale payée par le Bsda à hauteur de 3 voire 400.000 francs par mois, un chauffeur payé par le même Bsda, 300. 000 francs de carburant mensuels et des indemnités de séance qui pourraient, dès lors, passer pour de la menue monnaie, on comprendrait assez vite que le bénévolat en question, ne serait pas cher payé. Si on y ajoute que depuis quelque temps, seules 3 personnes sur 7 sont disponibles pour le fonctionnement du Conseil d’Administration, avec la santé chancelante de Samba Diabaré Samb, la mort de Mademba Diop et de Weindé Ndiaye, il est facile de conclure que n’importe quel sénégalais serait partant pour occuper le poste.
Nous nous en arrêtons là, pour le moment. Mais déjà, une conclusion provisoire peut être tirée. Si réellement, le «Yonou Yokkuté» dont on parle, doit guider les pas de la nouvelle équipe gouvernementale, ce genre de dysfonctionnements doit cesser, dans les meilleurs délais, afin de rendre possible le retour à l’orthodoxie dans nos pratiques. A défaut, il y a deux dangers à courir : l’indignation de tous les jeunes qui attendent leur premier emploi, et le risque d’un sentiment de trahison qui peut gagner ceux qui ont élu.
Cheikh Ba
Mais, il y aurait pire. En déclarant partout qu’il remplit sa fonction dans le plus grand bénévolat, Aziz Dieng oublie seulement quelques privilèges dont il bénéficie et qu’il ne souhaite, sans doute, pas rendre publics. Par exemple, la voiture de fonction du Conseil d’administration qu’il utiliserait personnellement, alors qu’elle devait être mise à la disposition de tous les membres du Conseil, une ligne téléphonique internationale payée par le Bsda à hauteur de 3 voire 400.000 francs par mois, un chauffeur payé par le même Bsda, 300. 000 francs de carburant mensuels et des indemnités de séance qui pourraient, dès lors, passer pour de la menue monnaie, on comprendrait assez vite que le bénévolat en question, ne serait pas cher payé. Si on y ajoute que depuis quelque temps, seules 3 personnes sur 7 sont disponibles pour le fonctionnement du Conseil d’Administration, avec la santé chancelante de Samba Diabaré Samb, la mort de Mademba Diop et de Weindé Ndiaye, il est facile de conclure que n’importe quel sénégalais serait partant pour occuper le poste.
Nous nous en arrêtons là, pour le moment. Mais déjà, une conclusion provisoire peut être tirée. Si réellement, le «Yonou Yokkuté» dont on parle, doit guider les pas de la nouvelle équipe gouvernementale, ce genre de dysfonctionnements doit cesser, dans les meilleurs délais, afin de rendre possible le retour à l’orthodoxie dans nos pratiques. A défaut, il y a deux dangers à courir : l’indignation de tous les jeunes qui attendent leur premier emploi, et le risque d’un sentiment de trahison qui peut gagner ceux qui ont élu.
Cheikh Ba