La première structure de crédit bail Locafrique vient de lever 8 millions de dollars, soit 4 milliards de francs Cfa pour booster les agriculteurs de la vallée. Une manne financière puisée des fonds de la coopération Italienne Plasepri, bloqués dans les caisses de la Banque centrale des états de l’afrique de l’ouest(Bceao). En fait, l’argent était destiné aux immigrés, mais il a été finalement viré dans les secteurs prioritaires du Sénégal comme les Btp, l’agriculture, l’artisanat…C’est ainsi que la société Locafrique de crédit bail au Sénégal a ficelé un projet pour les agriculteurs de la vallée dans la politique d’autosuffisance alimentaire du Sénégal. Ainsi donc, l’Usaid s’est portée volontaire pour garantir 50% des financements octroyés aux agriculteurs par LOCAFRIQUE. Et, l’accord sera signé aujourd’hui en présence du ministre de l’économie et des finances, de l’Administrateur de l’USAID, de la Directrice de la coopération Italienne, du ministre de l’agriculture, de Madame la Ministre de la Femme, du directeur général de Locafrique… «L’argent était destiné aux immigrés, mais il a été finalement viré pour des projets prioritaires du Sénégal. L’argent est géré par l’Etat et la coopération Italienne via la Plateforme d’Appui au Secteur privé et à la valorisation de la diaspora Sénégalaise en Italie (PLASEPRI). Nous avons étudié des projets que nous avons envoyés à Plasepri. Ces financements octroyés par LOCAFRIQUE sont garantie à 50% par l’Usaid et refinancé par la Plasepri. Et, le remboursement se fait en moins de 60 mois avec un taux 6,5 à 7,5%. Nous investissons dans le secteur agricole dans la vallée pour l’autosuffisance alimentaire», explique Khadim Bâ, directeur général de Locafrique. Ce dernier avance que les bailleurs qui se réunissent demain mardi à Dakar pour débattre de la mécanisation du secteur agricole, «veulent assurer une autosuffisance alimentaire au Sénégal». Seulement, ne peuvent bénéficier des fonds que les agriculteurs qui disposent de terre avant de verser un acompte qui varie de 10 à 20% dans les comptes de Locafrique.
La société a investit en 18 mois 16 milliards de francs Cfa dans le tissus économique du Sénégal dont 23% dans l’agriculture et plus particulièrement dans la filière du riz. Dans le domaine de l’agriculture, la structure de crédit bail achète des décortiqueuses, des tracteurs, des moissonneuses batteuses pour le développement de la production agricole. Et au bout de 5 ans, les agriculteurs deviennent les propriétaires des matériels.
Créée depuis 1977 comme première structure de crédit bail au Sénégal cette boîte était barrée en rouge dans le milieu des affaires à cause de ses dettes. Et, c’est en 2011 qu’elle a été rachetée par la boîte Carrefour automobile avant d’être recapitalisée à hauteur de 2,5 milliards de francs Cfa. Et après avoir épongé ses dettes et le retour des partenaires, elle est passée de 3 milliards de francs Cfa en 2010 à 28 milliards en terme de bilan.
«Nous travaillons pour avoir des ressources longues pour soutenir l’activité économique, le secteur agricole et les investissements. C est ce qui manque parce que les Banques n’ont pas ses ressources longues et c’est pour cette raison que nous cherchons à lever les fonds à l’étranger. Il nous faut des ressources longues pour pouvoir soutenir le secteur agricole. C’est l’unique problème, nous devons avoir des ressources longues» soutient le patron de Locafrique.
La société a investit en 18 mois 16 milliards de francs Cfa dans le tissus économique du Sénégal dont 23% dans l’agriculture et plus particulièrement dans la filière du riz. Dans le domaine de l’agriculture, la structure de crédit bail achète des décortiqueuses, des tracteurs, des moissonneuses batteuses pour le développement de la production agricole. Et au bout de 5 ans, les agriculteurs deviennent les propriétaires des matériels.
Créée depuis 1977 comme première structure de crédit bail au Sénégal cette boîte était barrée en rouge dans le milieu des affaires à cause de ses dettes. Et, c’est en 2011 qu’elle a été rachetée par la boîte Carrefour automobile avant d’être recapitalisée à hauteur de 2,5 milliards de francs Cfa. Et après avoir épongé ses dettes et le retour des partenaires, elle est passée de 3 milliards de francs Cfa en 2010 à 28 milliards en terme de bilan.
«Nous travaillons pour avoir des ressources longues pour soutenir l’activité économique, le secteur agricole et les investissements. C est ce qui manque parce que les Banques n’ont pas ses ressources longues et c’est pour cette raison que nous cherchons à lever les fonds à l’étranger. Il nous faut des ressources longues pour pouvoir soutenir le secteur agricole. C’est l’unique problème, nous devons avoir des ressources longues» soutient le patron de Locafrique.