Les étudiants vous ont déclaré persona non grata à l’Université avant-hier, lors de a conférence de la Fondation Léopold Sédar Senghor, qu’est-ce que cela vous inspire ?
Le plus important, ce n’est pas moi, c’est la situation dans laquelle se trouvent le système d’enseignement supérieur et son état de déliquescence. Les réformes qui ont été entérinées par une concertation de centaines de personnes s’attaquent à ces problèmes.
Ils vous reprochent, entre autres, d’avoir proposé des réformes, dans le cadre de la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur (Cnaes), notamment la hausse des tarifs d’inscription, alors que vous ne maîtrisez pas les réalités socioéconomiques du Sénégal, que leur répondez-vous ?
Personne ne croit sérieusement que je ne connais pas les réalités socioéconomiques du Sénégal. Pas même ceux qui le disent. Et je vous le répète, j’ai travaillé avec une équipe d’une vingtaine de personnes d’abord, puis avec les centaines qui ont participé à la concertation. Toutes ces personnes ne peuvent pas être ignorantes desdites réalités. Et je n’imagine pas que toutes ont pensé, proposé et écrit sous ma dictée impérieuse. Par ailleurs, je n’ai pas été du tout de la négociation qui a déterminé le montant des frais d’inscription.
Les étudiants déplorent également un manque de concertation et de dialogue dans l’élaboration de ces réformes, est-ce le cas ?
Je vous renvoie à la manière dont s’est déroulée la concertation. Il est bon parfois de simplement dire quels sont les faits, de décrire ce qui s’est passé.
Pensez-vous que ces réformes pourront être effectives à l’Ucad au vu de la réaction hostile et violente des étudiants ?
Ce qui va se passer, je ne le sais pas. Ce que je sais, c’est qu’une concertation importante a eu lieu et que les réformes qu’elle a proposées, qui sont dans un document écrit et non dans l’élément de l’oralité devenu prédominant, sont en mesure de faire renouer notre système avec le mouvement, l’innovation et l’excellence. De la part que j’ai prise à la rédaction de ce texte (un texte n’est pas ce qui se raconte, mais ce qui se lit), je suis satisfait.
ADAMA DIENG
Le plus important, ce n’est pas moi, c’est la situation dans laquelle se trouvent le système d’enseignement supérieur et son état de déliquescence. Les réformes qui ont été entérinées par une concertation de centaines de personnes s’attaquent à ces problèmes.
Ils vous reprochent, entre autres, d’avoir proposé des réformes, dans le cadre de la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur (Cnaes), notamment la hausse des tarifs d’inscription, alors que vous ne maîtrisez pas les réalités socioéconomiques du Sénégal, que leur répondez-vous ?
Personne ne croit sérieusement que je ne connais pas les réalités socioéconomiques du Sénégal. Pas même ceux qui le disent. Et je vous le répète, j’ai travaillé avec une équipe d’une vingtaine de personnes d’abord, puis avec les centaines qui ont participé à la concertation. Toutes ces personnes ne peuvent pas être ignorantes desdites réalités. Et je n’imagine pas que toutes ont pensé, proposé et écrit sous ma dictée impérieuse. Par ailleurs, je n’ai pas été du tout de la négociation qui a déterminé le montant des frais d’inscription.
Les étudiants déplorent également un manque de concertation et de dialogue dans l’élaboration de ces réformes, est-ce le cas ?
Je vous renvoie à la manière dont s’est déroulée la concertation. Il est bon parfois de simplement dire quels sont les faits, de décrire ce qui s’est passé.
Pensez-vous que ces réformes pourront être effectives à l’Ucad au vu de la réaction hostile et violente des étudiants ?
Ce qui va se passer, je ne le sais pas. Ce que je sais, c’est qu’une concertation importante a eu lieu et que les réformes qu’elle a proposées, qui sont dans un document écrit et non dans l’élément de l’oralité devenu prédominant, sont en mesure de faire renouer notre système avec le mouvement, l’innovation et l’excellence. De la part que j’ai prise à la rédaction de ce texte (un texte n’est pas ce qui se raconte, mais ce qui se lit), je suis satisfait.
ADAMA DIENG