PROJET DE PROLONGEMENT DE LA VDN : Des jeunes s’érigent défendent les intérêts des populations

Le désir du président Macky Sall de mettre en œuvre le projet de prolongement de la voie de dégagement nord (VDN) ne laisse pas les populations domiciliées sur cette route indifférentes. En effet, ces dernières ont voulu jouer le rôle d’avant-garde et de veille. L’idée étant de s’organiser pour mieux revendiquer leurs droits vis-à-vis de ce projet qui risque de toucher à leurs habitations. C’est justement dans ce sillage que le mouvement de la nouvelle génération a été mis sur pieds par des jeunes des localités soucieux des intérêts des habitants.


Au delà de la sentinelle de défense des biens des populations, ce mouvement se veut social et humanitaire. C’est du moins ce qui résulte de la déclaration de son président qui effectuait, samedi, le lancement de cette entité, en présence de la jeunesse et des notables des localités concernées. Mame Amar Ndoye, titulaire d’un Nba à Londres, est un ingénieur qui a eu à travailler avec pas mal de ministères du Sénégal. Il porte l’étendard de toute une population. «Les populations ont salué ce projet qui va, en effet, ouvrir beaucoup d’horizons mais, aura en outre des impacts directs sur leur environnement», a d’emblée dit le président. 
Poursuivant, le sieur Ndoye demande à ce que la population riveraine soit associée à ce projet à tous les niveaux. «Le projet doit bénéficier aux jeunes de la localité qui doivent être mêlés aux emplois générés et en priorité. Il est hors de question que l’expertise locale ne soit pas utilisée», dira-t-il, revendiquant la construction de passerelles et la mise en valeur des aires de jeux, avec un accès à la mer et un réaménagement de la plage. Concernant les pertes que vont subir les populations, le mouvement de la nouvelle génération demande une réparation qui équivaudrait aux dommages subis. 
Des projets d’une telle envergure générant des effets secondaires, la nouvelle génération, portant la voix des riverains, ne veut point que ces localités soient le rendez-vous des malfaiteurs et autres malfrats. «Nous demandons la construction d’un autre commissariat de police mais aussi, un éclairage suffisant capable de mettre à l’aise les populations soucieuses de leur sécurité et celle de leur progéniture», renseigne le

Bamba Toure

Lundi 15 Avril 2013 08:30

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