Dans les semaines, mois ou années à venir des pluies de milliards vont s’abattre sur le Sénégal. En effet, après avoir reçu des promesses de financements de projets à hauteur de 2500 milliards en Chine où il a été accueilli en grande pompe la semaine dernière, le président de la République, Macky Sall a décroché un autre jackpot en France. C’était lors de la rencontre du groupe consultatif de Paris. Les bailleurs de bailleurs de fonds ont promis de financer des projets de développement. Ils ont promis plus de 3 000 milliards de Fcfa. Cependant, des interrogations fusent à propos du décaissement rapide des fonds promis. Le pragmatisme chinois va-t-il encore prendre le dessus sur les lenteurs liées aux procédures de décaissement des occidentaux, notamment la Banque mondiale ?
En tout cas, justifiant la décision de son gouvernement de multiplier les partenariats avec les pays émergents où asiatiques, notamment la Chine et les Etats du golfe, l’ex-président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade magnifiait la rapidité dans les décaissements. Il soulignait que ces pays dégainaient vite après la signature d’accords. Me Wade avait sans doute vu juste. La Chine n’est pas regardant sur les niveaux de démocratie, de respect des droits de l’homme, des libertés pour le financement de projets en Afrique. Pour preuve, l’empire du milieu fait partie des grands souteneurs, du président Oumar El Béchir du Soudan réputé être parmi les plus grands dirigeants qui violent les droits humains. Les Chinois sont aussi présents dans d’autres pays africains où la démocratie balbutie.
Contrairement aux occidentaux où les financements sont souvent conditionnés par la stabilité politique des pays. Les règles de transparence notamment les procédures de passation des marchés sont strictement surveillées. La Banque mondiale et les autres partenaires fouillent et contrôlent avant de mettre leurs billes. L’ex-président Wade avait même déploré ces lenteurs.
Les promesses de milliards pour le Sénégal par la Chine et les occidentaux arrivent au même moment. Les deux concurrents seront donc à l’épreuve de l’efficacité de la réaction en faveur de la concrétisation des promesses. Le gouvernement du Sénégal semble trouver son compte dans cette concurrence. Les deux rivaux vont sans doute tout faire pour respecter leurs engagements. Un avant-goût a été même donné dans cette concurrence sans que plusieurs citoyens ne s’en rendent compte. C’était lors de la panne de l’usine d’eau de Keur Momar Sarr. La pièce défectueuse avait été installée par une entreprise française. Agacée par la pénurie d’eau qui avait installé la colère à Dakar, le président Sall était sur les lieux. Mais avant qu’il n’arrive sur le site, la rumeur avait annoncé qu’il vient avec des techniciens chinois. Cela avait manifestement inquiété les Français. Le président Hollande serait même intervenu directement mettant à contribution l’armée française pour que la pièce soit réparée. La réaction des Français a été sans doute dictée par la présence des Chinois. Cette fois-ci, les occidentaux savent également que les Chinois sont à l’affût.
En tout cas, justifiant la décision de son gouvernement de multiplier les partenariats avec les pays émergents où asiatiques, notamment la Chine et les Etats du golfe, l’ex-président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade magnifiait la rapidité dans les décaissements. Il soulignait que ces pays dégainaient vite après la signature d’accords. Me Wade avait sans doute vu juste. La Chine n’est pas regardant sur les niveaux de démocratie, de respect des droits de l’homme, des libertés pour le financement de projets en Afrique. Pour preuve, l’empire du milieu fait partie des grands souteneurs, du président Oumar El Béchir du Soudan réputé être parmi les plus grands dirigeants qui violent les droits humains. Les Chinois sont aussi présents dans d’autres pays africains où la démocratie balbutie.
Contrairement aux occidentaux où les financements sont souvent conditionnés par la stabilité politique des pays. Les règles de transparence notamment les procédures de passation des marchés sont strictement surveillées. La Banque mondiale et les autres partenaires fouillent et contrôlent avant de mettre leurs billes. L’ex-président Wade avait même déploré ces lenteurs.
Les promesses de milliards pour le Sénégal par la Chine et les occidentaux arrivent au même moment. Les deux concurrents seront donc à l’épreuve de l’efficacité de la réaction en faveur de la concrétisation des promesses. Le gouvernement du Sénégal semble trouver son compte dans cette concurrence. Les deux rivaux vont sans doute tout faire pour respecter leurs engagements. Un avant-goût a été même donné dans cette concurrence sans que plusieurs citoyens ne s’en rendent compte. C’était lors de la panne de l’usine d’eau de Keur Momar Sarr. La pièce défectueuse avait été installée par une entreprise française. Agacée par la pénurie d’eau qui avait installé la colère à Dakar, le président Sall était sur les lieux. Mais avant qu’il n’arrive sur le site, la rumeur avait annoncé qu’il vient avec des techniciens chinois. Cela avait manifestement inquiété les Français. Le président Hollande serait même intervenu directement mettant à contribution l’armée française pour que la pièce soit réparée. La réaction des Français a été sans doute dictée par la présence des Chinois. Cette fois-ci, les occidentaux savent également que les Chinois sont à l’affût.