Au terme de son séjour au Sénégal qui a duré douze jours et qui entre dans le cadre de la cinquième revue de l'instrument de soutien à la politique économique (IPSE), une équipe du Fonds monétaire international dirigée par le sous directeur du Département Afrique a fait face à la presse ce mardi 19 septembre. Une occasion pour l'émissaire du FMI de décerner une bonne note au Sénégal quant à l'application du Plan Sénégal émergent.
Selon Ali Mansour, les efforts du Sénégal enregistrés dans le cadre du PSE doivent être salués d'autant plus que le redressement macrofiscal a été reconnu au niveau mondial. Cependant, l'envoyé spécial du FMI à Dakar n'aimerait pas voir les autorités sénégalaises dormir sur leurs lauriers car pour lui, le PSE, ce n'est pas un sprint mais une course de fonds où il faut continuer à réaliser des objectifs ambitieux en terme de croissance. Autre suggestion faite par Ali Mansour pour maintenir le cap, c'est de s'assurer d'avoir les moyens de financer le PSE.
Pour le sous directeur AFRIQUE du FMI, il faut de l'investissement dans le capital humain, l'éducation, le social mais aussi faire des efforts pour améliorer les recettes doivent être des priorités du gouvernement. Au sujet de la dette, Ali Mansour a tenu à souligner que le plus important c'est le service de la dette qui pourrait atteindre 30% en 2017 alors qu'il était de l'ordre de 24% en 2014. “Si on continue sur cette voie, prévient il, le risque c'est que le service de la dette va coincer la capacité de l'Etat à faire le social, à faire des investissements dans les infrastructures”. Mais la bonne nouvelle, tempère le sous directeur du Afrique du FMI, c'est que le gouvernement du Sénégal est conscient qu'il faut inverser la tendance. Il a aussi fait des propositions dans le sens de la suppression progressive des exonérations à faible incidence socio économique.
Selon Ali Mansour, les efforts du Sénégal enregistrés dans le cadre du PSE doivent être salués d'autant plus que le redressement macrofiscal a été reconnu au niveau mondial. Cependant, l'envoyé spécial du FMI à Dakar n'aimerait pas voir les autorités sénégalaises dormir sur leurs lauriers car pour lui, le PSE, ce n'est pas un sprint mais une course de fonds où il faut continuer à réaliser des objectifs ambitieux en terme de croissance. Autre suggestion faite par Ali Mansour pour maintenir le cap, c'est de s'assurer d'avoir les moyens de financer le PSE.
Pour le sous directeur AFRIQUE du FMI, il faut de l'investissement dans le capital humain, l'éducation, le social mais aussi faire des efforts pour améliorer les recettes doivent être des priorités du gouvernement. Au sujet de la dette, Ali Mansour a tenu à souligner que le plus important c'est le service de la dette qui pourrait atteindre 30% en 2017 alors qu'il était de l'ordre de 24% en 2014. “Si on continue sur cette voie, prévient il, le risque c'est que le service de la dette va coincer la capacité de l'Etat à faire le social, à faire des investissements dans les infrastructures”. Mais la bonne nouvelle, tempère le sous directeur du Afrique du FMI, c'est que le gouvernement du Sénégal est conscient qu'il faut inverser la tendance. Il a aussi fait des propositions dans le sens de la suppression progressive des exonérations à faible incidence socio économique.