L’élection présidentielle ralentit le fonctionnement de la machine judiciaire. En effet, depuis le 23 février dernier, toutes les audiences ont été suspendues au niveau des différentes juridictions du Sénégal : flagrants délits, tribunal du travail, tribunal correctionnel, audiences civiles et autres. Au palais de Justice Lat Dior, alors que la reprise des audiences était initialement prévue, hier lundi, grande a été la surprise des uns et des autres de constater le contraire. Seuls les services administratifs de la justice, tels que la délivrance des casiers judiciaires et autres papiers administratifs étaient assurés par un service minimum. Pourtant, plusieurs affaires ont été inscrites au rôle de ce jour. Mais finalement, elles ont fait l’objet de renvois à des dates ultérieures. C’est ainsi que les audiences de flagrants délits (les cas de délits sexuels, vol, escroquerie, abus de confiance, coups et blessures volontaires, et autres) ont été reportés. Devant cette juridiction, les procès reprendront leur droit jeudi prochain. Le tribunal correctionnel de Dakar, qui devait tenir ses audiences depuis le début du mois, siégera le 21 mars prochain. Au niveau de cette juridiction qui fonctionne sur saisine des citations directes et d’ordonnances des juges d’instruction, de grands dossiers devraient y être évoqués. En raison des travaux de recensement des votes de l’élection présidentielle, les audiences civiles (tribunal du travail, référés) ont également fait l’objet de renvois à des dates ultérieures. Qu’ils s’agissent des affaires nouvelles (renvoyées au 9 mars) ainsi que celles qui devaient faire l’objet de mise en état (reportées au 23 mars) ainsi que des délibérés.
Cet arrêt temporaire du travail au palais de Justice de Dakar impacte négativement sur le cours normal des choses. Le secteur qui aura durement ressenti cette paralysie partielle se trouve être les prisons, caractérisées par un surpeuplement carcéral. L’effectif s’alourdit de manière exponentielle au niveau des quartiers pénitentiaires, selon des sources pénitentiaires. Qui indiquent que cette situation n’est pas sans causer un véritable calvaire aux détenus qui voient leur séjour carcéral prolongé. La prison de Rebeuss, qui est le réceptacle des détenus provisoires, est la principale concernée par cette situation.
Pape NDIAYE
Cet arrêt temporaire du travail au palais de Justice de Dakar impacte négativement sur le cours normal des choses. Le secteur qui aura durement ressenti cette paralysie partielle se trouve être les prisons, caractérisées par un surpeuplement carcéral. L’effectif s’alourdit de manière exponentielle au niveau des quartiers pénitentiaires, selon des sources pénitentiaires. Qui indiquent que cette situation n’est pas sans causer un véritable calvaire aux détenus qui voient leur séjour carcéral prolongé. La prison de Rebeuss, qui est le réceptacle des détenus provisoires, est la principale concernée par cette situation.
Pape NDIAYE