La société panaméenne évoquée par ces informations est complètement inactive et n'a jamais eu de fonds", a déclaré l'attaquant star du FC Barcelone dans un communiqué rédigé avec sa famille et diffusé lundi alors que le parquet en Espagne annonçait l'ouverture d'une enquête sur les "Panama Papers".
Les accusations d'évasion fiscale "sont fausses et injurieuses", lit-on encore dans ce communiqué, précisant que la structure existe bien mais qu'elle avait été créée par les anciens conseillers fiscaux de la famille.
Lionel Messi, qui doit être au mieux de sa forme mardi en quart de finale aller de la Ligue des champions face à une énergique équipe de l'Atletico Madrid, a reçu le soutien du club, qui lui a fait part de sa "solidarité".
Selon le quotidien en ligne El Confidencial, qui fait partie de la centaine de médias ayant révélé l'identité de clients du cabinet d'avocats panaméens Mossack Fonseca, la société en question a été créée en 2013, justement pour poursuivre des activités d'évasion fiscale pour lesquelles Messi avait déjà eu des ennuis judiciaires en Espagne.
«Conséquences fiscales régularisées»
Via la société Mega Star Entreprises Inc, "il a continué à facturer ses droits à l'image dans le dos du fisc" espagnol, affirme le quotidien sans cependant évoquer le montant éventuel des fonds ainsi blanchis.
Le communiqué de la famille assure cependant que les "conséquences fiscales" du système de sociétés créé par les anciens conseillers fiscaux "ont déjà été régularisées". Lionel Messi et son père ont fait l'objet de poursuites en Espagne pour évasion fiscale, et seront jugés en lien avec cette affaire fin mai en Catalogne (nord-est).
Messi et son père sont soupçonnés depuis 2013 d'avoir détourné 4,16 millions d'euros de taxes concernant les droits d'image du footballeur, par la création de sociétés fictives, au Belize et en Uruguay, considérés comme des paradis fiscaux. Ces détournements remonteraient aux années 2007 à 2009.
Les révélations du Confidencial sont de pures "conjectures qui partent d'une documentation partielle", accuse la famille, qui indique avoir saisi son cabinet d'avocats pour d'éventuelles poursuites contre les médias concernés.
Messi, cinq fois Ballon d'or, est selon la revue Forbes un des quatre sportifs les plus riches du monde, avec 64,7 millions de dollars de revenus annuels. Il a versé le montant des sommes dues au fisc avant même le procès.
A Madrid, le parquet de l'Audience nationale (juridiction spécialisée dans les grandes affaires de délinquance financière) souhaite cependant en avoir le coeur net. Il a annoncé l'ouverture d'une enquête pour blanchiment de capitaux, visant le cabinet panaméen, mais ayant pour but d'en savoir plus sur ses éventuels clients en Espagne.
Outre Lionel Messi, il aurait notamment représenté une tante du roi d'Espagne, Pilar de Borbon, le cinéaste Pedro Almodovar et son frère Agustin, qui s'est défendu aussi de toute fraude et a dit, comme Messi, que la société était "inactive".
Les accusations d'évasion fiscale "sont fausses et injurieuses", lit-on encore dans ce communiqué, précisant que la structure existe bien mais qu'elle avait été créée par les anciens conseillers fiscaux de la famille.
Lionel Messi, qui doit être au mieux de sa forme mardi en quart de finale aller de la Ligue des champions face à une énergique équipe de l'Atletico Madrid, a reçu le soutien du club, qui lui a fait part de sa "solidarité".
Selon le quotidien en ligne El Confidencial, qui fait partie de la centaine de médias ayant révélé l'identité de clients du cabinet d'avocats panaméens Mossack Fonseca, la société en question a été créée en 2013, justement pour poursuivre des activités d'évasion fiscale pour lesquelles Messi avait déjà eu des ennuis judiciaires en Espagne.
«Conséquences fiscales régularisées»
Via la société Mega Star Entreprises Inc, "il a continué à facturer ses droits à l'image dans le dos du fisc" espagnol, affirme le quotidien sans cependant évoquer le montant éventuel des fonds ainsi blanchis.
Le communiqué de la famille assure cependant que les "conséquences fiscales" du système de sociétés créé par les anciens conseillers fiscaux "ont déjà été régularisées". Lionel Messi et son père ont fait l'objet de poursuites en Espagne pour évasion fiscale, et seront jugés en lien avec cette affaire fin mai en Catalogne (nord-est).
Messi et son père sont soupçonnés depuis 2013 d'avoir détourné 4,16 millions d'euros de taxes concernant les droits d'image du footballeur, par la création de sociétés fictives, au Belize et en Uruguay, considérés comme des paradis fiscaux. Ces détournements remonteraient aux années 2007 à 2009.
Les révélations du Confidencial sont de pures "conjectures qui partent d'une documentation partielle", accuse la famille, qui indique avoir saisi son cabinet d'avocats pour d'éventuelles poursuites contre les médias concernés.
Messi, cinq fois Ballon d'or, est selon la revue Forbes un des quatre sportifs les plus riches du monde, avec 64,7 millions de dollars de revenus annuels. Il a versé le montant des sommes dues au fisc avant même le procès.
A Madrid, le parquet de l'Audience nationale (juridiction spécialisée dans les grandes affaires de délinquance financière) souhaite cependant en avoir le coeur net. Il a annoncé l'ouverture d'une enquête pour blanchiment de capitaux, visant le cabinet panaméen, mais ayant pour but d'en savoir plus sur ses éventuels clients en Espagne.
Outre Lionel Messi, il aurait notamment représenté une tante du roi d'Espagne, Pilar de Borbon, le cinéaste Pedro Almodovar et son frère Agustin, qui s'est défendu aussi de toute fraude et a dit, comme Messi, que la société était "inactive".