Ainsi, contre toute attente, l’actuelle deuxième personnalité de l’Etat (président Sénat) a mené la fronde au sein de l’ancien parti au pouvoir.
Drainant sur son sillage, plusieurs ténors comme Mamadou Seck, Abdoulaye Baldé, Ousmane Masseck Ndiaye, Pape Diop présente une liste dénommée ‘’ Bokk Gis Gis’’ pour les législatives du 1-er juillet. Du fait de son envergure, l’ancien maire de Dakar est choisi pour diriger cette liste.
De la race des hommes de l’ombre, habitués à se cacher malgré leur célébrité, Pape Diop a été longtemps présenté comme une des grosses pontes du Parti démocratique sénégalais qu’il a rejoint en 1974, à l’âge de 20 ans.
Il prend le temps de gagner ses grades au sein du parti libéral jusqu’à en devenir l’indéboulonnable trésorier général, de 1992 à 1997. Comme en politique et dans bien des domaines de la vie, l’argent est le nerf de la guerre, Pape Diop profite de sa réputation d’homme d’affaires prospère pour être un des hommes forts du PDS.
Elu député pour la première fois en 1993 sur la liste de Dakar du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), ce natif de Mbour (Petite Côte du Sénégal) verra son mandat reconduit au Parlement, en 1998 et en 2001.
Parallèlement, il s’impose à tous ses adversaires de parti dans la course à la mairie de Dakar. Entre autres mesures en tant que maire de la capitale, il augmente considérablement le budget sous son magistère.
Pape Diop finira par démissionner de l’Assemblée nationale pour répondre, sans doute, à l’appel du comité directeur de son parti qui avait fait de lui son candidat pour la présidence du Sénat.
En 2009, contre toute attente Pape Diop et la liste du PDS sont battus lors des élections municipales. Du coup, la capitale échappe aux libéraux.
Cette défaite a entraîné les débuts de contestation de l’hégémonie de l’ancien responsable libéral de la Gueule Tapée. Mais Me Wade lui renouvelle sa confiance.
Ainsi, Pape Diop gère le coffre-fort du parti pendant le premier tour de l’élection présidentielle de février 2012. Au second tour, toutefois, il demande à être déchargé de ses fonctions de trésorier pour se consacrer à la campagne et permettre à son candidat de conserver son fauteuil.
Peine perdue : Pape Diop ne fera pas gagner Wade
Pour une fois, les manœuvres de Wade durant les investitures pour les législatives, ulcère Pape Diop qui se rebelle et, en compagnie de plusieurs révoltés, il lance ‘’Bok Gis-Gis’’.
Outré, Abdoulaye Wade l’accuse de vouloir livrer le PDS au président Macky Sall. En plus d’une promesse de plainte pour ‘’fausse identité’’.
Avec son calme légendaire, Pape Diop a balayé d’un revers de la main ces accusations. Préoccupé par la liste de ‘’Bokk Gis Gis’’, il clame son désir de revenir à l’Assemblée nationale et de prendre sa revanche sur ces anciens compagnons comme Macky Sall.
De fait, il semble avoir ravalé au stade des faits divers sa récente audition par la gendarmerie, dans le cadre des enquêtes sur l’enrichissement illicite dont font l’objet certains responsables de l’ancien régime.
Face aux hommes en bleu, le comptable de formation qu’est l’homme d’affaires Pape Diop a semble-t-il battu en brèche leurs accusations, en leur révélant qu’il fut riche avant l’accession au pouvoir du PDS.
APS
Drainant sur son sillage, plusieurs ténors comme Mamadou Seck, Abdoulaye Baldé, Ousmane Masseck Ndiaye, Pape Diop présente une liste dénommée ‘’ Bokk Gis Gis’’ pour les législatives du 1-er juillet. Du fait de son envergure, l’ancien maire de Dakar est choisi pour diriger cette liste.
De la race des hommes de l’ombre, habitués à se cacher malgré leur célébrité, Pape Diop a été longtemps présenté comme une des grosses pontes du Parti démocratique sénégalais qu’il a rejoint en 1974, à l’âge de 20 ans.
Il prend le temps de gagner ses grades au sein du parti libéral jusqu’à en devenir l’indéboulonnable trésorier général, de 1992 à 1997. Comme en politique et dans bien des domaines de la vie, l’argent est le nerf de la guerre, Pape Diop profite de sa réputation d’homme d’affaires prospère pour être un des hommes forts du PDS.
Elu député pour la première fois en 1993 sur la liste de Dakar du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), ce natif de Mbour (Petite Côte du Sénégal) verra son mandat reconduit au Parlement, en 1998 et en 2001.
Parallèlement, il s’impose à tous ses adversaires de parti dans la course à la mairie de Dakar. Entre autres mesures en tant que maire de la capitale, il augmente considérablement le budget sous son magistère.
Pape Diop finira par démissionner de l’Assemblée nationale pour répondre, sans doute, à l’appel du comité directeur de son parti qui avait fait de lui son candidat pour la présidence du Sénat.
En 2009, contre toute attente Pape Diop et la liste du PDS sont battus lors des élections municipales. Du coup, la capitale échappe aux libéraux.
Cette défaite a entraîné les débuts de contestation de l’hégémonie de l’ancien responsable libéral de la Gueule Tapée. Mais Me Wade lui renouvelle sa confiance.
Ainsi, Pape Diop gère le coffre-fort du parti pendant le premier tour de l’élection présidentielle de février 2012. Au second tour, toutefois, il demande à être déchargé de ses fonctions de trésorier pour se consacrer à la campagne et permettre à son candidat de conserver son fauteuil.
Peine perdue : Pape Diop ne fera pas gagner Wade
Pour une fois, les manœuvres de Wade durant les investitures pour les législatives, ulcère Pape Diop qui se rebelle et, en compagnie de plusieurs révoltés, il lance ‘’Bok Gis-Gis’’.
Outré, Abdoulaye Wade l’accuse de vouloir livrer le PDS au président Macky Sall. En plus d’une promesse de plainte pour ‘’fausse identité’’.
Avec son calme légendaire, Pape Diop a balayé d’un revers de la main ces accusations. Préoccupé par la liste de ‘’Bokk Gis Gis’’, il clame son désir de revenir à l’Assemblée nationale et de prendre sa revanche sur ces anciens compagnons comme Macky Sall.
De fait, il semble avoir ravalé au stade des faits divers sa récente audition par la gendarmerie, dans le cadre des enquêtes sur l’enrichissement illicite dont font l’objet certains responsables de l’ancien régime.
Face aux hommes en bleu, le comptable de formation qu’est l’homme d’affaires Pape Diop a semble-t-il battu en brèche leurs accusations, en leur révélant qu’il fut riche avant l’accession au pouvoir du PDS.
APS