«J’ai vécu essentiellement en France mais cela n’a pas diminué mon attachement au Sénégal. J’ai toujours communiqué avec les gens d’ici. J’ai toujours répondu présent à l’appel de mon pays. Seulement, demander à ceux qui dirigent le football sénégalais de céder à leur poste, je ne suis pas dans cette logique. Je ne suis pas un donneur de leçons. Il y a des gens qui méritent considération et respect et qui sont qualifiés au niveau des instances du football sénégalais. Il ne faut pas que certains disent que j’arrive et que je suis D’Artagnan. Non. Le sport en général a des principes suivant la logique des choses. Je salue l’abnégation et le travail sérieux d’Augustin Senghor président de la FSF. Il a la conviction de mener des travaux à long terme. Je reste quand même dubitatif quant à l’idée de prétendre à un professionnalisme à l’échelle mondiale.
«Le professionnalisme est une expérience assez difficile sur le plan financier et logistique. Le Sénégal ne dispose pas des moyens appropriés coté infrastructures, il y a du travail à mener dans ce sens. Il faut plus d’organisation au sein de notre football, tout en restant inventif au niveau du football local. Le public ne suit pas le championnat de façon régulière, les sponsors ne suivent pas, c’est logique, de même que les médias».
L’EQUIPE NATIONALE DU SENEGAL DE FOOTBALL
«Comme je l’ai souligné auparavant, le football sénégalais a besoin d’être organisé. La raison veut que tous les acteurs concernés par la question du football communiquent régulièrement sans que l’une ou l’autre expérience ne prenne le dessus. J’ai beaucoup joué sur l’arrivée de Bruno Metsu et d’autres noms à la tête de l’équipe nationale de football du Sénégal. Je suis ouvert à travailler en collaboration avec les dirigeants qui sont à leur poste, pour échanger nos visions et développer le football sénégalais. Issiar Dia est l’un des joueurs sénégalais les plus talentueux de sa génération. Je pense que son départ pour la Turquie relève d’une décision individuelle mais n’enlève en rien son talent. L’aspect financier y est peut être pour quelque chose, si l’on sait que son ancien club Nancy n’était pas le plus riche de France. C’est un joueur qu’on va revoir dans un avenir proche au plus haut niveau. Il va rebondir à moyen ou brève échéance dans un grand club».
LE FOOTBALL AFRICAIN
«Dans les championnats européens, quand j’occupais le poste de directeur sportif et président de l’OM, j’étais souvent crispé à l’idée de libérer mes joueurs expatriés pour rejoindre leur équipe nationale. Certains coaches dans les championnats européens, ne dérogent pas à la règle et ont du mal à libérer leurs joueurs africains en cas de convocation à une sélection nationale. Mais il faut sortir de toute vanité et de tout orgueil concernant le football au plan international. Il serait raisonnable qu’une véritable ronde soit organisée entre les acteurs européens et africains, pour trouver les solutions les meilleures et qui conviendraient à tous. L’Afrique a son mot à dire. Nous avons démontré tout au long de ces dernières années que nous sommes capables d’aller loin dans les compétitions internationales.
Je pense qu’une équipe africaine atteindra le cap des demi-finales d’un mondial. Le Ghana était à deux doigts d’y arriver, n’eut été cette décision arbitrale lors de la rencontre face à L’Uruguay en 2010 en Afrique du Sud. Le penalty accordé puis manqué par les Ghanéens peut nous amener à nous interroger sur le mieux fondé du règlement de la Fifa qui est contradictoire. Il sera difficile pour un pays africain de gagner la coupe du monde. L’Afrique montre déjà son bout du nez à travers les autres sports».
«Le professionnalisme est une expérience assez difficile sur le plan financier et logistique. Le Sénégal ne dispose pas des moyens appropriés coté infrastructures, il y a du travail à mener dans ce sens. Il faut plus d’organisation au sein de notre football, tout en restant inventif au niveau du football local. Le public ne suit pas le championnat de façon régulière, les sponsors ne suivent pas, c’est logique, de même que les médias».
L’EQUIPE NATIONALE DU SENEGAL DE FOOTBALL
«Comme je l’ai souligné auparavant, le football sénégalais a besoin d’être organisé. La raison veut que tous les acteurs concernés par la question du football communiquent régulièrement sans que l’une ou l’autre expérience ne prenne le dessus. J’ai beaucoup joué sur l’arrivée de Bruno Metsu et d’autres noms à la tête de l’équipe nationale de football du Sénégal. Je suis ouvert à travailler en collaboration avec les dirigeants qui sont à leur poste, pour échanger nos visions et développer le football sénégalais. Issiar Dia est l’un des joueurs sénégalais les plus talentueux de sa génération. Je pense que son départ pour la Turquie relève d’une décision individuelle mais n’enlève en rien son talent. L’aspect financier y est peut être pour quelque chose, si l’on sait que son ancien club Nancy n’était pas le plus riche de France. C’est un joueur qu’on va revoir dans un avenir proche au plus haut niveau. Il va rebondir à moyen ou brève échéance dans un grand club».
LE FOOTBALL AFRICAIN
«Dans les championnats européens, quand j’occupais le poste de directeur sportif et président de l’OM, j’étais souvent crispé à l’idée de libérer mes joueurs expatriés pour rejoindre leur équipe nationale. Certains coaches dans les championnats européens, ne dérogent pas à la règle et ont du mal à libérer leurs joueurs africains en cas de convocation à une sélection nationale. Mais il faut sortir de toute vanité et de tout orgueil concernant le football au plan international. Il serait raisonnable qu’une véritable ronde soit organisée entre les acteurs européens et africains, pour trouver les solutions les meilleures et qui conviendraient à tous. L’Afrique a son mot à dire. Nous avons démontré tout au long de ces dernières années que nous sommes capables d’aller loin dans les compétitions internationales.
Je pense qu’une équipe africaine atteindra le cap des demi-finales d’un mondial. Le Ghana était à deux doigts d’y arriver, n’eut été cette décision arbitrale lors de la rencontre face à L’Uruguay en 2010 en Afrique du Sud. Le penalty accordé puis manqué par les Ghanéens peut nous amener à nous interroger sur le mieux fondé du règlement de la Fifa qui est contradictoire. Il sera difficile pour un pays africain de gagner la coupe du monde. L’Afrique montre déjà son bout du nez à travers les autres sports».