‘’J’ai été surpris et ravi de cette distinction qui me va droit au cœur’’, a déclaré Pape Djiby Bâ, fait officier de l’Ordre national du mérite, le 11 juillet dernier, à l’occasion d’une cérémonie solennelle organisée au palais de la République.
‘’Notre devoir, c’est de développer la musique sénégalaise sur le plan international. Notre raison d’être doit être de vulgariser la musique sénégalaise'', a dit Pape Djiby Bâ, 57 ans, dont 35 consacrées à la pratique de l’art.
Pape Djiby Bâ a débuté très jeune (13-14 ans) une carrière de chanteur en faisant ses premières armes au sein du Ballet national d’Afrique noire de Mansour Guèye, à Dakar, en 1968, avant de s’orienter résolument vers la musique orchestrale, deux ans plus tard.
Il intègre alors le Star Band de Dakar, au Miami Club (avenue Malick Sy), sous la direction du légendaire Ibra Kassé. Il y a côtoyé de légendaires figures de la musique sénégalaises comme Laba Sosseh, Pape Seck (Africando). ‘’Chéri Coco’’, son premier tube, a contribué à asseoir sa renommée dès les années 1970-1971.
Pape Djiby Bâ a ensuite fait partie du ‘’Number One’’, un groupe qui a balisé le chemin pour des artistes sénégalais de plusieurs générations, en contribuant à imposer la musique sénégalaise moderne sur une scène alors dominée par les rythmes traditionnels et les influences cubaines à travers la salsa.
Pape Djiby Bâ précise cependant que le mbalax de cette époque se nourrissait de plusieurs sensibilités comme le ‘’yela’’ (Nord), le ‘’dangagne’’ (Walo), le ‘’bougarabou’’ (Casamance), avant de plaider pour un approfondissement de la musique sénégalaise telle que présentée actuellement.
Il a donc fait part de son ambition de revenir au Sénégal pour partager son expérience enrichie par son passage au conservatoire Hector Berlioz, à Paris en France, où il réside, enseigne la musique et poursuit sa carrière avec son groupe le Dakart Culture International Orchestra.
‘’Je pense qu’il est temps qu’on approfondisse la musique sénégalaise par des études, à travers sa dimension théorique". C’est important, a-t-il dit, invitant les pouvoirs publics, notamment le ministère de l’Education, à s’atteler à la création de conservatoires dans les régions pour le développement de la musique sénégalaise.
Il a souligné qu'il est important pour les musiciens d’accéder à une connaissance théorique de leur pratique, donnant l’exemple de grands compositeurs comme Chopin, dont les musiques sont perpétuées grâce à l’écriture musicale par le solfège.
APS
‘’Notre devoir, c’est de développer la musique sénégalaise sur le plan international. Notre raison d’être doit être de vulgariser la musique sénégalaise'', a dit Pape Djiby Bâ, 57 ans, dont 35 consacrées à la pratique de l’art.
Pape Djiby Bâ a débuté très jeune (13-14 ans) une carrière de chanteur en faisant ses premières armes au sein du Ballet national d’Afrique noire de Mansour Guèye, à Dakar, en 1968, avant de s’orienter résolument vers la musique orchestrale, deux ans plus tard.
Il intègre alors le Star Band de Dakar, au Miami Club (avenue Malick Sy), sous la direction du légendaire Ibra Kassé. Il y a côtoyé de légendaires figures de la musique sénégalaises comme Laba Sosseh, Pape Seck (Africando). ‘’Chéri Coco’’, son premier tube, a contribué à asseoir sa renommée dès les années 1970-1971.
Pape Djiby Bâ a ensuite fait partie du ‘’Number One’’, un groupe qui a balisé le chemin pour des artistes sénégalais de plusieurs générations, en contribuant à imposer la musique sénégalaise moderne sur une scène alors dominée par les rythmes traditionnels et les influences cubaines à travers la salsa.
Pape Djiby Bâ précise cependant que le mbalax de cette époque se nourrissait de plusieurs sensibilités comme le ‘’yela’’ (Nord), le ‘’dangagne’’ (Walo), le ‘’bougarabou’’ (Casamance), avant de plaider pour un approfondissement de la musique sénégalaise telle que présentée actuellement.
Il a donc fait part de son ambition de revenir au Sénégal pour partager son expérience enrichie par son passage au conservatoire Hector Berlioz, à Paris en France, où il réside, enseigne la musique et poursuit sa carrière avec son groupe le Dakart Culture International Orchestra.
‘’Je pense qu’il est temps qu’on approfondisse la musique sénégalaise par des études, à travers sa dimension théorique". C’est important, a-t-il dit, invitant les pouvoirs publics, notamment le ministère de l’Education, à s’atteler à la création de conservatoires dans les régions pour le développement de la musique sénégalaise.
Il a souligné qu'il est important pour les musiciens d’accéder à une connaissance théorique de leur pratique, donnant l’exemple de grands compositeurs comme Chopin, dont les musiques sont perpétuées grâce à l’écriture musicale par le solfège.
APS