La dégradation de la situation socio-économique, marquée par les coupures intempestives d’eau et d’électricité, s’aggrave de façon très préoccupante. L’urgence me commande de trouver des solutions à ces problèmes à multiples inconnus qui taraudent les populations. N’ayant pas les aptitudes pour faire face à leurs besoins concrets, l’unique choix qui me reste consiste à procéder par des manipulations médiatiques.
Mon message est clair. Les masses analphabètes, ne doivent pas sortir du mensonge dans lequel elles ont été confinées car on ne change pas une tactique payante. Les revues de presse distillées quotidiennement par les haleines fétides et les unes des journaux invendus s’assureront du reste. Pour éviter de détruire ce projet, qui repose sur une vague de bulles mensongères, il me faut veiller à ce que l’information propagée soit crédible. Il faut donc que la source de ce lynchage médiatique soit dotée de certaines vertus. Le choix sera vite fait. Elle ne peut provenir de mon entourage vu qu’ils se sont tous discrédités en se précipitant à la mangeoire. Alors, la police ne serait-elle pas l’option idéale ? Non, elle est souvent citée dans des histoires de drogue. Et la magistrature donc ? Non, elle doit avoir l’apparence d’être indépendante.
Ce dilemme, ne peut et ne doit plus continuer car mon pouvoir est à bout de souffle et la dernière désillusion du 29 juin risque de gripper définitivement la machine. Je dois vite trouver une alternative à ce choix cornélien. La gendarmerie nationale, ce corps de contrôle honorable, peut sûrement me servir de remède. L’homme providentiel sortira logiquement de cette institution qui, rien que de par sa nomination, convoque le respect chez le commun des citoyens. Belle décision, puisqu’un ami de longue date pourra me servir de bouée de sauvetage. Cette victime désignée de l’ancien régime pourra me blanchir sans pudeur et diaboliser mes anciens frères de parti même si jadis j’étais au centre névralgique du pouvoir. Le coup marchera et le peuple ne verra que du feu. J’en demeure convaincu.
Ce colonel qui vivait dans des conditions dégradantes avec sa famille, dans un appartement de trois pièces, a retrouvé le confort à Rome grâce à mon pouvoir discrétionnaire. Il ne refusera jamais de me rendre la monnaie de ma pièce. Avec sa rancune tenace, il pourra faire couler sa bave haineuse sur mon prédécesseur, qui m’a ravi ma légitimité populaire, sur son entourage et sa famille. Ils doivent tous être trainés dans la boue. En bon juriste, il saura comme mes valets de la CREI dénaturer les faits. Il est fort dans l’art de créer de brumeux scandales qui n’existent que dans son esprit vindicatif. De toutes les façons, il peut dire tout ce qui lui passe par la tête rien ne se passera. Même en cas de poursuite judiciaire, il sera blanchi comme l’ont été Barthelemy Diaz et Farba Ngom.
C’est donc logiquement que mon colonel en affabulation, a, comme je m’y attendais, vilipendé dans son ouvrage celui à qui je dois tout. Son épouse en a pris pour son grade. Et même son fils, que je suis en train de torturer en l’empêchant de voir ses 3 filles orphelines, a été injurié. Mon objectif est clair il faut tout faire pour que cette famille apparaisse aux yeux des sénégalais comme des personnes qui ne font que les nuire.
Cela me permettra de souffler et d’écarter de la course présidentielle, ce métis qui risque de me ravir la vedette au second tour en 2017 vu que tous les sondages réconfortent cette thèse. Et il est communément admis qu’en Afrique noir les gens votent dans ce round non pas pour le candidat de l’opposition mais contre le président au pouvoir. Détruire systématiquement celui qui m’empêche de dormir reste la seule solution étant donné qu’il me sera impossible de relever le défi des réalisations infrastructurelles, économiques et sociales.
En jetant l’opprobre sur les dignitaires du PDS, tout en me lavant à grande eau, mon ami et frère, Abdoulaye Aziz Ndaw a su donner du grain à moudre à mes barbouzes de la plume. Le temps que je me rétablisse de la raclée que j’ai reçue en pleine figure et qui je le concède m’a complètement déstabilisé. En tout état de cause, je l’avoue mon régime est pratiquement aux abois même si je dois faire semblant d’être le seul maitre à bord. J’ose espérer que cette confession ne tombera pas entre les mains d’un citoyen ordinaire. Ma descente aux enfers ne fera alors que se précipiter si tel n’est pas le cas présentement.
Moïse RAMPINO
Mon message est clair. Les masses analphabètes, ne doivent pas sortir du mensonge dans lequel elles ont été confinées car on ne change pas une tactique payante. Les revues de presse distillées quotidiennement par les haleines fétides et les unes des journaux invendus s’assureront du reste. Pour éviter de détruire ce projet, qui repose sur une vague de bulles mensongères, il me faut veiller à ce que l’information propagée soit crédible. Il faut donc que la source de ce lynchage médiatique soit dotée de certaines vertus. Le choix sera vite fait. Elle ne peut provenir de mon entourage vu qu’ils se sont tous discrédités en se précipitant à la mangeoire. Alors, la police ne serait-elle pas l’option idéale ? Non, elle est souvent citée dans des histoires de drogue. Et la magistrature donc ? Non, elle doit avoir l’apparence d’être indépendante.
Ce dilemme, ne peut et ne doit plus continuer car mon pouvoir est à bout de souffle et la dernière désillusion du 29 juin risque de gripper définitivement la machine. Je dois vite trouver une alternative à ce choix cornélien. La gendarmerie nationale, ce corps de contrôle honorable, peut sûrement me servir de remède. L’homme providentiel sortira logiquement de cette institution qui, rien que de par sa nomination, convoque le respect chez le commun des citoyens. Belle décision, puisqu’un ami de longue date pourra me servir de bouée de sauvetage. Cette victime désignée de l’ancien régime pourra me blanchir sans pudeur et diaboliser mes anciens frères de parti même si jadis j’étais au centre névralgique du pouvoir. Le coup marchera et le peuple ne verra que du feu. J’en demeure convaincu.
Ce colonel qui vivait dans des conditions dégradantes avec sa famille, dans un appartement de trois pièces, a retrouvé le confort à Rome grâce à mon pouvoir discrétionnaire. Il ne refusera jamais de me rendre la monnaie de ma pièce. Avec sa rancune tenace, il pourra faire couler sa bave haineuse sur mon prédécesseur, qui m’a ravi ma légitimité populaire, sur son entourage et sa famille. Ils doivent tous être trainés dans la boue. En bon juriste, il saura comme mes valets de la CREI dénaturer les faits. Il est fort dans l’art de créer de brumeux scandales qui n’existent que dans son esprit vindicatif. De toutes les façons, il peut dire tout ce qui lui passe par la tête rien ne se passera. Même en cas de poursuite judiciaire, il sera blanchi comme l’ont été Barthelemy Diaz et Farba Ngom.
C’est donc logiquement que mon colonel en affabulation, a, comme je m’y attendais, vilipendé dans son ouvrage celui à qui je dois tout. Son épouse en a pris pour son grade. Et même son fils, que je suis en train de torturer en l’empêchant de voir ses 3 filles orphelines, a été injurié. Mon objectif est clair il faut tout faire pour que cette famille apparaisse aux yeux des sénégalais comme des personnes qui ne font que les nuire.
Cela me permettra de souffler et d’écarter de la course présidentielle, ce métis qui risque de me ravir la vedette au second tour en 2017 vu que tous les sondages réconfortent cette thèse. Et il est communément admis qu’en Afrique noir les gens votent dans ce round non pas pour le candidat de l’opposition mais contre le président au pouvoir. Détruire systématiquement celui qui m’empêche de dormir reste la seule solution étant donné qu’il me sera impossible de relever le défi des réalisations infrastructurelles, économiques et sociales.
En jetant l’opprobre sur les dignitaires du PDS, tout en me lavant à grande eau, mon ami et frère, Abdoulaye Aziz Ndaw a su donner du grain à moudre à mes barbouzes de la plume. Le temps que je me rétablisse de la raclée que j’ai reçue en pleine figure et qui je le concède m’a complètement déstabilisé. En tout état de cause, je l’avoue mon régime est pratiquement aux abois même si je dois faire semblant d’être le seul maitre à bord. J’ose espérer que cette confession ne tombera pas entre les mains d’un citoyen ordinaire. Ma descente aux enfers ne fera alors que se précipiter si tel n’est pas le cas présentement.
Moïse RAMPINO